BLOG N° 46
LE PARALLÉLISME des FORMES DÉFORME-T-IL
?
By Henri KALA-LOBÈ
SOMMAIRE
FRANÇOIS MITTERRAND à la PYRAMIDE du LOUVRES §2
DU RIFIFI chez les FLICS §20
COMMÉMORATION des ATTENTATS §21
NOUVELLE CALÉDONIE PACIFIQUE §22
Une MAISON BANCHE ça TRUMP ÉNORMÉMENT
! §24
PRIMAIRES à DROITE à DEUX BALLES le
VOTE ! $25
CATASTROPHE FERROVIAIRE à ESEKA,
CAMEROUN §26
COP 22 V’LA les ABSENTS §27
QUI A MANGÉ TOUT le
CHOCOLAT ? $28
FRANÇOIS MITTERRAND à la MAISON
d’AMÉRIQUE LATINE §29
FRANÇOIS MITTERRAND á SC. PO., rue
JACOB §37
PAULINE BALANCE TOUT ! §42
N’est-il pas paradoxal que le premier président de gauche
de la Vème République, dont la
victoire enchantée enchanta la Bastille, François MITTERRAND (dont on célèbre
le Centenaire), soit le président le plus iconoclaste, en terme de
longévité, à l`Élysée ? Hommage lui était rendu. Cela avait commencé au Quai
d`Orsay (cf. blog n° 45). La suite des festivités.
FRANÇOIS MITTERRAND à la PYRAMIDE du
LOUVRES
§2 Pour le jour
du Centenaire de sa naissance, un 26 Octobre, il fallait la Cour Carrée du
Louvres (ancienne demeure des rois de France), où ce sphinx de la politique
fit bâtir cette pyramide. Ils étaient presque tous là : Louis Mermaz, Pierre Joxe, Nicole Questiaux, Jean-Luc
Mélenchon, Gilbert Mitterrand, Jean-Pierre Chevènement, Paul Quilès,, Robert
Badinter, Yvette Roudy, Jean Glavany, Béatrice Marre, Michel Charasse, Jean
Auroux, Charles Fiterman, Michèle Cotta, Martin Malvy, Laure Adler, Laurent
Vallet, Edgar Morin, Pierre Bergé, Françoise Nyssen, Erik Orsenna,
Costa-Gravas, Ariane Mnouchkine, Daniel Buren, Jean Nouvel, Dominique
Perrault, Emmanuel Demarcy-Motta, Michel Cantal-Dupart, Jack Lang, Edwige
Avice, Laurent Fabius, Jean-Louis Bianco, Jean-Noël Jeanneney, Henri Nallet,
Jacques Attali, Hubert Vedrine, Jean-François Merle, Claude Bartolone, Lionel
Jospin, Edith Cresson, Roland Dumas, Nicolas Bazire, Didier Boulaud… La matinée fut culturelle, autour de
Jack Lang. Quand on pense que certaines jeunesses ne savent pas qu’il est le
créateur de la Fête de la Musique. L’après-midi fut plus étoffée.
§3 Jean-Pierre
CHEVENEMENT évoque le Congrès de Metz, où
Michel Rocard et Pierre Mauroy sont de mèche. François Mitterrand l’emporte.
La traversée du désert durera 2 longues années pour Pierre Mauroy. Il sera le
premier 1erM (premier ministre, PM) de la Gauche. « Pour
Michel Rocard, ce sera un peu plus long. Il devra attendre 7 ans, avant de le
devenir ». note-t-il, non sans malice.
§4 Paul QUILES,
sur les radios libres, raconte la descente
de police à Radio Riposte. « L’ambiance libertaire, issue de Mai
68, s’opposait à la main mise totale du pouvoir giscardien sur les
média ». Christian Bonnet,
ministre de l`intérieur, en 1979, parlait de radios pirates… Pour résumer
cette descente, qui se termina en fiasco pour d`aucuns, en fiesta pour
d`autres, il ironise : « Quand on montre à
l’imbécile la lune du doigt, il regarde le doigt ».
§5 Robert BADINTER
(qui n`a pu venir), parle -sur l’ écran géant au dessus de la scène- de
l’homme de conviction qu’était François Mitterrand, à propos de l’abolition
de la peine de mort. Malgré un sondage contraire, où l’opinion
publique semblait vouloir son maintien, le premier Garde des Sceaux de l’ère
mitterrandienne, l’abolira une fois au pouvoir.
§6 Yvette ROUDY:
« François Mitterrand pensait que l’idée de
salarier la femme au foyer était un moyen de se débarrasser à bon marché de
l`entrée de la femme dans le monde du travail ». Quant au
remboursement de l’IVG, « (il) n’était pas féministe, mais très sensible
à la justice sociale ». Pour chuter par, « il faudrait encore
conserver un grand ministère des Droits de la Femme pour au moins 3 ou 4
siècles encore ».
