mardi 18 mars 2014

CIRCULATION ALTERNÉE et TAXE CARBONE

N°10


CIRCULATION ALTERNÉE et TAXE CARBONE

by Henri KALA-LOBÈ



Au début des 80´, les autorités nigérianes, décidèrent d’instaurer la circulation alternée, á Lagos (alors capitale du Nigéria), pour cause d’incommensurables embouteillages et d´énormes désagréments pour la population locale.

Les fameux « go slow » décriés par Fela Kutti. D’aucuns, colonialistes mamadouistes convaincus –mais pas convaincants-, de se gausser de l´incapacité de la plus grande nation de culture nègre (au monde) de gérer sa sortie du sous développement, face á une urbanisation des plus sauvages, dû au désir de surconsommation, pour passer de la tradition á la modernité, via l´automobile. En plus, le Nigéria était déjà doté de chaînes de montage automobile.

Plus d´un quart de siècle plus tard, voilà-t´-y pas que la Douce France se prend au jeu, en  succombant aux charmes de la circulation alternée,  ovationnée et congratulée pour le déroulement des plus civiques, citoyens et  civils de cette grande manœuvre…

Sauf que, quand on parle de pollution, on pense illico á la taxe carbone, laquelle est sujette á de mirobolantes escroqueries, tant l´insoutenable impunité de ces nouveaux délinquants est criarde, face au laxisme (c´est une litote) des pouvoirs publics français (ou belges). Or pour polluer, il faut plus que consommer. Et pour consommer, il faut un minimum vital en terme de pouvoir d´achat. Donc les pauvres devraient être les bénéficiaires de cette fameuse taxe carbone… Et non ces grosses industries polluantes –ou non- qui produisent ce que les pauvres ne peuvent consommer…


Le Nigéria devrait demander des droits d´auteur á la France,  pour plagier éhonté confer á la circulation alternée…

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