jeudi 2 juin 2016

BLOG N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX



BLOG N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX

By Henri KALA-LOBÈ

SOMMAIRE :

LEGALIZE IT
DE la FEUILLE de COCA á la BOISSON
L´OFFICE des NATIONS UNIES contre la DROGUE et le CRIME §17 á 58
L´OPIUM en 2012 
LE SALAIRE de MÊME PAS PEUR MÊME PAS MAL
PARADIS ÉPERDUS FISCALEMENT
FLOU FISCAL PARADISIAQUE
-TWO-PAK NOUVEAU MAIRE de LONDRES

§1 Il ne devait plus y avoir de stock options, Parapluies dorés et autres gâteries du genre. Les banquiers –et non les braqueurs-, si sages et avisés ne devaient plus payer ces amendes mirobolantes et mirifiques, de 1 á 12 Mrds $, dues aux Subprimes cf blog N° 23. Pieux vœu, pour miroir aux alouettes. Pour preuve, la Société Générale n´a plus besoin de la Bande á Bonnot pour faire la une des journaux. Hé hé…
Mrd= milliard M= million


                                                                              La carte des paradis fiscaux

§2 Quant aux salaires annuels des PDG -on reste dans le mirobolant et le mirifique- qu´on multiplie par 2 (en M/an) pour respecter "la (?)" grille salariale internationale, nonobstant la conjoncture, la conjecture est grillée cash d´avance. Le salaire de la peur d´un prolo ne sera jamais multiplié par deux, malgré les barèmes internationaux de la lutte finale. Ce qui n´est pas classe. En plus, cela reviendrait moins cher, et serait donc plus productif et chouette. Et non ! D´aucuns préfèrent s´entêter á s´enticher á tirer les gros salaires vers le haut, tandis que d´autres enfoncent les petits salaires vers le bas. La médiocratie. Petits joueurs de baby foot, va ! Alors que la lutte contre les paradis fiscaux est un enfer pavé de bonnes intentions, nous préférons œuvrer pour le "Legalize it", et casser l´industrie carcérale du deal pour l´idéologie apaisante du Calumet de la Paix. Hugh !