§7 LA FÔRET du
MORVAN : « de belle et lumineuse, elle est devenue sombre à cause du profit, qui
l’a remplacée par des résineux », se plaignait-il. (On pense à
l’Ode à la Forêt de Gastine, de Pierre de Ronsard). Il fera une véritable Ode
à l’Agriculture, au CONCOURS des LABOUREURS, avec Henri NALLET. Pourtant,
François Mitterrand n’a jamais mis pied au Salon de l’Agriculture. « Il
négociera l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la CEE, contre l’avis des
syndicats agricoles. Il a imposé les quotas laitiers, contre les
agriculteurs, qui le regrettent maintenant ».
Mais il comprenait le paysan, le laboureur. « Dans son horrible Aronde, il y avait toujours une paire
de bottes. Il connaissait toutes les cours des fermes du Morvan ».
§8 Yvan LEVAÏ,
qui anime la rencontre avec Michèle Cotta, se souvient d’avoir demandé à
François Mitterrand : « Qu’est-ce qu’il veut vous dire, le petit
Glavany», qui venait l’assurer de la victoire, suite à un coup de fil de Paul
Quilès. La FÊTE à la BASTILLE fut écourtée pour cause de pluie. (Il n’y eut
pas de « No rain! », comme à Woodstock). Au grand
soulagement des responsables, face à ce flot ininterrompu de gens qui ne cessaient
d`arriver. « C`était la liesse populaire! On
n`avait pas vu ça depuis la Libération », s’exclame Béatrice
MARRE. « C`est Laurent Fabius qui, à Solferino, lancera : « On
a gagné! Tous à la Bastille! », tandis que Gaston DEFERRE entonnait
« l`Internationale ».
§9 Les LOIS
AUROUX mettent le SMIC à 2 500 FF/mois (+10%). Jeatn AUROUX est là, avec son
sempiternel collier de barbe blanchissant. Ces lois établissaient « un nouveau
contrat social », où le travailleur devenait « un citoyen dans
l`entreprise ». Elles nécessitèrent une colossale refonte du Code
du Travail ; établirent un contrat de solidarité où, quand un ancien partait
à la retraite, un jeune le remplaçait ; instituèrent les 39 heures payées 40 ;
généralisèrent les 5 semaines de Congés Payés.
Charles FITERMAN rappelle la solennelle entrée des
ministres communistes, au gouvernement, et, un conseil des ministres
restreint, sur les Nationalisations, en 1982, où le président dira:
« Nous l`avons promis, il faut le faire ». Pour conclure : «
Il y a eu des ministres communistes, et ils n’ont pas mal travaillé ».
Création de la HAUTE AUTORITÉ de la COMMUNICATION
AUDIOVISUELLE, dont Michèle COTTA fut la première présidente, et « que
la première Cohabitation a mise à terre », pour la remplacer par le CSA.
« C’est aussi la création de Canal+, sauveur du cinéma français, avec
André ROUSSELET. C’est à lui que je dois ma nomination ».
Jean-Louis BIANCO, bon public, applaudit à la fin de
chaque intervention.
Michel CANTAL-DUPART parle de l’exposition « Banlieue
89 ». « C’est un précurseur, en matière de ville … avec une
politique urbaine de solidarité », impliquant architectes et urbanistes,
création d’un ministère d’état chargé de la Ville. « Il est le père du Grand Paris ».
§10 Edwige
AVICE, première
femme ministre de la Jeunesse et des Sports, nous replonge dans
l’Euro-foot de 1984. Il n’y avait que huit (8) équipes… « C`était
mon premier poste… Les Bleus étaient au plus mal », après le Mondial
1982, en Espagne. Personne n’ y croyait. Pas même les joueurs. Mais comme on
dit, « il y a pire que le pire, c’est la
crainte du pire ». « Le Premier Ministre m’a demandée
d’aller les voir, à Font-Romeu… Pendant les intermèdes, Michel Platini et
d’autres jouaient au baby-foot… ». On connait la suite. La France bat
l’Espagne, en finale 2-0 (buts de Bruno Belone -qui pique le ballon après
avoir couché le goal- sur une lumineuse ouverture de Jean Tigana, et, un
somptueux coup franc de Michel Platini). « François Mitterrand aimait le
haut niveau ».
§11 Juillet 1984, c’est l’affaire du RAINBOW
WARRIOR.
Le Gouvernement de Laurent FABIUS (qui n’a pu venir, il
parle sur l´écran géant). Il a 37 ans, quand il est nommé 1erM.
Mitterrand dira à Georges DAYAN: « Ce qui me frappe chez Fabius, c’est
qu’il a moins de 40 ans, mais j’ai l’impression de le connaître depuis 50
ans ».
§12
Première COHABITATION : « le premier Conseil des Ministres n’a duré
que 25 minutes », se souvient Jean-Louis BIANCO. « L’ambiance était
à couper au couteau. Ils sont 39, avec Jacques Chirac. Il est seul. ».
