lundi 13 octobre 2014

RENTRÉÉÉÉÉÉE COLÈÈÈÈRE ! BANKABLE or BANCALE ?




N°23

RENTRÉÉÉÉÉÉE COLÈÈÈÈRE ! BANKABLE or BANCALE ? 

by Henri KALA-LOBÈ

Mrd = milliard M= million
.

Nous faisons tous parties du Système. Sauf que :
Il y a ceux qui, profitant du système, ne sauraient transpirer (quel affront d´effronté pour leur front!) gagnent leur argent á la sueur du front des autres. Rentrée scolaire bankable : bonne pioche !
Il y a ceux qui, subissant le système, transpirent pour rien, suent inutilement, ne gagnant rien d´autre que le salaire de la sueur. Rentrée colère bancale : mauvaise pioche !
Et, il y a les fameux “Ni-Ni”: qui ni ne profitent du système, ni ne le subissent. Encore des emmerdeurs!

Ces indécrottables de l´antitranspiration, pour qui la Victoire de Samothrace n´est pas un déodorant qui ne laisse pas de traces, á l´immunité-impunité irréfragable, bénéficient de la totale confiance de l´opinion générale. Le nec plus ultra de la crème du capitalisme, mot désuet -comme danser le menuet- pour désigner ceux-de-la-cuillère-dargent-dans-la-bouche. Rien á avoir avec la lie des gueux boueux du sous-sous-lupem-prolétariat de tous les pays unis dans une seule et même galère de misère. Donc, Cuillère d´Argent, de par ses nobles ocupations en banque et bourse, activités hautement volatiles, de plumer et déplumer c´te volaille de basse-cour de Gueux Boueux caquetant même pas en harmonie!

Le scénario est simple, efficace, classique, rentable et durable. Les de la Cuillère d´Argent, fomentant une méga –hudge- arnaque, dépouillent, ratiboissent et plument ceux des Gueux Boueux. Puis les Cuillère d´Argent, au bord de l´évanouissement –entendez faillite- de réclamer des sels –entendez des thunes-. Alors, l´État de taxer Gueux Boueux pour recaver Cuillère d´Argent. Et quand ce dernier va mieux, l´État de “prunir”-punir Cuillère d´A, á qui la crise profite toujours, Gueux B payant toujours les pots casés. “Ô what a wonderfull world!”


SUISSE SANS SOUPCON

Première mondiale ô! Miracle ô! Les Helvètes sont tombés sur la tête! Les banques privées suisses déclarent leurs comptes! C´est la guerre des comptes, non des boutons. Dont la maison Pictet, 168 Ms€ de bénéf’, 1er semestre 2014, 264 Mrds€ d’actifs nets. Suivie par Lombard Odier, maison de 1796 (après que d’aucuns ne firent la Révolution Française, censée avoir abolie les privileges, le système des charges et des offices). Mais “à quelque chose, malheur est bon”. Ces maisons délaissent le statut de société de personnes, (les associés sont responsables sur leurs biens propres), pour celui de société anonyme en commandite par actions, (on est propriétaire, à responsabilité limité si litige, avec obligation de publication périodique des comptes).

Nos Oldies but Goodies, poursuivies aux USA pour complicité d´évasion fiscale avec des contribuables américains planqueurs de thunes en Suisse, menacées de suspension de licence bancaire, cèdèrent aux chants des sirènes de la justice américaine. Pictet, 3600 personnes dans 17 pays, est 10ème -devant Goldman Sachs- dans le Top Ten des gestionnaires de thunes au monde. 

Le Parlement de la Confédération, en ratifiant –á Berne- la loi Fatca, instaurant «échange quasi-automatique d'informations», entre les institutions helvétiques et l'administration fiscale américaine, dit “Bye bye happiness!” au secret bancaire. Histoire de mettre l´oeil sur les –for-thunes étrangères planquées en Suisse. ´Y´en aurait pour 1800 Mrds€, jubile Gabriel Zucman économiste! 90Mrds€ de citoyens américains, 180 Mrds€ à des Français… 

Depuis depuis, les USA cherchent á jetter aux oubliettes ce secret. Question de thunes pour le Trésor américain (les USA ont le plus de milliardaires au monde), plus la complicité des banques suisses dans la “frappe” des subprimes. La plus ancienne institution du Lèdge (Village) Suisse, la banque Wegelin, a pris très cher, début 2013. Punie“prunie”, suite à une prune, elle est passée du statut de star Sans Difficulté Financière, à celui de souillon Sans Domicile Fixe. 

UBS et Crédit Suisse se sont aussi alignées, pour esquiver un procès civil. UBS, punie“prunie” de 780 Ms$, balance 4 450 de ses clients ricains, sonnant le glas du secret bancaire à l’Helvète! Crédit Suisse, punie“prunie”, à 2,6 Mrds$, bombant le torse face à l’adversité, n'a balancé que 238 clients américains, sur 22.000, fermant 20.000 comptes á la sauvette.


  LES SUBPRIMES  crédits hypothécaires accordés à des particuliers -non solvables-, intégrés à des produits financiers.
 
Goldman Sachs racheta 3,15 Mrds$ de produits financiers sur des crédits immobiliers à risque, pour épurer son contentieux avec la Federal Housing Finance Agency (FHFA), régulateur-superviseur de Fannie Mae et Freddie Mac (sociétés de refinancement hypothécaire) détentrices de subprimes, tsunamisées par la crise et sous tutelle de l'État, qui les recava de 190 Mrds$. Goldman Sachs feinta ainsi le procès contre les banques qui avaient refourgué à Fannie Mae et Freddie Mac 200 Mrds$ d'obligations pourries (junk bonds)…

PARENTHÈSE JUNK BONDS:
 Michael Milken (M2), célèbre lors de la crise des Saving and loans (crise des caisses d'épargne américaines), exécuteur d’entreprises chez Drexel Burnham Lambert (qui n'existe plus suite à un dépôt de bilan, après une amende de 860 Ms$, dans les 80’), spécialiste des fusion-acquisitions, «inventa» les junk bonds ou obligations pourries
M2 partit d'une analyse sur les capacités d'endettement des PME, fin 70’, plus mal outillées pour payer ou rembourser leurs dettes en obligations, que les grandes firmes. Il leur créa un accès au crédit, à des taux d'intérêts plus élevés (jusqu'à 20 %, au lieu de 5 % à 8 %, pour les grandes firmes). Ces obligations à haut rendement servirent de missiles pour lancer de fameuses OPA hostiles
Le raider (l’auteur d’un raid), empruntant des thunes via les junk bonds, rachète une entreprise ciblèe en la surévaluant. Pour rembourser son crédit, il démantele la firme rachetée, ne gardant que les actifs les plus intéressants. Ce fut l’ère des golden boys ! Il pleuvait des délits d'initiés en veux-tu en voilà ! 