§3 Marche arrière toute ! Les 60´-70´, funky soul man beatnik hippy, qui prétendaient partager les paradis terrestres, artificiels et naturels, pour tous, all flower power to the People, n´auraient donc servi á rien ? C´est ça Legalize it. Pas comme pour l´alcool, après la Prohibition, qui n´a jamais été un frein pour la Prostitution. Cela créa plus d´argent pour la Puissance Publique, au lieu d´impunément super-enrichir les bootleggers. D´où cette cultissime punch line de Daisy Buchanan, dans "the Great Gastby" (Gatsby le Magnifique, en français) : "les femmes riches n´épousent pas les hommes pauvres, Jay Gatsby". Donc, au lieu de legalize it, on interdit, on dénigra et on créa le deal, pour égarer les forces vives de la Nation dans les geôles et la gnôle, comme délinquants de droit commun, et non pour délit d´opinion. Au lieu que cela ne sonnât le glas du crépuscule des crapules, ce fut le début de la fin pour l´idéologie. Alors, on saupoudrât les « Tié-Quart » des mégalopoles du Quart Monde, á l´instar des bas-fond du lumpenprolétariat des capitales développées, des senteurs du deal comme étant les starways to heaven des sentiers de la gloire sociétale sur laquelle tant s´étalent-eu. 
§4 Le plus drôle, c´est que si on compare le nombre de paradis fiscaux qui existaient dans les 60´-70´, par rapport á nos jours joyeux, c´est plus que l´embellie ! Quel rapport, quel lien entre la drogue, á légaliser, et les paradis fiscaux, á interdire ? C´est que beaucoup d´argent, énormément d´argent circule dans ces deux secteurs d´activités illégales –mais pas de la même façon-, qui profitent á très très peu de personnes, au détriment de tant d´autres, beaucoup d´autres, sacrifiées sur l´autel du veau d´or du bûcher des vanités vénales de certains vilains vantards, en col blanc ou sans faux col, qui se prennent pour les cadors des dortoirs du désespoir de l´humanité toute entière sur cette terre. 
LEGALIZE IT
§5 Tout a commencé par la célèbre attaque d´un grand punch-liner man frenchy : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers !" (sur le joint, oublia de retranscrire le scribe de l´époque). Et pour cause… L´Europe, génocidaire et arrogante, après avoir dépouillé, non sans quelques retentissants massacres, ( cf. Cortez chez les Incas in blog n° 36 « Inca de coups durs »), les Indiens d´Amérique du Sud de leur or, cacao et autres, décima ceux du Nord á l’eau-de-feu en retour récompense de la découverte de la pomme de terre -futur hachis Parmentier- et mieux les hacher menus ensuite, avant de finalement les parquer. Ces criminels Caucasiens découvrant les conviviales vertus du Calumet de la Paix, puis de la Feuille de Coca, chevauchèrent alors dans la Vaste Prairie du Grand Manitou, bien avant que les junkies des 70´ne "ride the White Horse of King Heroin ´till to Hell".
§6 On sait qu´une sœur –ou cousine germaine- de la Reine Victoria, très excentrique (elle, pas la reine), eut la lumineuse idée de faire introduire les essences dudit Calumet dans les hôpitaux so british de Sa Majesté, afin de déstresser et détendre les malades, prélude aux soins palliatifs, et á l´usage médical des plantes médicinales en milieu clinique. Sans notion de deal aucune…. 
§7 La littérature « fantastique » british, du XIXè siècle, abonde en ces substances. Du brave Sherlock Holmes, tirant inconsidérément sur sa pipe (´y´avait quoi dedans ?), au point d´inquiéter cet élémentaire Dr Watson. Á la loufoque chenille, d´"Alice aux pays des merveilles", fumant 1000 et une pipes á la fois ; á la fée Clochette, de Peter Pan, et sa poudre d´escampette blanche pour voler (bien avant "I believe I can fly"), au champ de gentils coquelicots –pavot de bonnes intentions- du Magicien d´Oz, il y a de quoi faire dans cette littérature pour enfants ! Du coup, on peut légitimement regarder "le Champ aux coquelicots" que Vincent Van Gogh peignit, en 1889, d´un œil plus averti, Jean-Christophe.
§8 Sur le plan politique,  il y eut d´abord les Deux Guerres de l´Opium, fin XIXe-début XXe siècle, provoquant la Révolte de Boxers, puis la chute et la fuite du Dernier Empereur de la Cité Interdite, avant que l´impérialisme british ne fasse chuter l´Empire du Milieu, en inondant la Chine de fumeries d´opium. Certains sujets so british de Sa Majesté s´enrichiront de ce trafic lucratif. De même, pendant la Guerre d´Indochine, un officier de la Légion française racontait, en dédicace á ses potes, comment ils se faisaient des thunes, vu et su la maigreur de leur solde, avec les barons locaux de l´opium, qui n´avaient pas la logistique aérienne nécessaire pour transporter rapidement –et beaucoup- la came … C´était sur la Chaine Sénatoriale, fin 2015… Sinon, vous pouvez toujours voir ou revoir « Razzia sur la schnouff », film de Henri Decoin, tiré du roman d´Auguste Le Breton (qui y joue en plus le rôle d´Auguste, l´organisateur de jeux) avec Magali Noel, Jean Gabin et Lino Ventura. Ou relire « Opium », que Jean Cocteau écrivit justement en cure de désintoxication. Ou écouter la voix sépulcrale d´André Malraux (qui créa le premier ministère de la Culture, au monde), condition humaine á elle seule, entonnant, rue Soufflot, "Entre ici, Jean Moulin !". Et les long bottom leaves de la Comté, fumées par Merry et Pipin, dans « les Deux Tours ». Bref, n´en jetez plus ! 
DE LA FEUILLE DE COCA á la BOISSON
§9 Tout comme les Américains sont les seuls ressortissants au monde dont le gentilé est celui de tout un continent, quand on parle de Coca, on ne pense qu´au diminutif de la boisson. On oublie la feuille de coca, ses usages et bienfaits socio-thérapeutiques. Le cocaïer est l´une des plus vieilles plantes domestiques au monde. Tradition de la culture andine, elle était aussi connue dans l´Égypte pharaonique antique á la négroïde antériorité. Le cocalero est le paysan producteur de coca. On l´appelle coqueo, en Argentine, pijcheo, en Bolivie, chajereo, au Pérou, et mambeo, en Colombie. 
§10 Bien sur, il existe une différence entre coca et cocaïne. La coca est un produit naturel, alors que la cocaïne est un produit chimique. Pour produire un kilo de cocaïne, il faut des tonnes (T) de feuilles de coca séchées, auxquelles on ajoute des composants chimiques tels que l’acétone ou l’acide sulfurique !
§11 La dépénalisation de la mastication de la feuille de coca, la fameuse boulette –ou acullico comme on dit au "Lèdge"- est effective depuis février 2013, grâce au soutien de la Convention Unique sur les Stupéfiants (ONU). Malgré les refus des USA, Canada, RU, Russie, Suède, Mexique, Japon, Allemagne, Finlande, Portugal, Israël, Hollande, France, Italie…
§12 Mais la Bolivie dut s´engager á fournir 100 T de feuille de coca par an, á… Coca Cola… Le plus dôle, c´est qu´avant, l´utilisation de la coca était autorisée pour le coca-cola, alors que sa consommation naturelle était interdite, le produit étant classé illicite…
§13 La confusion coca-cocaïne date des années 1860-1950, au moment où la coca fit son apparition sur les marchés mondiaux, en même temps que naissait le trafic illicite de la cocaïne. L´alcaloïde issue de la feuille de coca, dont on allait tirer la cocaïne, fut découverte par un étudiant allemand-autrichien, en chimie, Albert Niemann, en 1860. Il allait mourir peu de temps après. Les applications scientifiques de la cocaïne –qui répondaient aux fatigues et troubles névrotiques des sociétés modernes- déclencheront une fascination grandissante médicale, commerciale, mais aussi populaire pour la feuille de coca. C´est la cocamania, dés 1860.
§14 1863, Angelo Mariani, un Corse, chimiste de son état, crée le vin Mariani, élixir mélangeant  bordeaux et coca. Il fera fortune des deux côtés de l´Atlantique. John S. Pemberton, pharmacien américain d´Atlanta, addict á la morphine suite á des blessures contractées lors de la Guerre de Sécession, allait inventer la version non alcoolisée du vin de Mariani, en mai 1886, qui allait devenir le coca cola.
§15 1884, Sigmund Freud commença á utiliser –un moment- la cocaïne pour ses propriétés apaisantes : "l´euphorie propre á l´action de la cocaïne… (plusieurs fois) j´ai constaté sur moi-même la protection que la cocaïne procure contre la faim, le sommeil et la fatigue, et comment elle favorise la vigilance nécessaire au travail intellectuel.". Ite missa est ! Hé hé… Mais déjà á l´époque là même, il existait une différence entre les pro-coca (feuille naturelle) et les pro-cocaïne.
§16 1890, Arnold Kitz, grossiste allemand et agent commercial chez E.M. Merck, met au point la chlorhydrate de cocaïne, et crée la première usine de cocaïne au monde, au Pérou, en 1892 ! Les ventes de cocaïne brute rapportaient plus d´argent au Pérou que celles des feuilles de coca… En 1900, on produisait déjà 15 tonnes (T) de cocaïne brute par an, á usage médical, dont les USA étaient les plus gros consommateurs et promoteurs. 1903, les USA consomment déjà 9 T/an. On y taxe la cocaïne importée, mais pas la feuille de coca, pour favoriser la transformation américaine de la coca en cocaïne. Fin XIXè siècle,  elle est tellement en vogue et á la mode, qu´on la met même dans les cigares, cigarettes et chewing-gum ! En 1901, se tient la Conférence de Shanghai, sur l´opium. Mais dans les 50´-60´, la coca passe de produit licite á produit illicite. Le trafic moderne naitra de cette interdiction. Fin 90´, on estimait  le trafic de la cocaïne illicite á 1000 T, pour une valeur de 50 á 100 Mrds$/an. On estimait qu´il y avait 14 millions de consommateurs réguliers de cocaïne, de par le monde dont la moitié aux USA, contre 5 millions de coqueros indigènes. Et on estime á 200 millions le nombre de consommateurs de cannabis dans le monde…