« Comment fait-on pour la photo de
famille? ». « Quelle famille? Je n’ai pas de famille! »,
ayant prévenu : « Je n’accepterai pas les ordonnances qui
reviennent sur les acquis sociaux ».
§13
DIVERSITÉS des CULTURES et IDENTITÉ FRANÇAISE, 1987, « Nous sommes Français.
Nos ancêtres les Gaulois… un peu Romains. Je me demande si nous ne sommes pas
aussi un peu… », et de citer plusieurs pays d’ Europe Espagne, Portugal,
Italie, Allemagne, Pologne, et « aussi un peu Arabes! », conclut
François Mitterrand, un peu goguenard.
Jean-Noël JEANNENEY fut chargé d’organiser les cérémonies
pour le Bicentenaire de la Révolution de 1789. « Il faut aimer la
France. La nature la faite belle, l’histoire grande ». « La laïcité, c’est le respect de l’autre, de toutes
les religions ».
§14 Jacques ATTALI parle de
« cohabitation socialiste », quand Michel Rocard devient PM.
Hubert VEDRINE « François Mitterrand voulait le
rassemblement de la Gauche et de tous les Français. Il a voulu ouvrir, mais
ça n’a pas marché ». Il ajoute « Il y a d’autres façons de torpiller
quelqu’un (Rocard) comme Premier Ministre, c’est en le nommant pas ».
La PAIX en NOUVELLE CALEDONIE. Michel Rocard demande à
François Mitterrand si la Nlle Calédonie fait partie du domaine réservé
présidentiel ou non ? C’était après le massacre de la grotte d’Ouvra. Le
président répond : « c’est au gouvernement ». Il venait de
déléguer son pouvoir régalien, sur l’organisation du référendum, en Nlle
Calédonie, à son 1erM.
§15 Il y a une
jeune femme, en pantalon noir et chemisier blanc à manches longues, assise
seule au milieu de la scène, une chaise vide à sa droite, une à sa gauche.
Claude BARTOLONE, qui arrive presque en courant, lui claque la bise. Sur
l’écran, on voit une photo où, assis à la gauche de François Mitterrand, ils
déjeunent dans un restaurant du Pré Saint-Gervais. Pour parler de la forte
personnalité de Mitterrand, il raconte cette anecdote. Á la fin du repas,
Mitterrand fait appeler le chef cuisinier, et lui demande pourquoi il a
systématiquement mangé autre chose que ce qu’il avait commandé? Ce dernier
lui répond qu’il n’avait fait que préparer son menu préféré. Le même qu’il
lui servit 20 ans auparavant, lors de leur première rencontre…
§16
Le CONGRES de ROUEN, 1990 : « le plus meurtrier du PS » dit
Michèle Cotta. « Á gommer » renchérit Claude Bartolone.
Lionel JOSPIN, qui n’a pu venir, parle du projet
Université 2000.
Edith CRESSON, première femme PM.
« Il voulait une femme Premier Ministre… Je ne pense pas que c’était le
bon moment. Pourquoi pas avant, plus tôt? ».
§17
Le suicide Pierre BEREGGOVOY. L’abandonna-t-il à cette meute de
« chiens », qu’il fustigeât, lors de son enterrement ? Certainement
pas!
§18
La jeune femme en pantalon noir et chemisier blanc, c’est MAZARINE.
Elle est venue témoigner sa part de réminiscence à la gloire de son père,
pour l’ombre de sa jeune fille en fleur. « Je me suis construite toute
mon enfance à ne pas m’identifier… j’avais l’impression d’être une bête
traquée ». Vint la une de cet hebdo people
et pouvoir, avec son père. « Une fois que c’est fait, c’est
irréversible… je me rends compte que c’était mieux que cela se passe du vivant
de mon père ». Mais ces moments avec son père, furent trop courts.
« Je n’avais pas imaginer que cela puisse arriver ». Émouvant… Jean-Louis
Bianco l’embrasse.
§19
Puis les choses s’accélèrent. Le président, François Hollande, doit parler à
17h15, « 20 années après sa mort », commence-t-il, « cet
endroit n’aurait jamais existé sans lui. Le premier opposant à la Vème
République (en) est devenu le 4ème président». On lui doit
« la suppression de la Cour de Sureté de l’état et des tribunaux
militaires… le temps libre, dont il en a fait un ministère », le RMI, la
CSG. « Il ne portait jamais de montre… Et
s’il semblait à contre temps, c’est qu’il avait pris de l’avance ».
Au Congrès de La Haye, 1948, Churchill
était pour une Assemblée Européenne élue au suffrage universel. Jeune député
il dira « J’y étais! J’y croyais ». De continuer: « Il
fut le premier chef d’état occidental à être invité par Nelson
Mandela ». Il était à Rio, « pour la première conférence sur le
climat. Que de chemin parcouru, jusqu’à la COP 21, au Bourget, l’année
dernière ». Il parle de l´attention particulière de François Mitterrand pour
la Francophonie, se lâche un peu. On applaudit. « Il était attaqué
par beaucoup ». C’est la fin. Le président doit repartir à l’Elysée pour
y recevoir une délégation de policiers…
DU RIFIFI chez les FLICS
§20
Dix jours plutôt, ‘round midnight, rue de Belleville, vers l’église de
Jourdain. Un concert de klaxons perturbe la nuit automnale! Qui ose fêter son
mariage à cette heure incongrue ? Pendant plus d’un bon quart d’heure, plus
d’une bonne centaine de voitures banalisées et quelques unes aux couleurs de
la police, plus des motards en tenue et d’autres non, descendent la rue de
Belleville, à très très petite vitesse, warnings et gyrophares en jeux de
lumière, accompagnés de klaxons et de sirènes. La rue de Belleville finit à
la Porte des Lilas, où se trouve la DGSE (ex SDEC). C’est ainsi que commença
la grogne des flics en rogne, dont certains furent reçus à l’Elysée, par le
Président François Hollande.
COMMÉMORATION des ATTENTATS
§21
2015 fut l’année de tous les dangers. On commença l’année par le massacre de
Charlie Hebdo, pour la finir par ce fatidique vendredi 13 Novembre, ses
multiples attentats et le carnage du Bataclan. 2016 fut l’année de la
commémoration de tous ces dangers. Triste tropisme. Et toujours l’état
d’urgence.
NOUVELLE-CALÉDONIE PACIFIQUE
§22
La chorale Vocal s’est produite, la veille de son départ, au ministère
de l’Outre-Mer, salon Félix Eboué (réduit à un
vulgaire salon, même pas une salle; avant, il avait une place et une
-presque- station de métro). Le spectacle de la chorale Vocal,
s’intitule, « la rencontre des mondes ». C’est l’histoire
d’un dialogue entre une jeune Caucasienne et un ancien Kanak, qui l’emmène en
ballade voyage dans le temps, en Nlle Calédonie. C’est -bien- chanté en
plusieurs langues : kanaky (païci, nâô kwényi, nemi, faka’ueva, ajië,
nengone, iaa, xârâcùù, drehu); tahitien (réo); indonésien (bahasa); japonais
(nihongo); vietnamien, arabe, latin, français et anglais ! 27 choristes, dont
14 chanteuses avec la fleur de vahiné au-dessus de l’oreille gauche; 3 musiciens.
J’apprends que le yuku lélé de Hawaii a 4 cordes, contre 8 pour celui de
Tahiti.
§23
En plus du surf, du boomerang, du katamaran-trimaran, on doit aux populations
du Pacifique, la technique du « lélé kawa », ancêtre du
plongeon de l’X-trême (à 26 ou 28m). En hommage au roi hawaïen, Kahekili,
qui, au XIXème, plongea d’une falaise de 19m de haut, avec ses
fidèles seigneurs, dans l’Océan…
Ces derniers jours, la tension était extrême, à Nouméa,
suite au décès d’une jeune Kanak, lors d’un contrôle de routine par les
gendarmes. Ouvéa, sors de ce corps !
Une MAISON BANCHE ça TRUMP ÉNORMEMENT
!
§24
Pauvre Hilary! Donald, à la White House, salut les Mickey !
C’est Picsou qui va être jouasse. Ce n’est pas son salaire qu’il aurait dû
laisser, le père Trump, mais la Maison Blanche même ! Dire que Wole Soyinka,
Nigérian prix Nobel de littérature en a déchiré sa green card !
Wole SOYINKA
Les Grands Electeurs américains sont les dignes
descendants des Founding Fathers américains, à la pure
idéologie gréco-romaine. A savoir misogynie et gynécée. Ils n’ont fait
que renvoyer Hilary à la sphère privée et domestique, à laquelle les femmes
sont vouées, dévouées et confinées. La sphère publique et politique étant
pour l’homme. Nous ne sommes pas loin de cette réplique culte punch line,
d’ Eomer à Eowyn, cf « le Seigneur des Anneaux »: « War is
not a land for woman, Eowyn!». Même si c’est elle qui coupe le coup de
l’effrayante monture démoniaque du Maître des Nazgul. Avant de tuer celui-ci,
suite à une réplique toute aussi cultissime et punch line. « You
Fool ! No man can kill me ». « I am not a man », dit-elle
en enlevant son heaume. Mais bon, ça, c’est dans la fiction. Hilary n’a
pas battu Donald au suffrage censitaire des Grands
Electeurs, alors qu’elle le devance de 2 millions de voix du suffrage
universel de la vox populi. Pour celles et ceux qui furent
surpris ou marris de ce résultat, je vous recommande de voir et revoir,
« Easy Rider », film de Denis Hooper, avec Jack Nicholson,
Peter Fonda et Denis Hooper lui-même, de 1969, pour mieux comprendre
l´Amérique profonde, loin des grandes mégalopoles écervelées aux rythmes
échevelés.