Leur arme ? Le LBO : leveraged buy-out (achat à effet de levier, AEL), technique financière d’achat d’entreprise par emprunt, rachat par endettement, prise de contrôle par emprunt. Une holding finance tout ou partie du rachat, via endettement bancaire obligataire, remboursée suite à une énorme –hudge- ponction sur la trésorerie de la société achetée.
 Les LBO seront le nec plus ultra de l’agressivité, rapidité, rentabilité financière, pour ne pas dire de la délinquance en col blanc des yuppies. 

M2 sera poursuivi pour 98 chefs d'inculpation, fin 80’. Après un accord, prune de 1Mrd$, dix ans de prison, il en fera moins de deux, en Travaux d´Utilité Publique de luxe, sa Rolls et son chauffeur le suivant quand il balayait les squares de Beverly Hills... Sa fortune nette est estimée á 2,1 Mrds$ (cf. Forbes). Le film Wall Street, d’Oliver Stone, relate cette période de sa live. FIN de la PARANTHÉSE.



IL PLEUT des PRUNES

La FHFA récupéra 17,3 Mrds$ chez Bank of America, Deutsche Bank, Morgan Stanley. HSBC, Royal Bank of Scotland (RBS), Nomura seront aussi “prunies”. Bank of America (2ème banque américaine, en actifs, prix Nobel des prunes de Noël, toutes tendances confondues) fit un accord amiable de 16,65 Mrds$ (12,5 Mrds€). C’est beau l’amitié! Quand on aime on ne compte pas. 9,65 Mrds$ -en cash- aux autorités américaines, les miettes aux proprios exangues qui galèrèrent pour rembourser leurs crédits. 

JP Morgan casqua13 Mrds$ pour esquiver les poursuites pénales. Citigroup, 3ème banque USA, ayant tu les risques liés aux subprimes, fut prunie-punie de 7 Mrds$, pour la mise en circulation 91 Mrds d'obligations pourries. 4 Mrds$ pour le département de la Justice, 500 Ms$ aux procureurs des États associés à la procédure, ainsi qu’au fond de garantie des dépôts bancaires; 2,5 Mrds$ pour les particuliers ruinés par la crise immobilière. Gag! Les résultats trimestriels annoncés par «Citi» se révèlèrent meilleurs que prévus... De quoi buy crayons et haillons, á la rentrée, pour leurs gosses … 

Les banques casquèrent –sans moufter-100 Mrds$, en prunes financières diverses et variées. Les prunes de Bank of America seule frisent les 50 Mrds!  Résultats en baisse à 2,3 Mrds$ net, au lieu de 4 Mrds; chiffre d'affaires en berne de 4%, à 22 Mrds$. Reste juste de quoi buy crayons et haillons pour leurs gosses á la rentrée (bis)…

Les 50 Mrds$ de dommages et interêts, et autres sanctions infligés aux 4 plus grandes banques américaines sont peanuts, à côté des 65 Mrds$ de profits, de 2013. Les poursuites civiles engagées n’en grattent même pas la moitié. Et une partie des prunes payées par JPMorgan Chase, Citigroup, est déductible. Dont le dédommagement aux États et investisseurs arnaqués. Sur les 13 Mrds$ casqués par JPMorgan Chase, plus de la moitié l’est, dont les 4 Mrds à Fannie Mae et Freddie Mac.

Les Subprimes, qui ruinèrent le pauvre contribuable américain voulant acceder á la propriété, coutèrent bonbon, en plus, á ce même pauvre contribuable yankee, patriote jusqu´au bout des ongles

475 Mrds$, pour sauver les banques –qui l’avait ruiné- de la faillite! Plus 187 Mrds$ pour recaver Fannie Mae et Freddie Mac, établissements publics de refinancement immobilier, censés le couvrir du risque immobilier

Le Trésor américain, lui, fut remboursé avec intérêts et dividendes. Le tardif “harassment” du département de la Justice fut judicieux: laisser les banques se recaver, avant de les presser, sans se presser, comme elles pressèrent ce pauvre contibuable américain, patriote á donf’.

KKR, TPG, Blackstone les trois mastodontes du capital-investissement US préférent être “prunis”punis de 325 Ms$, que de s’embarquer dans un long procès pas tranquille du tout. Accusés de pratiques concertées (euphmisme pour dire association de malfaiteurs) pour ne pas surenchérir les uns contre les autres, sur des montages á plusieurs Mrds$, financées par l'endettement, ils nient tout!


PRUNES & PROTECTIONNISME

Brandon Garrett, prof à l'université de Virginie, calcula que les sociétés étrangères étaient punies“prunies” à hauteur de 35 Ms$, contre 4,7 Ms pour les ricaines.  

L'Office of Foreign Assets Control (Ofac), l’applicateur d’embargos, n’exigea de fortes prunes qu’à deux banques américaines: JPMorgan Chase, 88,3 Ms$; American Express, 5,2 Ms$. Contre ING (Holl), 2012, 619 Ms$ : pour deal en Iran, Birmanie, Soudan, Libye, Cuba ; Crédit Suisse : 536 Ms$, deal à Cuba, en Libye, Iran. C’est aussi ça le protectionnisme…

La différence entre ces sanctions et la prune de 9 Mrds$, de BNP Paribas, c´est que Citigroup, JPMorgan Chase nièrent avoir violé la loi. Elles préferèrrent payer une amende plus que substantielle, que d´avoir un procès civil. 
BNP risquait un procès au pénal pour avoir violé la loi américaine sur les embargos de «pays voyous». BNP Paribas a maquillé des documents en $, pour contourner la Fed de New York. C´est ça aussi le problèmene ! 

Pas très “fut’-fut’” les boys de BNP! Les USA sont souverains sur le dollar, à domicile comme à l’extérieur (cf gel des avoirs iraniens et libyens en $).

Cependant, ces 9 Mrds$ ne la ruineront pas. Mais la balance courante française (solde des échanges de biens de services et de revenus entre l'Hexagone et le reste du monde) est gâtée. L'affaire BNP Paribas ne coûtera peut-être pas un centime au contribuable, mais elle plombe les comptes extérieurs de la France : déficit courant 7,4 Mrds€, en juin, contre 3,3 Mrds en mai. Il n'y aura pas d'incidence –dit-on, d´un ton autorisé- sur le Trésor public. Ni sur le contribuable? Rien qu’un manque à gagner fiscal (compensé par qui?). Cet argent ira au Trésor américain, privant la France de plus d’un Mrd de recettes fiscales. BNP Paribas est l´un des plus gros contributeurs français à l´IS… La prune de BNP Paribas pourrait bien faire chuter la France dans le classement. Par temps de grand vent, faut réduire la voilure.

La Belgique, 1er actionnaire de BNP Paribas, (10,3 %) fut d'une souveraine discrétion. La direction se vanta même du maintien de ses dividendes au niveau de 2013, 186 Ms€! Puis l'affaire tourna casaque. D´aucuns, parlementaires, de faire part de leur émoi. Quels sont ces serpents qui sifflent sur les lianes financières troubles reliant BNP-Paribas au régime soudanais, génocidaire au Darfour? De plus, l'État -belge- n’a aucune figure au C.A. de la banque. Malgré deux Belges y siègeant, nommés par lui, mais comme indépendants …

BNP Paribas a les hanches bankable enough –et non bancales- pour s´aquitter de sa prune, sans avoir á secouer le côcotier. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR, régulateur financier français),“ superviseur consolidé du groupe a constaté sa solvabilité et sa liquidité, qui va lui permettre d'absorber les conséquences anticipées de ces sanctions”. Que demander de plus? 


DÉPLUMEZ LES PME

Les banques so british ont à indemniser des millions de consommateurs arnaqués. Chocking! Que fait la Queen? Elles ont déjà versé 16 Mrds£ (20 Mrds€) à des particuliers victimes de ventes forcées de polices d'assurances. 13 millions de plaintes sur des contrats de crédits (payment protection insurance, PPI) en assurances-chômage et invalidité, juteuse source de profits pour les banques. 45 millions de polices furent ainsi basardées, de 1990 à 2010, souvent inutiles pour l'emprunteur, quand ce ne sont des clauses cachées qui empêchaient les bénéficiaires d'être couverts en cas de coups durs.

Le régulateur financier so british FCA (Financial Conduct Authority) ordonna aux banques de réexaminer 2,5 millions de plaintes déjà traitées, indemnisées de façon insuffisante. La Lloyds lâcha 10 Mrds£ (12,5 Mrds€). Le recouvrement des sommes versées à tort est devenu un business, chez God Save the Queen, en mode “Anarchy in the UK”. Leur indemnisation pourrait coûter 15 Mrds£ supplémentaires aux banques. Miracle ô!

La Royal Bank of Scotland (RBS), au bord de la faillite, en 2008, détenu par l'État à 81%, aurait mené à la faillite des PME pour mieux les dépouiller de leurs actifs. Des entreprises saines furent détruites par RBS, qui les orientait vers sa division de restructuration, Global Restructuring Group (GRG). Cette dernière les soumettait à des pénalités et à des frais exorbitants, pour revendre à un prix plus élevé -que celui estimé par la banque même- les biens immobiliers de ces entreprises. 13 établissements (Barclays, RBS, HSBC, Lloydsetc.), prunissables pour ventes abusives de produits d'assurance inutiles contre la fraude à la carte bancaire et le vol d'identité, vont devoir rembourser 1,3 Mrd £ (1,5 Mrd €) à 7 millions de Britishs. CPP -sté en cheville avec les banques- a vendu 4,4 millions d'assurances pour 354 Ms£. Les banques touchaient une commission. L'Autorité de conduite financière décida donc que les plumés de CPP et des banques recevront l'équivalent des sommes déboursées depuis, plus 8% d'intérêt. Les lésés pour compte seront informés par ces banques, par courrier et messages dans la presse. Les banques so british ont déjà provisionné 14 Mrds£, pour dédommager les victimes d'assurance-crédit (PPI). Miracle ô !

Barclays, HSBC, Lloyds, RBS ont vendu -au forceps- à des PME, des produits financiers frauduleux, censés couvrir les variations de taux d'intérêt. 40.000 contrats sont concernés. Enquête de la Financial Services Authority (FSA): 90 % des produits dérivés furent commercialisés auprès des PME par ce quartet, qui provisionna 700 Ms£ pour indemnisation. Sauf que la facture lá va chercher vrai vrai entre 1,5 et 10 Mrds£. 
 
La France tord le cou –du berger- aux PME. 63.452 défaillances d’entreprises, en 2013! Coût: 5 Mrds€, en hausse de 5,3% sur 2012, (63.204 défaillances, en 2009), cf. Coface. Dans l'hôtellerie et la restauration, la hausse est de 5,4%: 7600 sur les 62.252 défaillances (cf. Banque de France). 2013, 538.100 nouvelles entreprises, 2% de moins qu'en 2012, (cf. Insee). Les immatriculations d'autoentrepreneurs, ont baissé de 11%. Le coût financier des défaillances d'entreprises est en hausse. Idem pour le coût social, hausse de 6,3% :211.716 emplois menacés. Le coût financier des défaillances de sociétés commerciales, 120.000€, est plus lourd que celui des entrepreneurs indiviuels, 2500€.


À BORD DU LIBOR d’OR

Le London interbank offered rate, taux interbancaire pratiqué à Londres, est l’indice du taux d’une devise, d’une échéance calculé chaque jour ouvré (à 11h à Londres), publié par la ICE Benchmark Administration, qui servira de benchmark (étalon, repère) aux grandes banques de Londres, prêtant "en blanc" (sans que le prêt soit gagé par des titres) à d'autres grandes banques. En $, £, yen, franc Suisse, $ canadien, $ australien, $ néo-zélandais, couronnes danoise et suédoise, €. Sur 1 jour, 1 à 2 semaines, 1 à 3 mois, jusqu'à 12 mois.

Après les "subprime", l'image de marque des banques est de nouveau souillée, avec le scandale du Libor. Mais c´est bien connu: la honte ne tue pas, toute honte bue. Tchinnnnnnn! Le Libor concerne 360.000 Mrds$ de contrats dans le monde, tripatouillé et farfouillé des années durant par les banques censées le calculer. Barclays, UBS, RBS, Lloyds, HSBC, Deutsche bank, Crédit Suisse, JP Morgan, Citigroup etc, “prunies”-punies de 7 Mrds$. Un système médiéval: des opérateurs de banques triées –sur quel volet? - ­donnaient une estimation du taux -de leur propre banque- pour ­emprunter sur le marché. Scan­dale! Pratiques plus que limites: entente entre banques + magouille sur le Libor pour optimaliser ses gains.

Fin 2013, la Commission EU “prunit”, de 1,7 Mrd€, des grandes banques (toujours les mêmes!) pour ententes, cartel et manipulation des taux interbancaires en euros (Euribor) et en yens (Tibor). Euribor: la Société Générale prunie de 446 Ms€, ayant en cave assez de provisions pour risques juridiques (700 Ms€), plastronne: l'amende ne saurait la détourner de ses objectifs. “Prunies” aussi: Deutsche Bank 466 Ms€, RBS 131 Ms€. Barclays, qui avait balancé l'affaire, fut amnistiée. Crédit Agricole, HSBC, JP Morgan refusèrent de négocier, estimant qu'elles sont défendables et peuvent être blanchies, sans faire de blachiment. Prunies pour le Tibor: UBS, RBS, Deutsche Bank 725 Ms€, JP Morgan, Citigroup, RP Martin courtier so british … 


FOREX LE TY’ REX

Le Forex (Foreign Exchange), marché des changes des devises convertibles, échangeables les unes les autres, à des taux de change variables, serait-il le nouveau scandale, après le Libor? Le plus gros marché financier du monde: 5300 Mrds$ échangés chaque jour (cf. Banque des règlements internationaux, BRI), dont 40% à Londres (France 3 %, USA17, 9 %), éclate en 2013. On aurait agi sur les cours, à l'approche du fixing quotidien de Londres! Avant le tea o clock, á Buckhingam, à 16 heures? Chocking! Deutsche Bank, Citigroup, Barclays, BNP Paribas, Bank of America de licencier. Et de lâcher –courageux- 25 Mrds€ en frais juridiques.

C’est le 2ème marché financier de la planète en volume (après celui des taux d'intérêt), plus concentre, mais le 1er en liquidité. 43 % des opérations se font entre banques; 40 % entre banque-gestionnaire de fonds ou une institution financière non bancaire; 17 % banque et entreprise non-financière. Ouvert 24 h sur 24! Toute grande banque digne de ce nom se doit d’avoir une salle de marché sur les trois continents: Asie-Australie, Europe, Amérique du Nord. 

Énaûûrmeu enquête interne de la Banque d'Angleterre: mails, discussions -chat rooms- de Bloomberg et Reuters, appels téléphoniques, tout y passe! Même les minutes de ses propres réunions! Collusion ou manquement de la Banque d’Angleterre? Des “chat rooms”, sur le toit brûlant de la hot money, nommés non  “Dezire”, mais “The Cartel”, “The Mafia”, “The Bandits’club”, avaient pignon sur rue et fenêtres sur cour! Les parlementaires so british –élémentaire, mon cher Watson- s’étonnèrent qu'après le scandale du Libor, les responsables de la Banque d'Angleterre, ne se soient pas plus soupçonneux d'autres magouilles éventuelles… 


CHAT ROOM BRÛLANTE

 JP Morgan, Deutsche Bank, UBS, Goldman Sachs, RBS, Lloyds  etc décident de répudier leurs chats rooms, en bon proxo chassant un tapin du mitan, après de bons et loyaux service. Les chats rooms sont le quotidien des traders, via les écrans Bloomberg: 15 millions de messages/j. Or, la messagerie Bloomberg fut accusée d'avoir espionné 315.000 abonnés. Bloomberg balança que des traders de plusieurs banques s'entendaient pour influencer le WM/Reuters, un taux de change de référence. Et ce, depuuiiiis!

Soupçonnées de remanipuler les marchés, les banques choisirent d'interdire les messageries instantanées à leurs cadres. Celles ci permettent –en plus- aux régulateurs de déceler les fraudes. C’est comme une saison 2 du Libor, dont les banques payent encore les frais. Mais quand on aime, on ne compte pas (bis): c’est comme les crayons et les haillons. Les scandales se suivent et ne se ressemblent -presque- pas. Les banques ont choisi de faire le ménage elles-mêmes: autodiscipline. On n’est jamais mieux servi que par soi même. “Nobody loves me, but me/ So I kiss myself”.
VATICAN YES WE CAN!
François -le Pape- avait envisagé la fermeture de l'Institut des œuvres de religion (IOR, la banque du Vatican), á la sulfureuse réputation. 1982, le “suicidé” Roberto Calvi, président d'une filiale en faillite de l'IOR, Banco Ambrosiano, est retrouvé pendu sous le pont de Blackfriars, à Londres. Ambiances mafieuse, maçonnique, services secrets américains. James Bond 007 ne put rien pour lui. François s'est rendu à la raison. Á défaut de gâce divine, évitons la disgrace humaine. Après maintes enquêtes et moultes consultations, une réforme suffira. L´IOR, gère la trésorerie de l'Église catholique. Un audit fut même entamé sous Benoît XVI.