OFFICE  NATIONS UNIES contre la DROGUE et le CRIME
§17 Octobre 2013, Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), émit le vœu que la prochaine session extraordinaire de l’A.G. sur la drogue, d´avril 2016, marquerait un tournant dans la lutte contre la drogue.  Abondant dans le sens des délégations présentes, pour lesquelles il faudrait de nouvelles stratégies contre la mondialisation de la criminalité, Y. Fedotov indexait ainsi des réseaux de plus en plus sophistiqués et souvent invisibles, difficiles à éliminer.  "Aucun pays n’est protégé de la menace du trafic des drogues, menace à la santé, au développement et à l’état de droit". Les résolutions de cette session extraordinaire, qui s´est tenue en avril dernier, á New York, n´étant pas encore compilées, rappelons brièvement les débats de la dernière session de 2013.
§18 L´ONUDC n´a pas que la lutte contre la drogue á charge. L’ONUDC est le gardien des conventions internationales sur la drogue, la criminalité transnationale organisée, la lutte contre la traite humaine, le trafic des migrants et des armes, la corruption, les crimes commis en mer, la cybercriminalité, le trafic frauduleux des médicaments et de la propriété culturelle, la criminalité contre les animaux sauvages. En fait, lutter contre le trafic de drogue revient quasiment á lutter contre toutes les formes de trafics illégaux existant au monde.
§19 Pour le Mexique "L’ONU est l’unique institution capable de mettre en œuvre des stratégies susceptibles d’aider à gagner la bataille contre la criminalité organisée"
§20 Pour la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la criminalité transnationale organisée et le trafic des stupéfiants sont des entraves majeures à la réalisation des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement).
§21 Pour la Jamaïque -Communauté des Caraïbes (CARICOM, 14 états + 6 états associés)- "le combat contre le crime est un combat en faveur du développement humain". On ne peut dissocier la promotion du développement de la prévention du crime. - Qualifie d’"historique"  l’adoption du Traité sur le commerce des armes (ATT) -le Costa Rica souhaitait son application immédiate, sans attendre les 50 ratifications nécessaires- pour résorber l’afflux d’armes légères et de petit calibre, qui contribuent au cycle –Sisyphe- insidieux du crime, de la pauvreté et du sous-développement. Les réseaux criminels ont davantage de ressources que certains États.
§22 "La Corne de l’Afrique est inondée d’armes qu’elle ne produit pas", dénonce le Kenya, invitant la communauté internationale á "faire plus" pour endiguer le flot d’armes légères et de petit calibre, tremplin pour les activités terroristes, en s´appuyant sur le Traité sur le commerce des armes (ATT). Mais la priorité reste la lutte contre la pauvreté.
§23 D´autres délégations, comme le Japon et l’Algérie attirèrent l´attention sur l’abus des précurseurs et des drogues synthétiques.
§24 Yuri Fedotov, rappelant le budget 2014-2015 de l´ONUDC, á 693,9 M$, dont 45,6 M$ de budget ordinaire et 648,3 M$ en apports extra-budgétaires, dont plus de 90% réservées à des tâches spécifiques ne reflétant pas toujours les priorités des organes de décisions, met en avant la nécessaire promotion de l’appropriation locale et de la responsabilité mutuelle entre les pays et les régions, en partenariat avec les organisations multilatérales et la société civile. 
§25 Pour la Malaisie -Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN, 10 pays)- la coopération entre toutes les parties prenantes est nécessaire pour lutter contre la criminalité transnationale organisée. En matière de contrôle des drogues, "il vaut mieux prévenir que guérir". Les ministres des finances de l’ASEAN se réunissent régulièrement autour de l´Accord sur les douanes, pour lutter contre le trafic des stupéfiants et des substances psychotropes. La vulgarisation des programmes de développement alternatifs est également de mise, pour débloquer les problèmes de fond liés à la culture de la drogue en milieu rural. Il existe ainsi quatre centres á Bangkok, Manille, Kuala Lumpur et Singapour.

Afficher l'image d'origineFruits du Cocaïer
§26 Pour l´Angola -Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, 14 états)- l’énorme traite des personnes demeure une grande préoccupation dans la région, de même que le trafic des drogues qui continue à poser des menaces considérables. La criminalité transnationale organisée et le trafic des stupéfiants constituent des entraves majeures à la réalisation des OMD. 
   
§27 L´Union européenne (28 états), quant á elle, s´alarme des liens croissants entre la criminalité transnationale organisée, la corruption, le terrorisme international, le trafic de stupéfiants, la cybercriminalité, le crime maritime, la contrefaçon. Mais la traite des êtres humains constitue l’une des manifestations les plus odieuses de la criminalité organisée.
§28 Pour le Bélarus -Communauté d’États indépendants (CEI, 9 états)- la constitution d’une base de données sur la criminalité sous toutes ses formes s´imposait au niveau régional. Des conventions ont été adoptées (sur les armes et explosifs notamment). Cependant, la lutte contre la corruption serait impossible sans une réglementation et une coordination sur les avoirs et les opérations financières et bancaires. La traite des personnes doit faire l’objet de davantage d’attention, vu et su les demandes aux fins de greffes d’organes, de tissus et de cellules humains.
§29 La Fédération de Russie, insiste sur le danger des drogues de synthèse dont la production a augmenté de 40%.
§30 Le Liechtenstein rappelle que la lutte contre la corruption devrait être l’une des priorités, cf. la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC).
§31 La Chine plaide pour une mise en œuvre renforcée de la Convention contre la criminalité transnationale organisée et de la Convention contre la corruption. -Appelle á plus de coopération internationale dans la lutte contre les stupéfiants, la cybercriminalité, le trafic illicite de biens culturels, les nouvelles substances psychoactives et le trafic de drogues sur Internet.
§32 Le Qatar, pour lutter contre la drogue et le crime, a créé l’Organisation qatarie pour la protection humaine et l’Organisation pour la lutte contre la traite des êtres humains.
§33 Israël a développé un module d’entraînement unique en son genre pour les professionnels des pays en développement dans la lutte contre le trafic de drogues. Mais "L’engouement croissant pour les nouvelles substances psychoactives, particulièrement auprès des jeunes, est une source de vive préoccupation pour Israël". Vendues dans plus de 3 500 magasins à travers le pays, "elles sont modifiées à une vitesse telle que les normes de régulation et nos efforts pour les mettre en œuvre accusent toujours un retard". La lutte contre le blanchiment de l’argent et la promotion de la coopération judiciaire sont au cœur de la réponse au trafic de stupéfiants.
§34 L’Afrique du Sud se bat contre le trafic de stupéfiants, la corruption et la contrebande de cornes de rhinocéros. –Dénonce "En 2013, près de 700 rhinocéros ont été tués…". -Déplorant la disparition à une vitesse alarmante d’espèces protégées, souhaite l’élaboration d’un nouveau protocole à la Convention de Palerme, contre le trafic illicite d’espèces en voie de disparition. La criminalité transnationale organisée est un sérieux obstacle dans la réalisation des OMD.
§35 Le Kenya s´inquiète de ce que l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique voient augmenter le trafic illicite des stupéfiants destinés à l’Europe et à l’Asie. Les témoignages d’anciens membres de groupes terroristes révèlent qu’ils ont souvent été recrutés et endoctrinés en échange de promesses d’argent ou d’un repas quotidien. Leurs trois sources de financement identifiées sont : le trafic illicite d’ivoire, le détournement des transferts de fonds et de l’aide humanitaire. PLUS 16 000 DÉFENSES D´ÉLÉPHANTS FURENT BRÛLÉES AU KENYA, en avril dernier. Plus de 8 000 éléphants ont ainsi été massacrés par les braconniers.
§36 Sans être producteur, consommateur de drogues ou pourvoyeur d’armes, le Nicaragua est victime de ces crimes du simple fait de son emplacement géographique. Malgré une aide internationale limitée, le Nicaragua a accompli des progrès dans la sécurité de ses ports, empêchant la circulation de 300 T de drogues, par an. 
§37 Pour la Malaisie, la criminalité transnationale organisée menace la stabilité et la sécurité des nations, entravant leur développement social, politique et économique. "La consommation et le trafic des stupéfiants sont notre ennemi numéro un". La prévention est la meilleure façon de lutter contre ce phénomène.


§38 Le Mexique, quant á lui, tire ce triste et sinistre constat. Les politiques entreprises jusqu’à présent ne se sont pas avérées assez efficaces puisque la criminalité transnationale organisée et le commerce des stupéfiants n´ont fait que prospérer. Le problème mondial de la drogue continue d’être un défi pour la communauté internationale. Affectant la vie de millions d’individus et de familles, il devient une menace majeure á  la survie de certains États.  
§39 Au Nigéria la lutte contre la production, la culture, la distribution, la possession, ainsi que l’usage illicite de drogues est une priorité. L’Agence nationale de lutte antidrogue a déjà fait détruire près de 2 000 hectares de plantations de cannabis, et fermé des laboratoires de production de métamphétamines.
§40 La position des USA étonne : "tous les États ont l’obligation de protéger leurs citoyens des méfaits des crimes organisés"Il n’est pas nécessaire d’emprisonner chaque personne qui enfreint la loi parce qu’il ou elle possède des drogues, mais il nous appartient de démanteler les grandes organisations criminelles qui tirent des bénéfices proches du produit intérieur brut (PIB) de certains pays. Pour combattre la traite des êtres humains, la cybercriminalité, les crimes contre l’environnement et le blanchiment d’argent, la coopération internationale est essentielle. "les USA ne prétendent pas avoir le monopole des solutions et restent ouverts à toute proposition raisonnable".
§41 Au Japon, la lutte contre la traite des personnes, dont les femmes et les jeunes filles sont les principales victimes, est l’une des priorités nationale. L´édification d’une société "qui permettrait aux femmes de briller" devrait être l’un des buts poursuivis par la communauté internationale. S´agissant des nouvelles substances psychoactives, il importe de renforcer le contrôle des précurseurs chimiques, ingrédients indispensables à leur préparation.
§42 La République de Corée avance le principe de responsabilité commune et partagée entre les divers acteurs. Pour contrecarrer les réseaux de blanchiment d’argent, la communauté mondiale devrait se pencher sur les sources financières des délinquants par le traçage et la confiscation de tous les biens illégalement acquis
§43 Singapour connaît un des taux de criminalité les plus faibles au monde, grâce á une politique de tolérance zéro maintenue et agrémentée d´une approche intégrée à volets multiples avec la loi, l’éducation, le traitement, la réhabilitation, la prise en charge et la réintégration des anciens toxicomanes. Il faut commencer par une éducation préventive dans les écoles, avec les partenaires associatifs. Singapour, qui n’est pas producteur de stupéfiants, n´en est pas moins pour autant une plaque tournante. En 2012, 85% des amphétamines saisies dans le pays étaient destinées à d’autres pays. 
§44 La Thaïlande se penche sur la corrélation entre État de droit et développement durable. "Nous devons promouvoir l’intégration du principe de l´État de droit dans les processus de réalisation du développement durable". Il faut intégrer la prévention du crime, en particulier les assassinats de femmes et de jeunes filles, dans le programme post-OMD
§45 La Bolivie souligne la responsabilité partagée de tous les pays, producteurs, de transit et consommateurs, dans la lutte contre la drogue. -Explique sa nouvelle politique autonome qui a permis de faire des saisies bien plus importantes que lorsque les services américains opéraient sur son territoire. -Réduit les cultures de coca sans occasionner des morts et des blessés. -Délimite des zones licites de production : aucune récolte de plante n’est tolérée dans les parcs nationaux ; et la réduction de la culture du coca se fait dans le plein respect de la Terre nourricière, c’est-à-dire sans recours aux pesticides. La Bolivie a réduit de 12% les surfaces cultivées. -Plaide pour la pratique ancestrale et millénaire de la culture et de la mastication de la feuille de coca. -Rappelle sa réserve à la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 relative au droit de mastiquer la feuille de coca et de l’utiliser à des fins médicinales sur son territoire. La communauté internationale a réparé cette injustice contre une tradition ancestrale. La Bolivie a repris sa place, en tant qu’État partie à cette Convention, amendée par le Protocole de 1972.  