PRIMAIRES à DROITE à DEUX BALLES le
VOTE !
§25
Le ton est donné. Citoyennes, citoyens ! Oyez gueux et gueuses ! Vous
devez payer pour une élection qui n’est pas du ressort du suffrage universel.
Ce n’est pas ainsi qu’on éradiquera le fort taux d’abstention du vote blanc.
Au lieu de flatter le votant, en le payant pour l’inciter au civisme
électoral. Et ce n’est pas parce que vous payez (pour voter : le comble !),
lors d’une primaire, que vous avez plus de droit de regard sur la traçabilité
du dépouillement du scrutin ; ça promet… Encore une incongruité américaine
dans le modus vivendi gaulois : les primaires ! Ce n´est pas dans la
tradition de la France. Est-ce bien une preuve de modernité ?
CATASTROPHE FERROVIAIRE à ESEKA,
CAMEROUN
§26
V. B. (pour Va Bien, car tel est son nom), profita du laxisme et des carences
des autorités camerounaises, dans la maintenance du réseau ferré local et de
son matériel, pour racheter à vil prix lesdits outils de locomotion. Á telle
enseigne, que, dés le départ, il fit fi du
transport des passagers, pour ne s’occuper que de celui des marchandises.
C’est mieux : ça ne mange pas de manioc et ça ne pleure pas.
On n’aurait pu penser que, lors de la CAN féminine de
football, qui vient de se terminer, au Cameroun, qu’au moins les Lionnes
Indomptables allaient porter un brassard en hommage aux victimes de cette
énième catastrophe nationale… On ne sait pas combien il y a eu de victimes,
parce qu’on ne sait pas combien de personnes voyageaient dans ce train de la
mort, anti train-de-vie. Ni combien de personnes périrent fauchés sur les bas
côtés, un peu moins surchargé que le train. Il n’y a toujours qu’une voie, à
sens unique, pour relier les deux plus grandes mégalopoles du Cameroun,
Douala et Yaoundé. 280 kms… « Pleure, ô mon Pays bien aimé ! ».
Même constat pour cette terrible catastrophe ferroviaire qui vient
d’endeuiller l’Inde.
COP 22 V’LA les ABSENTS
§27
Le plus dur ayant été fait lors de la COP 21, au Bourget, l’année dernière,
les états se bousculèrent beaucoup moins au portillon de la COP22, à
Marrakech, ville pourtant éminemment plus « villégiature » que Le
Bourget. Allez comprendre. Par une fâcheuse coïncidence, l’ouverture de cette
COP22 fut éclipsée par l’élection présidentielle américaine. Voyez à quoi
tient l’avenir de la qualité de l’air que nous devons respirer ! Il est aisé,
par la suite, de crier haro sur le baudet de l’ogre chinois, nouveau pollueur
en chef. Depuis peu. De toutes les façons, Donald il s’en tapote les tympans…
La différence entre la COP21 et la 22, est quasiment la
même que celle qui existe entre le Salon du Café et celui du Chocolat.
QUI A MANGÉ TOUT le CHOCOLAT ?
§28
Dernièrement se sont tenus, porte de Versailles, les Salons du Café et du Chocolat,
aux mêmes dates et lieux. Sauf que le Salon du Café était en bas, dans un
espace tout rikiki, aux allures de bivouac pour
ivrognes dans la brousse. Il y avait des sortes d’aires de repos
proposant hamacs et grands coussins à même le sol, dans une décor jungle
fever en plastique bio écolo bien évidemment, ambiance de torpeur
tropicale sans torpille. Il n’y avait que des stands de pays producteurs de
café, dont beaucoup d’Afrique. Une fois quelques tasses bues, on avait
vraiment l’impression que « du zénith aveuglant/le jour tombe
d’aplomb ». D’où cette ambiance de torpeur tropicale…Rien à avoir -ni à
voir- avec le Salon du Chocolat ! « L’ami ko m’a mis
ko/ca-ca-o ! ». D’abord, ce n’était pas le salon du cacao, mais du
chocolat, produit transformé á partir du cacao. L’espace était deux fois plus
grand, avec des terrasses, des stands festv’, défilé
de mode avec des mannequins sucrées á se sucer les doigts, et dont les formes
confondantes étaient vêtues de chocolat, dance floor,
sono et jeux de lumière! C’était chouette, comme chez Laurette… C´est la
différence entre produire sans transformer, et, transformer sans produire. Le
salon du chocolat n´avait que des marques prestigieuses de chocolatiers,
européens et japonais, mais aucune marque africaine ou sud-américaine,
régions de production du cacao pourtant.
FRANÇOIS MITTERRAND à la MAISON d’AMÉRIQUE
LATINE
§28 La
Maison d´Amérique Latine, refaite sous François Mitterrand, profita du jour
de sa 2ème inauguration, un 15 Novembre, pour l´honorer.