L´AG de la plus vieille banque du monde, Monte dei Paschi di Siena (3ème banque d’Italie), repousse aux calandes grecques la levée des 3 Mrds€ nécessaires à sa survie. La Fondation MPS - actionnaire principal, 33,5 %, contrôlant Monte Paschi depuis 1472, s’y oppose. Endettée, liée aux partis de gauche, la fondation a droit de veto au conseil de la banque. Mais la banque traîne de vraies casserolles. Mauvais rôle! Crise des subprimes: 150 managers de la banque, le tiers, furent virés. 2007, achat chelou de la banque régionale Antonveneta surévaluée: 9 Mrds € à combler…Ce n’est pas tout!  Côtée en Bourse, en 2010, sa valeur chuta de 80 %! + 8 Mrds€ de pertes. Malgré une perfusion de 4 Mrds€ de l'État...


EMPRUNTS TOXIQUES 
 
L’Assemblée nationale adopta un projet de loi protégeant l'État dans l'affaire des emprunts structurés pris par des collectivités, pour que la Société de Financement Local (Sfil), ex- Dexia, ne soit tsunamisée par une ribambelle de procès. Le «risque financier maximum pour l'État peut être estimé à 17 Mrds€», dit-on d’un ton toujours autorisé. 

2000, Dexia est l’expert franco-belge des prêts aux collectivités locales, en crédits structurés : crédits complexes, á taux d'intérêt variable dans le temps

Les maires trop jouasses, de se marrer en souscrivant à ces crédits les “autorisant” à endetter leur commune pour 2 francs 3 sous. Mais quand la bise de la crise fut venue, les taux d'intérêt refroidirent leur ardeur. Quelle horreur! Les communes exangues, les maires de crier famine chez les banquiers, arguant que nul ne les avaient informés des rigueurs des frimas de l’hiver.

Le Neuf –Trois gagna un procès contre Dexia. Sur le fond, la Justice valida la banque. Les responsables étaient bien informés de la teneur du crédit. Mais le Tribunal condamna la banque sur une erreur de forme récurrente dans tous les dossiers, le “TEG”, (taux effectif global, avec primes d’assurance, frais de dossiers, qui permet de comparer les offres) des prêts n’étant pas notifié. Des milliers de communes pouvaient suivre leurs banques! Et si procès il y a, c'est au Trésor de recaver les banques. Panique bancale, pas bankable! L'État, feinteur, de créer un fonds de soutien pour les plus intoxiqués, addicts à ces emprunts, financé fifty-fifty par l'État et les banques, doté –le fond- annuellement de 100 Ms€, sur 15 ans max.
 La Fédération des villes moyennes (FVM) encouragea les collectivités à “faire valoir leurs droits dans les meilleurs délais”. 
 

KUNG FU BANKABLE « Quand la Chine s’éveillera »

 Les banques chinoises en pool position du Mundial bancaire, en bénéf´pur, cf the Banker! Devant les Belles Américaines, 133 Mrds€, 20% du bénéfice mondial! Les Chinoises pèsent presque le tiers du bénéf’ des 1000 premières banques mondiales: 292 Mrds$ (213 Mrds€), sur les 920 Mrds$ mondiaux (23% de plus qu'en 2012).

 1) Industrial and Commercial Bank of China (ICBC),151,6 Mrds€ (40 Mrds€ de bénéfice).  2) China Construction Bank, 127 Mrds€. 3) JP Morgan Chase, 121 Mrds€. 4) Bank of America, 117,9 Mrds€. 5) HSBC, 115,5 Mrds€ etc (classement fonction de leur «Tier 1»: capitaux propres).

Il y a 20 ans, les Japonaises étaient aux premières loges. Là là, seule Mitsubishi Financial est dans le Top 10. Les Japonaises pèsent 46,7 Mrds€, 2013, 7%. 
Suivent les Canadiennes, Françaises, Australiennes (28,5 Mrds€ chacune), Brésiliennes et Britanniques. 
Les banques Euro font 3% du bénéfice mondial, contre 25% avant la crise financière de 2008. 
Les Italiennes sont les mauvaises élèves: 25 Mrds€ de pertes. Adieu, vacances romaines! Adieu, Dolce Vita!
 Les Espagnoles sont en mode MVP (Most Valuable Progression), 9,2 Mrds€, 62 Mrds€ de plus qu'en 2012. 
Les Grecques, 2ème MVP, á 2 Mrds€. (La quasi faillite de la Grèce en surprit plus d’un de la Kamair ‘Attitude, tant les Grecs, au Lèdge, se la jouent Onassis. Peuvent pas aider la Maison Mère?).


DETTE PUBLIQUE

Les gouvernements ont tellement surabusé des émissions d'obligations comme bagages accompagnés de la croissance, qu’ils ne peuvent que se coucher –et non mettre tapis- face –à face- à ces banquiers bandits et autres financiers véreux. La dette mondiale -négociable sur les marchés financiers- décolla de plus de 40%, dès les prémisses de la crise financière, pour cumuler dans la stratosphère, à 100.000 Mrds$ (100 trillions), cf BRI. Deux fois la valeur des entreprises cotées dans le monde, cf. Bloomberg.


L'Insee : l'endettement de la France a atteint 95,1% du PIB à la fin du 2ème trimestre 2014,  2023,7 Mrds €. Soit 30.000par Français. Si tous les Français pouvaient se donner la main, et toucher ça ! 2003, la dette-lá dépassait les 1.000 Mrds€.  2005, elle pesait 66% du PIB. En hausse permanente:12% en 1974, 20% en 1981, 50% en 1994, 60% en 2002. 

« La France le pays de l'Union européenne dont le taux d'endettement a augmenté le plus vite», cf le cimetière des rapports enterrés…comme le cimetière des éléphants des projets pharaoniques pour sortir l´Afrique du sous-développement…
 
La dette-lá ne peut refluer que si le déficit public repasse au moins sous la barre des 3% du PIB. On est loin du compte… La Cour des comptes, pour la première fois, elle «est supérieure à la moyenne de la dette de la zone euro, », et a augmenté «de 1.300€ par Français en un an». Comme le smic quoi….
 
En France, les personnes aisées ont un level de vie 3,6 fois plus high tech, que celui des gueux. C´est dégueulasse, la  montée en puissance  des inégalités !  
Les plus dégradés du way of live: les chômeurs, de plus en plus nombreux sous le soleil du seuil de pauvreté, de 35,8 % à 38,9 %, et les bas salaires. La France, un des pays les moins touchés de l'Union Européenne, fait cependant partie des 7 pays européens ayant les plus fortes hausses: 1,2 %, 2008-2011. Les personnes aisées ont vu leur level de live -déjà high- s´améliorer. 


Á QUI PROFITE LA CRISE? AUX RICHES!

 Les pauvres s´appauvrissent encore et toujours plus. De plus en plus de très riches: 268 newcomers dans les fortunes à 10 chiffres, cf Forbes. Les USA ont 1645 milliardaires –dont 700 rien qu’à Dallas, son univers impitoyable sur fond de sourire de JR- pesant 6,4 trillion (mille Mrds$), dont 42 nouvelles femmes. Parité quand tu nous tient…

La fortune des milliardaires a grimpé de plus de 16% en 2013.Leur richesse a augmenté de 524 Mrds $ l'an dernier pour atteindre 3700 Mrds, cf Bloomberg.

Montée en puissance des inégalités : Oxfam (confédération de 17 ONG, contre la pauvreté et l’injustice). 

 «Le fossé entre les revenus des plus riches et ceux des plus pauvres est risque de dégâts graves pour la prochaine décennie.», cf rapport sur les risques mondiaux, du Forum économique mondial, l’anti-Davos. 

«L'échec des institutions financières a provoqué crise financière, crise de liquidités, flambée du chômage, hausse des écarts de revenus, tensions politiques et sociales...». 

«Les richesses du monde sont divisées en deux: près de la moitié est entre les mains des 1% les plus riches, tandis que 99% de la population mondiale se partagent l'autre moitié». 

«Aux USA, les 1% les plus riches ont plus de 95% de la croissance post-crise financière, depuis 2009, tandis que les 90% les moins riches se sont appauvris.». American way of life.

Les 300 plus lourds –thunés- du monde pèsent 3700 Mrds$. 1,5 fois le PIB de la France ! En hausse de 16% -les lourds, pas le PIB de la France- cf. Bloomberg.

Bill Gates + 15,8 Mrds$. Carlos Slim 2ème 73.8 Mrds$ (moins 1,4 Mrd$), América Movil, 1er opérateur de téléphonie mobile en Amérique Latine. ! 3ème Amancio Ortega, Zara, 66,4 Mrds$ (+ 8,9 Mrds). 4ème Warren Buffett, fonds Berkshire Hathaway, 60,8 Mrds$ (+ 12,9 Mrds). Jeff Bezos, Amazon, 13ème, 36 Mrds$, + 12,4 Mrds. Comme Mark Zuckerberg, Facebook, 26ème, 24,7 Mrds $. L'Oréal 15ème 34,1 milliards $. LVMH Bernard Arnault. 18ème (-2 Mrds$ à 33,5 Mrds$. 

 Zuckerberg, c´est le mec qui gagné le plus de thunes cette année là : + 13 Mrds$. Deux salariés de Facebook s’en sortent pas trop mal : Sheryl Sandbelrg (1,05 Mrd$), directrice des opérations du réseau social américain. Jeff Rothschild – y´a des blazes comme ca, ca colle á la peau: c´est sanguinaire: dans le sang- (1,2 Mrd$), vice-président de Facebook.

 Les 2/3 des milliardaires ont construit leurs fortunes, 13 % ont hérité, 21 % ont ajouté aux fortunes qu'ils ont reçues. 70 des 300 milliardaires ont perdu des thunes, cette année là! Les pauvres hommes



LES SALAIRES MÊME PAS PEUR!

Les banquiers français à 6 chiffres, sur la taxe à 75 % (out le 1er janvier). Même pas peur! Même pas mal! 177 lascars á plus de 1 M€! 15 de plus qu'un 2011, cf l’Autorité bancaire européenne (EBA). Avant, ils palpaient des bonus au quintuple –selon le principe de la quinte flush royale- de leur fixe. 

La nouvelle directive européenne, CRD4, en vigueur en janvier prochain, limitera ce bonus au salaire annuel fixe. Ou, cas exceptionnels, au double. Avant, á l´époque lá même, un jeune diplômé pouvait gagner 130.000£  (158.000€) dès sa 1ère année. Now it´s over Beethoven

Le gouvernement so british, protectionniste, craignant que la City ne subisse la concurrence de Wall Street et des places asiatiques, a engagé un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne contre cette directive. 

Les banquiers français, proches de leurs collègues allemands, sont derrière les stars de la City.2714 citoyens perçurent plus d'1M€! Pour le moment, une bonne paye annuelle de trader va encore chercher dans les 300.000€ en fixe, pour un bonus maximum d’1M€. Et ben c´est fini ça lá! 2015, le bonus, au mieux, sera à 600.000€. Adieu crayons et haillons! C´est la Rentrée Colère!

2013, HSBC octroya 3,92 Mrds$ de bonus, + 6,2%. Son boss palpa 8 Ms£ (9,7 Ms€) contre 7,5 Ms£ (9 Ms€), en 2012. Résultat avant impôts, en hausse de 9%, à 22,6 Mrds$. Pourtant 41.000 postes furent supprimés en 3 ans. 63 filiales ou activités, déclarées non-stratégiques, fermées.

La Banque de France (BDF) fît, avant impôt, 6,142 Mrds€, en 2013, pour un résultat net à 2,441 Mrds, en retrait sur 2012, année historique (8,1 Mrds brut, 3,1 Mrds net). Ce qui n´empêcha pas une réduction des effectifs,  moins 12.737 personnes. 

Et pour la deuxième année d´affilée, les effectifs dans les banques françaises ont diminué, de 5000 emplois, sur 367.000, confirmant les dégâts de la digitalisation des services bancaires. “Les métiers les moins qualifiés seront les plus touchés”, dit Jean-Claude Guéry, directeur des affaires sociales de l'Assoc. française des banques.


L’AUGMENTATION DES TARIFS BANCAIRE touchera les plus modestes. 

Les services les plus simples connaîtront les hausses les plus importantes. Les cartes bancaires classiques, de 37€ à42€ /an, augmenteront dans presque tous les établissements. Les tarifs des cartes premium augmenteront peu. La carte Gold ou Visa premier du Crédit agricole d'Ile-de-France baissera de 75€, à 62,50€. Mais la carte Visa augmente de 20%...

Le prix du virement -gratuit sur Internet- augmentera, entre 3,40€ et 4€. La Caisse d'épargne Côte d'Azur et le Crédit agricole d'Ile-de-France, sont les seules banques à augmenter les retraits hors de leur réseau (1€ par retrait dès le 3ème ou 4ème retrait). 
 Les services Internet sont en baisse: frais de prélèvement automatique, gratuit dans toutes les banques, sauf au CIC, où il est facturé 6,50€ pour chaque nouvelle autorisation de prélèvement; gestion des comptes en ligne (7,43€/an, 6% de moins qu'en 2012, mais gratuit dans la plupart des banques). 
Les commissions d'intervention -en cas de débit- ne pourront excéder 80€/mois et 8€ par opération. La Banque Postale réduit ses frais de 6,70€ par opération, à 6,60€. Les tarifs des cartes bancaires progressent de 1,7%, pour les cartes à débit immédiat. cf Observatoire des tarifs bancaires (OTB).

 La facturation croissante de «frais de tenue de compte», «dont définition est des plus vagues» cf UFC-Que Choisir, ne figure pas dans la liste des dix services –les 10 Commandements- dont les banques ont l'obligation d'afficher le tarif. «Sur 105 établissements, 61 facturaient ces frais à 22€, 56% de plus qu'en 2010, avant la mise en place du récapitulatif des 10 tarifs -10 Commandements». Ce n’est qu’un début…

Tout en respectant la loi de 2013 (baisse des frais de dépassement de découvert; commissions d'intervention et découverts non autorisés, en baisse de 5 %; frais d’opération sous les 8 € (7,82 €), le maximum exigé par la loi), les banques –cf OTB- se sont bien rattrapées sur les frais de tenue de compte. «Elles ont respecté les engagements pris dans le cadre du Comité consultatif du secteur financier (CCSF). 

Néanmoins de nombreux établissements ont cherché à compenser cette baisse tarifaire», par une hausse -15,5 %- des frais de tenue de compte, ajoutée à la liste des Commandements, à la demande express de Pierre Moscovici, alors ministre des Finances, inquiet du nombre croissant d'établissements facturant ce service, gratuit seulement dans 33 % des banques! 34 % le taxent jusqu’à 15€/an, 26 % de 15 à 30€/an; de 2,76€, en Île-de-France à 19,70€ en Bretagne! Mais les frais bancaires ne devraient excéder 80€/mois. 

Au 1er octobre, cf loi bancaire de 2013, des centaines de milliers de personnes pourraient bénéficier de services bancaires plafonnés à 3/mois pour les plus fragilisés. À savoir les inscrits trois mois consécutifs au fichier d'incidents de chèques de la Banque de France, ceux en surendettement, qui multiplient les incidents de paiement sur plus de trois mois consécutifs. 

Ces services: une carte de paiement à autorisation systématique, 4 virements mensuels (dont au moins un permanent), des prélèvements illimités, 2 chèques de banque par mois, consultation de compte à distance + système d'alerte sur le solde du compte. 
Sont exclus: les cartes de paiement à débit différé, les chéquiers, services le plus souvent à l'origine des incidents bancaires et dont les frais sont élevés. Les banques ont l'obligation de limiter les commissions d'intervention à 4 par opération, et á 20/mois maximum.


DÉFAILLANCE BANCAIRE : MÉFIANCE !

Vers un nouveau régime de défaillance bancaire, applicable dès 2016, en Union Européenne. Qui devra payer
Un accord a été conclu entre les 28 États membres, la Commission et le Parlement européen. La facture sera allégée pour les États (entendez le contribuable), et alourdie pour les banques et leurs créanciers, punition jusqu'ici réservée aux actionnaires. 

La solidarité européenne, via le Fonds de résolution unique, sera mise en place progressivement, dès novembre 2014. Des filets de sécurité (backstops) sont prévus, avec le mécanisme européen de stabilité (MES) et le fonds de secours de la zone euro. Le renflouement interne (bail-in), par opposition au bail-out (l'argent public), sera privilègié. Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs, au minimum 8% des pertes. Pour la première fois en Europe, les créanciers «senior» -détenteurs d'obligations bancaires «le nerf de la guerre» - payeront. Les États ne pourront renflouer les banques tant que les 8 % de pertes ne seront pris en charge par les actionnaires et les créanciers.
Lors des dernières crises bancaires en Europe, c'est essentiellement l'État -le contribuable- qui a sorti ses thunes. 

Depuis 2008, les contribuables européens ont injecté 473 Mrds€ dans leurs banques. 

Sans compter les sommes versées par chaque état (contribubale), pruni-puni par la Commision pour fautes, manquements, carences etc. Allez encore dire que l’UE sociale est une utopie qui coûte chère peuchère!