 Fleur de pavot á Opium

§46 Pour le Venezuela, la prévention du crime et la justice pénale ont un lien direct avec le développement durable, la qualité de vie, la démocratie et le respect des droits de l’homme. Un fonds national a été créé pour financer la prévention, le traitement, la réhabilitation et l’intégration sociale pour les utilisateurs de substances licites et illicites.  -Lutte contre le détournement de produits chimiques précurseurs. Toutefois, la responsabilité principale du problème mondial de la drogue revient aux grands centres de consommation. -Rappelle que l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) est le seul habilité à contrôler l’application des traités internationaux pertinents.
§47 La Colombie rappelle que la recherche d´efficacité quant aux politiques des pays dans la lutte contre la drogue, ne doit pas occulter les questions prioritaires du développement durable. La lutte contre la corruption à tous les niveaux constitue une des grandes priorités nationales.
§48 L´Inde, luttant contre les nouvelles substances psychoactives et le détournement de produits chimiques précurseurs, note avec préoccupation que le trafic des stupéfiants servait à financer le terrorisme et d’autres formes de criminalité transnationale organisée. -S’inquiète de l’augmentation de la traite des personnes au niveau mondial et de l’émergence de la cybercriminalité, de la fraude, des vols d’identité et de leurs liens avec d’autres activités criminelles et terroristes.
§49 Pour l´Algérie, le développement économique et social, la lutte contre la pauvreté sont la meilleure des préventions contre la criminalité transnationale organisée. "Nous devons  promouvoir des politiques de développement alternatif intégral et durable dans les pays producteurs pour offrir une alternative économiquement viable aux cultivateurs". Les soucis auxquels font face certains états du Sahel, dus aux frontières longues et poreuses, facilitent les activités des groupes terroristes, le trafic d’armes, de drogues et de personnes. "Nous restons mobilisés dans notre lutte contre un autre défi majeur auquel fait face la communauté internationale aujourd’hui, en l’occurrence le phénomène de paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d’otages", plaidant pour la criminalisation de cette pratique.
§50 La République arabe syrienne ne connaissait pas la traite des personnes. En 2010, une législation spécifique contre le trafic  d’enfants et de jeunes filles -dans les camps de réfugiés notamment- a été adoptée. Nombre de Syriens ont ainsi vendu leurs organes à des entités illégales. -Dénonce la présence de mercenaires et de membres d’Al-Qaida venant de plus de 83 pays, d´où trafic d’armes, blanchiment d’argent, formation de mercenaires. 
§51 Les Maldives ont renforcé leur vigilance depuis l’émergence des réseaux de criminalité organisée en lien avec les pirates somaliens. Bien que ne produisant pas de drogue, des quantités importantes de cocaïne sont rejetées sur les plages des Maldives. Les gangs sont de plus en plus nombreux. La corrélation entre l’usage, la vente de drogues et la violence des gangs est évidente. Un tribunal spécial chargé de traiter tous les dossiers liés à la drogue a été créé en 2012. 
§52 Le Pakistan a promulgué une loi sur la prévention et le contrôle de la traite des êtres humains. (sauf qu´une loi pakistanaise, de 2016, autorise l´homme á battre la femme…) L’application stricte de la loi et le développement de cultures alternatives a permis au Pakistan d´éliminer la culture de l’opium. Mais le Pakistan continue de souffrir en tant que pays de transit.  
§53 La Turquie insiste sur la lutte contre la traite des êtres humains, "forme moderne de l’esclavage". Elle doit se poursuivre de manière rigoureuse, tout en se concentrant sur la protection des victimes et de leurs droits. 
§54 La Géorgie initie de grandes réformes judiciaires. Plusieurs organes étatiques travaillent á l´adoption d’un code pénal spécial réglementant tous les aspects de la justice juvénile. Il est aussi question de créer un mécanisme effectif et juridiquement contraignant pour combattre les flux illicites d’armes.
§55 Pour l´Érythrée, la traite des personnes n’est pas seulement motivée par l’appât du gain des réseaux criminels. Cela peut aussi viser à déstabiliser un pays en le privant de ses jeunes et de ses ressortissants les plus éduqués.  
§56 Le Guatemala avoue souffrir de la traite des personnes, du trafic illégal des migrants, du trafic sexuel et d’autres délits.  
§57 Pour le Myanmar, le trafic illicite des stupéfiants entraîne, inévitablement, le blanchiment d’argent et d’autres crimes graves. C’est un défi socioéconomique majeur pour l’humanité. Ce trafic menace le droit des populations à aspirer à une qualité de vie décente. Conscient du danger, le Myanmar a pris des mesures conduisant à la destruction de milliers d’hectares de champs d’opium, en 2012, (3 fois plus qu´en 2011), pour prouver sa détermination à combattre ce problème. Le Myanmar travaille avec l’ASEAN pour éradiquer  la drogue.
§58  Rappelons deux zones mythiques de culture de la drogue, dans les 70´ : le Triangle d´Or de Vientiane, Laos et Thaïlande, et, le Croissant d´Or, Afghanistan, Iran, Pakistan. Il ressort quand même de cette session de l´ONUDC, 2013, que la traite humaine, n´est plus seulement négrière, comme au bon vieux temps d´avant les colonies. Elle s´est contagieusement répandue dans le monde entier. Et les femmes sont encore et toujours les premières victimes. 

