BANLIEUES BLEUES : B.B.sitter des cités
BANLIEUES BLEUES : B.B.sitter des cités
by Henri KALA-LOBÈ
Quand
feu Jean-François Bizot,(boss du groupe ACTUEL-Nova radio-mag-prod), nous
réunit, une après-m ´d´été dans les années 80, pour travailler sur qui allait
être le projet Banlieues Bleues, comme d´hab´, d´aucuns –fayots notoires-
doutaient, d´autres –warriors aléatoires- de faire des bonds.
« FaFa » (Laurent Fabius) était alors –le plus jeune- Premier
Ministre de la Vème République.
L´époque de SOS Racisme, Harlem Désir. Six mois plus tard, le tout premier concert de « Touche pas á mon Pote », place de la Concorde, avec le cachet mirobolant de Murray Head… Le plus drôle, dans le docu sur la Marche des Beurs, c´est que le seul Re-Noi visible, c´est Harlem ! De dire que SOS Racisme, c´était un coup monté pour casser ce mouvement naissant de revendications spontanées Beur urbain et antiraciste. En mode, un plan des Juifs contre les Arabes, comme la non reconnaissance de la Palestine.
L´époque de SOS Racisme, Harlem Désir. Six mois plus tard, le tout premier concert de « Touche pas á mon Pote », place de la Concorde, avec le cachet mirobolant de Murray Head… Le plus drôle, dans le docu sur la Marche des Beurs, c´est que le seul Re-Noi visible, c´est Harlem ! De dire que SOS Racisme, c´était un coup monté pour casser ce mouvement naissant de revendications spontanées Beur urbain et antiraciste. En mode, un plan des Juifs contre les Arabes, comme la non reconnaissance de la Palestine.
Á
l´époque là même, il y avait une groupe de Hip-hop-Rapp, qui s´appelait
Black-Blanc-Beur…
Donc,
je suis sur le Neuf-Trois, avec Sarah K., ravissante bombe anatomique rousse et
sexy ; elle finira au premier ministère.
L´idée ?
Répertorier les lieux les plus « façons » possibles de ce qu´on
appelait avec condescendance la banlieue, avant d´avoir des yeux de Rodrigue
pour cette Chimène dite du Grand Paris. Donc répertorier la multi culturalité
de ces lieux, et d’en informer Franciliennes-Franciliens, Françaises-Français,
Françoise et François, BInéta et Mamadou, Djamila et Mohamed, Fleur de Cerisier
et Fureur du Dragon (et j’en passe à des meilleures), via les musiques du monde
de notre village plantaire.
Depuis,
la STIF et la région I-d-F proposent maintes randonnées, promenades et ballades
pour tous, dans une province où châteaux et forêts, parcs et pavillons
rivalisent de richesses florales et architecturales.
La vallée de Chevreuse est toujours aussi attrayante.
La forêt de Fontainebleau, première en varappe et non en training commando para militaire ; son château, habité pendant sept siècles non-stop par des têtes couronnées.
Le canal de l’Ourcq, et ses 108 km (sur les 130 km des canaux parisiens). Sceaux, son par cet château haut lieu de festivités musicales estivales depuis des lustres.
Je ne vais pas vous énumérer ses châteaux et forêts en package-deal (Versailles, Rambouillet, Saint Cloud. Non. Mais il y a de avoir l’humeur bucolique et l’âme romantique. Il s’agit quand même de la bien nommée Île-de-France.
Où ne coule pas que la Seine (qui ne coule pas que sous le pont Mirabeau, mais aussi la Marne et ses taxis, l’Oise et son impressionnante luminosité impressionniste.
La vallée de Chevreuse est toujours aussi attrayante.
La forêt de Fontainebleau, première en varappe et non en training commando para militaire ; son château, habité pendant sept siècles non-stop par des têtes couronnées.
Le canal de l’Ourcq, et ses 108 km (sur les 130 km des canaux parisiens). Sceaux, son par cet château haut lieu de festivités musicales estivales depuis des lustres.
Je ne vais pas vous énumérer ses châteaux et forêts en package-deal (Versailles, Rambouillet, Saint Cloud. Non. Mais il y a de avoir l’humeur bucolique et l’âme romantique. Il s’agit quand même de la bien nommée Île-de-France.
Où ne coule pas que la Seine (qui ne coule pas que sous le pont Mirabeau, mais aussi la Marne et ses taxis, l’Oise et son impressionnante luminosité impressionniste.
Le
problème, c’est que la prolifération des centres commerciaux ne tue pas que les
petits commerces de proximité, mais aussi les distractions associatives et la
vie de quartier. Le problème, c’est le maillage des cités poudrières, « formolisées »
au sheet formateur de barrettes galons de la gloire des quartiers paumés, où
l’on voudrait interner les politiciens –élus de la vox populi- qui validèrent
la construction de pareils clapiers
répugnants, qui déshumanisent.
Banlieues Bleues : B.B.sitter, sans
tournante, s’il vous plait, les derviches n’apprécient pas ! Les cités
sont parfois pas cool pour les sisters. Plus les déviances agressives, dans les
transports en commun. Le blues des banlieues. Et à l’est, toujours rien de
nouveau autour de Mickey-land.
Il y
a encore beaucoup à faire, beaucoup à dire. D’abord, où sont les premiers (qui seront
les derniers) acteurs de ce projet) ? Banlieues Bleues : au lieu de
faire de la contre culture, on a fait de la récupération
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil