mardi 18 mars 2014

BANLIEUES BLEUES : B.B.sitter des cités

N°9


BANLIEUES BLEUES : B.B.sitter des cités

by Henri KALA-LOBÈ



Quand feu Jean-François Bizot,(boss du groupe ACTUEL-Nova radio-mag-prod), nous réunit, une après-m ´d´été dans les années 80, pour travailler sur qui allait être le projet Banlieues Bleues, comme d´hab´, d´aucuns –fayots notoires- doutaient, d´autres –warriors aléatoires- de faire des bonds. « FaFa » (Laurent Fabius) était alors –le plus jeune- Premier Ministre de la Vème République.

L´époque de SOS Racisme, Harlem Désir. Six mois plus tard, le tout premier concert de « Touche pas á mon Pote »,  place de la Concorde, avec le cachet mirobolant de Murray Head… Le plus drôle, dans le docu sur la Marche des Beurs, c´est que le seul Re-Noi visible, c´est Harlem ! De dire que SOS Racisme, c´était un coup monté pour casser ce mouvement naissant de revendications spontanées Beur urbain et antiraciste. En mode, un plan des Juifs contre les Arabes, comme la non reconnaissance de la Palestine.

Á l´époque là même, il y avait une groupe de Hip-hop-Rapp, qui s´appelait Black-Blanc-Beur

Donc, je suis sur le Neuf-Trois, avec Sarah K., ravissante bombe anatomique rousse et sexy ; elle finira au premier ministère.

L´idée ? Répertorier les lieux les plus « façons » possibles de ce qu´on appelait avec condescendance la banlieue, avant d´avoir des yeux de Rodrigue pour cette Chimène dite du Grand Paris. Donc répertorier la multi culturalité de ces lieux, et d’en informer Franciliennes-Franciliens, Françaises-Français, Françoise et François, BInéta et Mamadou, Djamila et Mohamed, Fleur de Cerisier et Fureur du Dragon (et j’en passe à des meilleures), via les musiques du monde de notre village plantaire.

Depuis, la STIF et la région I-d-F proposent maintes randonnées, promenades et ballades pour tous, dans une province où châteaux et forêts, parcs et pavillons rivalisent de richesses florales et architecturales.

La vallée de Chevreuse est toujours aussi attrayante.

La forêt de Fontainebleau, première en varappe et non en training commando para militaire ; son château, habité pendant sept siècles non-stop par des têtes couronnées.
Le canal de l’Ourcq, et ses 108 km (sur les 130 km des canaux parisiens). Sceaux, son par cet château haut lieu de festivités musicales estivales depuis des lustres.

Je ne vais pas vous énumérer ses châteaux et forêts en package-deal (Versailles, Rambouillet, Saint Cloud. Non. Mais il y a de avoir l’humeur bucolique et l’âme romantique. Il s’agit quand même de la bien nommée Île-de-France.

 Où ne coule pas que la Seine (qui ne coule pas que sous le pont Mirabeau, mais aussi la Marne et ses taxis, l’Oise et son impressionnante luminosité impressionniste.

Le problème, c’est que la prolifération des centres commerciaux ne tue pas que les petits commerces de proximité, mais aussi les distractions associatives et la vie de quartier. Le problème, c’est le maillage des cités poudrières, « formolisées » au sheet formateur de barrettes galons de la gloire des quartiers paumés, où l’on voudrait interner les politiciens –élus de la vox populi- qui validèrent la construction de pareils  clapiers répugnants, qui  déshumanisent. Banlieues  Bleues : B.B.sitter, sans tournante, s’il vous plait, les derviches n’apprécient pas ! Les cités sont parfois pas cool pour les sisters. Plus les déviances agressives, dans les transports en commun. Le blues des banlieues. Et à l’est, toujours rien de nouveau autour de Mickey-land.

Il y a encore beaucoup à faire, beaucoup à dire. D’abord, où sont les premiers (qui seront les derniers) acteurs de ce projet) ? Banlieues Bleues : au lieu de faire de la contre culture, on a fait de la récupération


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