LA RÈGLE “VOLCKER”

adoptée par la Fed (Réserve fédérale) et le fonds fédéral de garantie des dépôts bancaires (FDIC), interdit aux banques de dépôts de «jouer» avec leurs fonds propres sur les marchés financiers. Son principe: une banque qui a accès au guichet de l'escompte de la banque centrale, ne doit pas risquer ses fonds propres en spéculant sur les marchés. Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, ont réduit leurs opérations de ce type.       
 
Les banques ne pourront plus détenir plus de 3% du capital des hedge funds, fonds spécialisés dans la spéculation et réservés aux investisseurs institutionnels. Les 6 Mrds$ de pertes de JP Morgan Chase, lors d'une magouille mal goupillée, à Londres, ont durci la position des autorités US. 

La Securities and Exchange Commission (SEC) enquête sur les backchichs que Goldman Sachs aurait offerts à des caciques libyens pour amadouer le fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA), sous feu-Kadhafi, cf Wall Street Journal. Le directeur du fonds souverain libyen a été contraint à la démission. Le fonds réclame 1,5 Mrd$ à la Société générale, et porte plainte contre Goldman Sachs.

Backchich: du persan bakhshish, d'origine pahlavi, le don; passé à l'arabe baqšīš, et au turc. La même racine produit deux mots différents: bağış (don); bahşiş (pourboire, pot-de-vin).
 
La SEC, organisme américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, (comme l'AMF -autorité des marchés financiers- française), a vu ses pouvoirs et sa composition remaniés par le Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act, en 2010, volet législatif de la réforme du marché financier par l'administration Obama suite à la crise des subprimes. Pour la stabilité financière des USA; améliorer l'accountability (la responsabilisation) et la transparence du système financier; mettre fin au too big to fail; protéger le contribuable américain des sauvetages financiers (ending bailouts); protéger le consommateur des pratiques abusives des services financiers.

Le principe directeur, des lois du marché financier, veut que tout investisseur –institutionnel, privé- ait accès à un minimum d’informations avant d’acheter et pendant toute la durée de détention des actions. 
Autre principe: les entreprises américaines n’ont pas à offrir de l'argent, des objets de valeur à des cadors étrangers pour gagner des marchés. JPMorgan Chase est dans l’oeil du Tigre d’Uncle Sam pour l'embauche d'enfants de dignitaires chinois pour mieux se faire voir à la Cité Interdite de l’Empire du Milieu. 

Et les FEMMES de MÉNAGE de GOLDMAN SACHS, fatiguées de nettoyer les auréoles de la gloire et du champagne -en vain- sur la moquette des bureaux, grèvèrent, leur pass “navigo go-go” n’étant pas remboursé… 


RENTRÉE COLÈRE!  UNE SEULE SOLUTION LA PROSTITUTION

Dès septembre lá lá lá, les pays européens seront tenus d´intégrer l'économie parallèle - prostitution, drogue et travail au noir- dans le calcul du PIB (produit intérieur brut), dixit Bruxelles et Eurostat (Institut statistique européen). Royaume-Uni, Italie, Suède de plonger direct! Sous l´oeil intéressé de l´Espagne, l'Estonie, l'Autriche, la Slovénie, la Finlande, la Norvège. Douce France -comme d’hab’- traîne, voulant donner deux estimations: une sans l'économie parallèle, l'autre avec, mais qui ne sera pas rendue publique. Le tapin n’est plus pulic? Mais pas du tout! Pas du tout! C´est la notion “d'accord mutuel entre les parties”, avancée par l´UE, lors d´une transaction “corps-à-corps”, qui gâte tout. Inacceptable et inapplicable! Quand sont exploitées les femmes, s´insurge France, chevaleresque et courtoise, faisant sa fiancée francaise. Love not for sale… 

 L'Insee intègre le marché - légal - de la prostitution. Insuffisant; peut et doit mieux faire!
Au-delà de l'opposition morale, les motifs pour lesquels Douce France fait sa mijaurée sont logistiques: “les moyens actuels sont limités”. 

Or, les estimations – de l'Institut économique Molinari - chiffrent à 219,2 Mrds€ le marché lá... 10,8% du PIB! L´idée, c´est qu´avec ce coup de… reins salvateur, les pays de l´UE re-respecteront la règle de moins de 3% de déficit public… Grâce au mafia! Sans Legalize it! Grâce au Black Market. Quand on pense qu’on reproche cela aux PVD. Les PTD se tropicalisent: c’est le nivèlement par le bas. Médiocratie!

OÚ SONT LES PÉTROLEUSES ?


 



La barre des 760 Mrds$ -d’investissements dans la recherche de l´Or Noir- sera franchie, en 2015 (762 Mrds$ au juste, 733 Mrds en 2014, 697 Mrds en 2013), cf IFP Énergies nouvelles. Mais les «majors» de l'or noir (ExxonMobil, Shell, BP, Total) réduisent la voilure (-8%), les compagnies nationales et les indépendants montent au contraire en puissance (+10% et +7,5%).  Cours du brut - 2014: 106,9$ ; 2013:108,6$ ; 2012 :111,7$.  Il fut même sous les 10$...

 

Pas de quoi se fâcher! Alors que Jo Dalton veut faire un vieux come back, même pas en mode “hardest working man in showbizzness”, mais plutôt façon “banana republica”. Alors que, pour la première fois, une femme est ministre de l´Éducation, qui plus est issue de la Diversité! Excusez du peu. Et qu´il y a dans le Walls 2-United color of Benetton- deux misnistres “Noirtes” non-issues de la Diversité et une Eurasienne, itou. Alors qu´il y eut un Gaston Monerville, Black President non diversité la Chambre haute du Parlement –le Sénat- 21 ans. Alors que pour la première fois le FN entre audit Sénat, avec en prime, le plus jeune sénateur de tous les temps, après que Monerville eût été le plus jeune président du Sénat. Je demande non le droit á la difference, mais á l´indifférence!