L´argument était tout trouvé : il y a
aussi des pyramides, en Amérique Latine. Comme au Louvres.
§29 Dans
les 60´et 70´, il y avait trop de dictatures militaires en Amérique Latine.
Brésil, Argentine, Chili et j´en passe. La France n´avait jamais eu de
politique directrice dans cette partie du globe, avant 1981. D´où l´importance
du discours de Mexico-Cancun, et la nomination d´un ambassadeur itinérant, en
1984, pour ce sous-continent. Claude CHEYSSON, interviewé par Claude ESTIER
dira : « Pinochet est une honte pour
son peuple (Chili) ». L´extradition de Klaus Barbie sera acceptée par la
Bolivie, en 1982. Pierre Mauroy, 1erM, se rendra en
Argentine, voir Raoul Alfonsi, premier président civil élu au suffrage
universel, après la junte militaire au pouvoir.
§30 Certes
Napoléon III avait fait une brève incursion, au Mexique, au XIXème siècle, et
le général De Gaulle fit un séjour de
28 jours, en Amérique du Sud, en 1964. Vint ce fameux discours de Cancun,
prononcé en fait á Mexico. Comment se faire une place, en Amérique
Latine, hispanophone et lusophone, sous la tutelle du grand gringo
américain ? Lionel JOSPIN avait écrit « les Socialistes et le
Tiers Monde ». L´Amérique-Latine faisait alors partie du Tiers
Monde. Et l´engouement pour le Chili, d´Allende, pas celui de Pinochet,
venait de la comparaison de sa démocratie á celle de la Suède.
§31 Régis
DEBRAY embarque l´auditoire en une comparaison parallélisme entre les
relations Amérique du Nord et du Sud et l´Europe, avec un roman américain des
30´, « Black Street ».
Oppose la « grammosphère », á
l´esthétisme des mots poussé dans le langage politique, véritable tradition
en Amérique-Latine, á la « vidéosphère », où l´on produit des images á
profusion, en vogue en Amérique-du-Nord. François Mitterrand fut très
impressionné, en 1974, par Fidel Castro, á qui il rendit visite à Cuba. « Mitterrand est un tribun populaire á sensibilité
atlantiste ». Il arrive au pouvoir après le choc pétrolier de
1973, l´arrestation d´Alexandre Soljenitsyne, en 1974, en ex-URSS, suite á la
traduction de son livre « l´Archipel du Goulag ». Arrive la période
néo-libérale, de Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Parle de la French-American Foundation, de Gerald
Ford et VGE, pour stimuler les échanges culturels entre les futurs
responsables politiques de ces deux pays. Hilary Clinton et Alain Juppé en
furent.
§32 « L´Atlantisme
et le Tiers-Mondisme sont (idéologiquement) parallèles et concomitants…
Claude CHEYSSON était les deux », peut-être parce qu´ayant épousé
une Vietnamienne, poursuit-il. Raconte sa rencontre, avec un conseiller de
Ronald Reagan, (Allen Weinstein ?), á New York. Qui lui dit, « Vous
allez m´emmerder, sur l´Amérique Latine. Mais chacun a son backyard. Vous, c´est l´Afrique, nous,
c´est l´Amérique du Sud. Si vous venez m´embêter ici, je vous embête
là ». Ou la logique des forces. « François
Mitterrand était partagé entre sa sympathie pour les résistants
sud-américains, il était résistant, et le fait qu´il soit atlantiste, les
Américains –du Nord- libérèrent la France ». Cela faisait partie de «
son ambivalence de baudelairien écrivant parfois comme Francis Ponge ».
§33
Jack LANG, « La Gauche, en ces temps là, était très Amérique Latine ».
Dans les 70´, il dirigeait un festival de théâtre, á Nancy, « focalisé
sur l´Amérique Latine…», qui, « était consubstantielle á notre vision de
la politique, dans un sens assez profond ». François Mitterrand avait
une réelle passion pour les écrivains sud-américains, continue-t-il. «Il
considérait « Cent ans de solitude », comme, « un ouvrage clé de la
littérature mondiale ».
Aborde la question de la dette latino-américaine, question qui sera
clairement posée dans le discours de Cancun-Mexico. Les banques privées
commerciales internationales étaient créancières des PVD (pays en voie de développement),
dans les 70´. La Banque Mondiale et le FMI n´interviendront qu´après, dans
les 80´. Pour conclure que, grâce á la dérégulation, « (ces) banques
privées gagnèrent encore plus d´argent ».
§34
Alain TOURAINE, « Nous vivons dans un mode
globalisé. On ne peut plus voir les relations entre A et B en dehors
de ce monde globalisé ». Et non plus seulement entre A et B, et vice-versa.
« Nous avons la chance d´avoir parmi nous,
l´auteur du discours de Cancun-Mexico », Régis Debray, « discours
écrit par un tiers-mondiste », précise-t-il. « La France est
un acteur secondaire », dans cette région. « D´autant plus que les
ambassadeurs brésiliens ne sont plus tenus d´apprendre le français ».