 L´OPIUM en 2012
§59  L’Afghanistan continue de truster la pool position. La superficie totale des cultures de pavot à opium y est estimée à 154 000 hectares, + 18 % par rapport à 2011. La production d’opium a chuté de 36 % en 2012, à 3 700 tonnes, suite á une maladie touchant le pavot à opium et des conditions météorologiques défavorables. Avec plus de 58 000 hectares, l’essentiel de la culture du pavot à opium en Asie du Sud-Est se trouve en République démocratique populaire Lao et au Myanmar. Le Mexique reste le plus gros pays producteur de pavot à opium des Amériques.
§60 Depuis 2011, les saisies mondiales cumulées de morphine et d’héroïne ont augmenté d’environ 50 %, malgré une tendance décroissante de la production, de 2007 á 2010. Alors que la consommation de l’héroïne baisse ou se stabilise en Amérique du Nord, Europe centrale et occidentale, les marchés de l’héroïne sont en croissance dans certaines parties d’Afrique et d’Asie.
COCAINE
§61 La Colombie a longtemps été le premier pays producteur de cocaïne, 776 T/an (2005). Mais en 2009, les statistiques de l'ONU indiquent que le Pérou produit 45,4 % de toute la cocaïne produite au monde, la Colombie 39,3 % et la Bolivie 15,3 % du total. Fin 2008, le marché européen était estimé à 34 Mrds$, le marché américain à 37 Mrds$.
§62 La culture illicite mondiale du cocaïer est restée, en 2011, pour le monde entier, aux niveaux de 2010, environ 155 600 hectares et entre 776 et 1 051T. La répartition géographique des saisies n’a pas changé Julio. Les grandes régions productrices et de transit les Amériques du Sud, Centrale et les Caraïbes, représentent 71 % des saisies mondiales en 2011 (74 % en 2009). L’Amérique du Nord et l’Europe représenté 28,7 % des saisies de cocaïne au niveau mondial.
CANNABIS
§63 C´est la substance illicite la plus consommée au monde. L’herbe de cannabis (marijuana), étant relativement facile à produire, la demande est souvent satisfaite par la production locale. L’Amérique du Nord compte toujours pour plus de la moitié des saisies d’herbe de cannabis au monde, essentiellement au Mexique et aux États-Unis d’Amérique. De grandes quantités sont saisies également en Amérique du Sud et en Afrique. Au contraire de l’herbe de cannabis, la production de résine de cannabis se concentre dans un petit nombre de pays, impliquant des flux plus différenciés, au Maroc et en Afghanistan notamment. 
Afficher l'image d'origineFeuille de cannabis

§64  Entre 2001 et 2009, les saisies mondiales d’amphétamine ont suivi une tendance générale à la hausse, due en partie á l’augmentation des saisies de Captagon, au Proche et Moyen-Orient, Asie du Sud-Ouest. Elles ont dépassè celles effectuées en Europe. Le Captagon est la drogue des terroristes, tout comme pendant la 2èmeGM, il y avait la drogue des soldats nazis.
§65  Les niveaux de saisies de méthamphétamine furent stables jusqu’à 2008. Mais la quantité annuelle de saisie au niveau mondial augmenta rapidement en 2011, atteignant plus du triple du niveau de 2008. Dernièrement, le marché mondial de la méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), communément appelée “ecstasy”, a connu un net déclin, les saisies mondiales chutant à 3,5 T en 2011, après avoir culminé en 2007.

§66 Ces chiffres donnent le vertige. On ne comprend toujours pas pourquoi “ON” ne légalise pas. Á qui profite le crime? Hé hé… Il y eut ce docu´, sur une célèbre chaîne cryptée, oú Bill Clinton, membre actif d´une assoc´pro Legalize it (avec d´autres ex-présidents sud-américains), fait part de son erreur d´avoir continué -au nom du principe de la continuité des actes de l´exécutif - la lutte contre les narcotrafiquants, entamée par G.W. Bush père. À partir du moment oú le cow-boy de Bush père déterrât le tomawak de guerre contre les narcotrafiquants, le trafic s´est intensifié, á l´aune de la violence meurtrière et destructrice qui caractérise ce milieu. Le fait de déclarer la guerre aux narco-traficants, cela a survalorisé ce trafic. Les prix se sont envolés, il y en a eu de plus en plus, comme il y a eu de plus en plus de morts. Les sommes en jeu sont considérables. Pour preuve, cet article d´un quotidien francilien á grand tirage, difficilement taxable de gauchiste et de pro legalize it. On y estimait les revenus du cannabis marocain, rien que sur la seule Île-de-France, á 14 Mrds€/an ! Plus quelques milliards –d´euros- sur place, au bled… Cela fait depuis 2009, que Mohamed VI cherche á légaliser. Mais le Parlement traîne des pieds… Y‘aurait-il un bizness du deal concomitamment à celui de la répression ?Legalize it ! Hé hé.

LE SALAIRE DE MÊME PAS PEUR MÊME PAS MAL

§67 Avec un "petit" salaire annuel de "pétit" joueur de baby foot, á 2,7 M€, en 2014, le PDG de PSA Peugeot-Citroën, Carlos Tavares smashait en dessous du filet au volley, alors que son homologue de chez Renault, Carlos Ghosn, smashait lui amplement au dessus du filet à 7,2 M… Sans compter son double salaire de patron de Nissan qui l’amène tranquillement à plus de 15 M de revenus par an ! Hé hé… Donc Carlos Tavares touchera 3,23 M d´euros, en fixe et variable + 2,01 M d´euros en actions de performance, pour 2015…

§68 Les gueux de prolos connaissent, eux, un smic á 1 466,62 € brut. Il était de 1 457,52 , en 2015. D´où une hausse de 9 euros par mois… c´est trop, n´en jetez plus.  On estime le SMIC net mensuel à 1 144 €, en 2016.
Le salaire de Don Carlos T. ne représente qu´un peu plus de 3 000 fois le smic. C’est-à-dire que son salaire -de 5 M- emploierait plus de 3 000 personnes. Quant au 15 M€/an de Don Carlos G., il ne s´agirait que 10 000 gueux de smicards braillards, travaillant inutilement.