D´ajouter, « les Français, qui ont fait une
décolonisation honteuse et lamentable, ont reporté sur l´Amérique du Sud cet
échec ». De poursuivre, « Après la 2èmeGM, le
mouvement tiers-mondiste trouve de plus en plus d´échos au niveau de
l´opinion publique dans le monde… La victoire n´est pas celle des Etats-Unis
et de l´URSS », mais, « celle des deuxième et troisième mondes, des
mouvements de libération, de leur nationalisme… C´est ce mouvement
tiers-mondiste qui a permis á François Mitterrand d´arriver au pouvoir, plus
que l´alliance avec les Communistes ». Note le renoncement du Mexique á
ce mouvement : « il ne fait plus partie de l´Amérique du Sud, mais
de l´Amérique du Nord », (l´ALENA, depuis 1994, avec les USA et le
Canada).
§35 « Il
y a eu un mouvement, en France, d´enthousiasme pour 2 pays. La
Pologne », c´est normal, « et le Chili, alors que beaucoup de
Français ne savait même pas où c´était ». Confer à la profusion de voies
de circulation et d´établissements scolaires aux noms de Salvador Allende et
de Pablo Neruda. Alain Touraine encense le discours de Cancun-Mexico,
surprenant intellectuellement Régis Debray. Parlant de l´Argentine, il
rappelle, de 1850 à 1910, 200 000 Argentins émigrèrent en France. Parle de la
rencontre de DANIÈLE MITTERRAND avec les Grands
Mères Pleureuses de la Place de Mai, á Buenos Aires. S´ensuit un
échange avec Régis Debray, qui avoue, « Vous m´avez apporté une
ouverture… Pourquoi nous avons arrêté Klaus Barbie ? Parce qu´il a
fait tué Jean Moulin. Et nous n´avons rien fait pour Jean Moulin». Se désole
de l´absence de mémoires de beaucoup, sur la 2èmeGM. Précise que,
« les pays d´Amérique Latine n´étaient pas des mouvements
d´indépendance », laquelle fut obtenue au XIXème siècle, grâce á Simon
Bolivar. Il chute en rappelant la mémoire de Gaston DEFFERRE et –surtout-
celle de Claude CHEYSSON, « mystérieusement disparu des
tablettes ». Interpelle, une dernière fois l´auditoire, sur les 28 jours
de visite présidentielle du Général de Gaulle, en Amérique Latine :
« Vous rendez-vous compte ? 28 jours ! Alors que de nos jours,
cela se fait en quelques heures même parfois ».
FRANCOIS MITTERRAND á SCIENCES PO,
rue JACOB
§36 Jean-François
Bizot, disait, en 1975, de François Mitterrand : « Il gouverne en
souverain. Quand il parle, le silence se fait.
Son discours se déroule avec la légitimité d´une bulle du Pape ».
Mitterrand cherchait á se démarquer de la SFIO, qui avait une bien mauvaise
réputation en matière économique. C´était au fameux Congrès d´Épinay, avec le
projet du CERES, « Changer de vie », qui sera suivi de,
« l´Ordinateur et l´autogestion ». Le domaine économique sera le
sport de combat où s´affronteront les courants socialistes, rocardiens et
CERES, notamment. « Entre le plan et le marché, il y a le socialisme ! »,
lancera Laurent Fabius. La crise de 1973 mettra l´économie en première ligne
du débat public.
§37 Jean-Pierre
CHEVENEMENT, cite Alain Peyrefitte disant, « si nous ne faisons pas de
bêtises, nous (la Droite) sommes là pour 30 ans », pour mieux faire
valoir la réponse de François Mitterrand, á ce propos, « C´est vrai,
sauf si nous faisons alliance avec le PC ». C´était en 1960… et date la
première mention au Programme Commun, en 1971.
§38 Pierre
JOXE rappelle que « Pierre Mendès-France était déjà dans le Gouvernement
BLUM… Il arrive, en 154, après Dien Bien Phu », et après que de Gaulle
l´ait barré au profit de Pleven. « Les rapports Mendès-France-Mitterrand
sont déterminants pour la Gauche. Dès 1954, la question c´est : va-t-on
revenir au Front Populaire ? ». Réitère : « Jamais la
Gauche n´arrivera au pouvoir sans les Communistes. Mais on ne pouvait pas en
parler », á cause des dérapages de l´ex-URSS en Europe de l´Est. Revient
sur François Mitterrand, « c´était un professionnel du Droit. C´était un
excellent avocat, qui gagnait beaucoup d´argent… Il a été vichyste, comme
beaucoup de fonctionnaires. Il a été colonialiste, comme tous les Français.
Puis, il est devenu résistant, puis anticolonialiste », suite á la
lecture des « Carnets au Congo », d´André Gide, et surtout,
ministre des colonies, il a pu tâter la réalité du fait colonial sur le
terrain.