§69 Quant á la Société Générale, (qui s´est enfin débarrassé de la mauvaise image de marque de la Bande á Bonnot, qui lui collait á la peau), la Commission de Bruxelles vient de lui faire une petite fleur. L´amende infligée pour le trucage des taux de change Euribor, qui était de 445,88 M€, passe á 228M€. Et, cerise sur le gâteau, la Commission va même remboursée 218,66 M€ á la Sté Grle, en mode Madame Sans Gêne…

PARADIS ÉPERDUS FISCALEMENT
§70 Mardi 5 avril, 20h55, sur France2, "Cash Investigation" révèle 11,5 millions de données top secret du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, scannées par 380 journalistes du monde entier, l’iconoclaste Consortium International des journalistes d’Investigation (ICIJ), pendant un an. Les fameux "Panama Papers". Il ressort : qu’une employée gère seule 11 000 sociétés écrans… Que la Banque Edmond de Rothschild a 142 sociétés écrans. ... Il faut voir "l´interview" d´Elise Lucet, avec la baronne Ariane de Rothschild, lors d´une conférence à Paris, en marge de la COP21… Qu’un proche de la fifille-á-son-papa-et-tata-á-sa-nièce, Frédéric Chatillon, déjà mis en examen en Douce France, a fait évader dans les 300 000€. Que Michel Platini a là-bas une société offshore, en compte avec une banque suisse. Et qu´il faudrait plus d´un quart de siècle pour éplucher toutes ces données… Hé hé.
§71 Ajoutez y l’étude des 3 Mousquetaires du Développement, CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France, Secours Catholique-Caritas France, sur les liaisons sulfureuses entre les paradis fiscaux (ParFisc´) et le Club des 5 (C5) plus grandes banques françaises, BNP Paribas, BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Epargne), Société Générale, Crédit Agricole et Crédit Mutuel–CIC, hé ben,  il s´en passe des belles !

PARENTHÈSE La directive européenne sur la protection du "secret des affaires" vient d´être adoptée à une très très large majorité par le Parlement européen, comme en réponse aux "Panama Papers", au grand dam des journalistes, lanceurs d'alerte, ONG et syndicalistes. "En plein scandale des Panama Papers, l'urgence n'était pas de protéger les secrets d'affaires, mais bien les lanceurs d'alerte," s´exclame Pascal Durand, eurodéputé des Verts. Initiée en 2013 par Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, cette directive vise á lutter contre l'espionnage industriel et á protéger l'innovation. Tollé général et levée de boucliers de nombreuses organisations syndicales et ONG, qui se font du mouron pour le respect des libertés fondamentales. Son adoption intervint avant l'ouverture du procès, à Luxembourg, en avril dernier, du lanceur d'alerte Antoine Deltour et d´autres, à l'origine des révélations "LuxLeaks", inculpé pour divulgation de documents confidentiels sur la fiscalité des multinationales au Luxembourg. FIN PARENTHÈSE
§72 Suite á la loi bancaire de 2015, le C5 a publié ses activités et impôts payés dans le monde entier. Le C5 fait le 1/3 de ses bénéfices dans les ParFisc´, pour le 1/4 de ses activités, le 1/5éme de ses impôts, avec le 1/6éme de ses employés. Le C5 y déclare le 1/3 de ses bénéfices internationaux. Le Luxembourg –pays membre fondateur de l´UE- valide 11 % de ces bénéfices. Les activités du C5 sont 60 % plus lucratives dans les ParFisc. Á volume d’activité égal, les activités de la Sté Grle y sont 4 fois plus rentables. Les salariés du C5 y sont 2,6 fois plus productifs. En Irlande, paradis de la productivité, un salarié de BPCE fait 1,8 M€/an, 31 fois plus que la moyenne des salariés du groupe. Dans 34 cas, le C5 a des filiales offshore, sans effectif aucun.  Aux Iles Caïmans, le Club des Cinq a 16 filiales, sans salarié, pour 45 M de bénéfices déclarés. Quant aux activités de banque de détail, le Crédit Agricole y compte 4 fois moins de banques de détail que nulle part ailleurs. Á taux de profits égaux, le C5 y paye deux fois moins d’impôts. Dans 19 cas, le C5 paie zéro euro d’impôt bien qu’y déclarant des bénéf´.  Mais que fait Zorro ?
§73 Pour Manon Aubry, Oxfam France : "l’évasion fiscale représente pour la France un manque à gagner compris entre 40 et 60 Mrds par an".  "Il est désormais temps d’étendre l’obligation du reporting public à l’ensemble des multinationales", ajoute Lucie Watrinet, CCFD-Terre Solidaire.

FLOU FISCAL PARADISIAQUE

§74 La définition des ParFisc´ est d´un flou édénique. Nombre de gueux oublient que dans argent, il y a Art et Gent. Hé hé… Donc, c´est celle de l’OCDE, axée sur la question fiscale –et pour cause- qui sert de référence, depuis le G20 d’avril 2009.  Paradis fiscaux : là où le régime fiscal est faible ou inexistant ; judiciaires : l´application des règles de justice y est très laxiste ; réglementaires : les règles de prudence financière y sont quasi-inexistantes. Leur nombre a doublé depuis les 70´; il en existe une soixantaine, de nos jours. 

§75 50% des flux financiers et commerciaux mondiaux passent par les ParFisc´. 71% des investissements directs étrangers (IDE) de la Chine viennent de 5 ParFisc´: British Virgin Islands (BVI), Singapour, Hong-Kong, Îles Caïmans, Île Maurice. Sur la dernière décennie, 43% des IDE de l’Inde viennent de l’Ile Maurice. Le 1er exportateur de bananes de l’Union Européenne, c’est l’île de Jersey. Les 50 premières entreprises européennes logent en moyenne 117 filiales chacune, dans les ParFisc´. 37% des fonds spéculatifs du monde sont installés aux Caïmans, 27% au Delaware, 7% aux BVI. Mais la majorité des fonds des îles sont en fait gérés depuis l´East Coast yankee. Un salarié des Bermudes est 46 fois plus rentable que la moyenne des salariés du monde. Et il n´y a que 34 sociétés par habitant aux BVI…

§76 800 Mrds annuels -en moyenne- de flux financiers illicites "s´évaporent" des pays en voie de développement (PVD, par opposition au PTD pays toujours devant, hé hé), dont 3 à 5% dus à la corruption, 30 à 35% aux activités criminelles, 60 à 65% à l’évasion fiscale. Le manque à gagner -par an, en recettes fiscales- est d’environ 250 Mrds€, pour les PVD. Glencore, matières premières, a fait perdre à la Zambie -dont il exploite le cuivre- près de 132 M de recettes fiscales en une seule année. La sucrerie d´Associated British Food, aurait privé la Zambie –décidemment- de 20 M, depuis 2007. Le brasseur SAB Miller, aurait économisé dans les 21,5 M d’impôts sur le continent africain. L´évasion fiscale des multinationales priverait les PVD d’au moins 125 Mrds/an. Ajoutez les impôts non perçus sur les riches particuliers de ces mêmes pays, entre 90 et 125 Mrds par an, c´est entre 215 et 250 Mrds€, par an, qui disparaissent dans le Triangle des Bermudes  des  ParFisc´.  Plus de deux fois l’aide publique au développement des PTD, plus de six fois le montant nécessaire annuellement, pour lutter contre la faim dans le monde, selon la FAO, 50 Mrds$.

 

§77 En fait, les ParFisc´ ne sont qu´un des maillons très très fort  -l´autre, complémentaire, étant les places boursières (les plus gros-grands-gras black markets au monde)- de l´hégémonie caucasienne capitalistique, qui prit son essor et envol au milieu du XIXe siècle. Presque concomitamment á la découverte de l´alcaloïde issue de la feuille de coca qui allait donner la cocaïne… Le plus drôle, c´est que le crack a été  "inventé " en face de Wall Street... La différence avec le capitalisme caucasien originel du siècle de l´industrialisation européenne, c´est qu´on est passé d´une situation monopolistique, á une situation oligopolistique, due á la puissante et non violente concurrence asiatique, avec la Chine et le Japon notamment. 

§78 La différence fondamentale, entre Legalize it et les ParFisc´, c´est qu´il existe -pour la drogue- une convention internationale multilatérale, la Convention Unique sur les Stupéfiants, avec un office tenant lieu d´organisation internationale, l´ONUDC, alors qu´il n´existe toujours pas de fiscalité mondiale, sanctifiée par une convention internationale multilatérale. Il n´existe que des réseaux de conventions fiscales bilatérales internationales, modelés et validés par l´OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Ces réseaux ne font que perpétuer les zones de découpage colonial, en Afrique et en Amérique du Sud et Centrale. Ce qui n´empêchera pas les prémisses des revendications d´un nouvel ordre économique mondial, juste après la 2èmeGM.

§79 Le Traité de Versailles -qui clôt le 1èreGM- voulait que le vaincu cédât toutes ses colonies au vainqueur. Mais en 1945, il y eut contestation de cet ordre ancien établi depuis la Renaissance, où les cours européennes estimaient devoir se partager le monde, avec la bénédiction papale.
Avant, quand on parlait d´imposition á la source ou á la résidence, c´était pour éviter la double imposition, dans deux pays différents, pour un même revenu d´un unique contribuable, toujours ressortissant des PTD. Après les mouvements d´indépendance -qui suivirent la Conférence des Non Alignés, Bandoeng 1955- les PTD imposeront un taux de retenue á la source (au pays de la source du revenu, généralement un PVD), qui n´excèdera jamais plus de 18% des bénéfices réalisés, et non du chiffre d´affaire. Une sorte de petite tva. Ajoutez à cela, les Codes des Investissements, toujours imposés et fixés par les PTD aux PVD, et qui dictent les conditions du développement. Celles des PTD, bien évidemment ; il s´agit de garder la main. C´est-á-dire être les plus riches en appauvrissant les autres. Vous comprendrez aisément que, dans cet ordre d´idée, un paradis fiscal n´est jamais créé par le pays de domiciliation du paradis fiscal. Mais par le pays –PTD- des futurs usagers –riches- de ce service privé particulier, pour éluder la pression fiscale des pouvoirs publics… En fait, ces PafFisc´sont les caisses noires des mirobolantes opérations boursières jamais taxées, qualifiées de hot money. Ou, de la volatilité fiscale des revenus boursiers.

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Sadiq KHAN, le nouveau maire de Londres

-TWO-PAK NOUVEAU MAIRE de LONDRES

§80 Sinon, á Buckingham, Queen Elisabeth the Second, a vu ses sujets d´électeurs londoniens lui offrir un "pak-âge" deal pour fêter ses 90 balais, á la mairie de Londres. Perfide Albion ! Pourtant tout avait bien commencé, en Douce France. Au sortir de la 2èmeGM, un Noir, Gaston Monnerville accédait á la présidence du Sénat, d´où il ne sera destitué que par un coup d´état constitutionnel, en 1969. Après un African-american -de père africain qui plus est- á la Maison Blanche, un Pakistanais devient maire de Londres. Que se passe-t-il donc de part et autre de l´Atlantique, bien des siècles après la Traite des traitres ? Obama Barak a un vrai prénom très très peu caucasien et chrétien, Hussein. Le maire de Londres, Sadiq Khan, est musulman. Chose inconcevable et impensable, en Douce France, fille aînée de l´Église, où l´on ne comprend toujours pas qu´il y a vraiment plusieurs formes d´islam. Et non de faire un mauvais remake des Croisades anti-arabes.  "Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! ". Hé hé…

 

                                                                                                                         


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