§39 Anicet
LE PORS : » Le PC était le premier parti de
France. Mais il redoutait son isolement. La candidature de François
Mitterrand lui convenait. Il avait voté NON, au référendum de 1959 ».
Pour la présidentielle de 1965, la Gauche présentait une candidature unique,
grâce au désistement de Waldeck Rochet. De plus, « il appartenait á une
formation sur le déclin (la SFIO), et –pour le PC- le personnage n´avait pas
d´avenir ». Rectifie, « Maurice Thorez, en 1958, réclamait déjà un
Programme Commun ». Poursuit : « Le PC avait un texte qui
s´appelait, « Changer de cap ». Ce texte deviendra « Changer
de vie », chez les Socialistes ». Constate, « c´est une
fatalité de l´histoire qui a conduit á la disparition du PC… Malgré sa bienveillance,
le PC n´a pas été récompensé… le PC s´est installé dans son déclin ». Á
l´époque, le PC avait de brillants économistes. Il était convenu d´un seuil
minimum de nationalisations, entre le PC et le PS (CERES). François Mitterrand
tiendra ses promesses : « On l´a promis, on le fait á 100% »,
et non á 51%, pour une nationalisation dite financière. « J´étais
l´expert du PC, en matière économique ».
§40 Pour
clore, citons ces quelques remarques d´Alain RICHARD. « Les institutions de
la Vème République contribuèrent á la bipolarisation de la vie
politique française, bipolarisation qui n´existait pas sous les IIIème
et IVème Républiques… Le Front Populaire est un cas á part. Il n´y
avait que des coalitions qui arrivaient au pouvoir ».
Quelques échanges encore, de ci de là, et la journée pris
fin.
PAULINE BALANCE TOUT !
§41 Vous
voulez rire ? Vrai vrai ? Alors, n´ayez pas peur. Allez voir Pauline Koehl, tous les mardis, 20h30, au
théâtre du Marais, 37 rue Volta, dans le 3ème, á Paris…
D’emblée, on est ensemble d´entrée de jeu, dans ce
one-woman show qui nous ramène á ce bon vieux rire des familles á gorge
déployée, amygdales au vent! Comme si sous l´arbre á palabre du Village
planétaire, une citoyenne du monde nous livre son cœur mis á nu, avec un humour
désopilant. Et, c´est bien connu, quand on aime, on ne compte pas les barres
de rire qui s´ensuivent.
De rouge et de noir vêtue, elle pare le romantisme
stendhalien des vertus cathartiques du rire de la Comédia avec un grand A, comme Arte ! Allez dire ! Du film culte – où d´un naufrage,
on fit un succès- qui décida de sa vocation, á l´annonce faite á ses parents,
Pauline transforme des situations potentiellement empoisonnantes en élixir de
sourires et soupirs de soulagement. « Vous voulez que je sois heureuse ? »,
s´étonne-t-elle, face á la réaction de ses parents qui ne veulent pas
contrarier sa vocation. « Mais on ne le dirait pas »,
entendez : contrariez-moi ! Il m´est impossible de rendre la
spontanéité hilarante de la verve de Pauline, « artiste engagée, mais
par qui ? Je ne le sais pas encore ».
Sa reprise de la chanson de
Zorro, « Une alcolo qui surgit dans la nuit/Court vers la biture au
galop… », pour présenter Monique, son alter ego, renvoie au sketch
d´Henri Salvador, sur le délabrement éthylique progressif et programmé d´un
gus qui n´en finit plus de s´en jeter un, et encore un, et encore un autre… Une personne rit, après
tout le monde (un peu comme dans le Curtis Mayfield live at the Bitter End sur Stone
junkie). Ou comment passer de sexy
lady, sur « Let´s get it on »,
en épave confirmée bonne á se serrer au fond de cette boite « chantent
les sardines ». Et comment qu´elle revisite le Kama Sûtra, á la
recherche de l´orgasme perdu, ou du point « G » de l´homme !
Et la scène de l´audition ? Et celle de l´aqua-bike :
« j´apprends á nager pour faire le trottoir á Venise» ! Les télé
réalités ; l´interprétation des rêves ; la prof ‘d’Anglais, et tant
d´autres situations et personnages qui vont devenir des modèles du rire de
soi pour le plaisir de l´autre.
Ce n´est jamais vulgaire, ni trivial, malgré
certains sujets. Et c´est tout á son honneur. C´est fin et subtil, délicat et
délicieux à la fois. On a presqu´envie de prendre le thé avec elle et de
faire causette. En plus, c´est elle même qui écrit ses textes, juste un rewriter.
Comme quoi, on peut être blonde, belle et bête pas du tout. Non, allez voir.
C´est vrai ! Et si vous ne riez pas, n´oubliez pas que X peut vous
porter plainte. L´éloge du rire, ça ne blague pas !
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