lundi 3 octobre 2022

BLOG N° 68 BALI A LE BLUES !

 BALI A LE BLUES !

by HD KALA-LOBÈ


Photos : NEGRO AKTIF






BALI a le Blues, Bébé ! Aya !


EscroCam a lutté BisouCam trop empêtré et emprunté dans ses mièvreries et niaiseries. Sawa pas du tout, ça ! Fallut-il attendre ce dikalo, à Dikolo, pour que la diaspora Sawa, dissipée et dispersée wild word, ne s’éveille à la conscience de sa grandeur bafouée par ces misères modernes de la brève splendeur passée de courtisans avides de vénalité -et à court d’intégrité- dans les arrières-cours des arcanes de la corruption ?





BALI a le Blues, Bébé ! 

Et file un  bien mauvais coton, mon colon ! Tel un cancer, la fascisante et non fascinante éthique ethnique n’est pas d’un bon liant pour les augures des communautés camerounaises en ruines.


BALI a le Blues ! 

« Pleure, ô, mon Pays bien aimé ! ». Le Lèdge (Village) est dans la boue ! Ô dibo ! Bobé djita

Et dire que l’Allemagne cherche à se dépêtrer de son mauvais et malodorant passé colonial prussien, en Afrique, sans envoyer paître l’ambiguïté de sa grandeur passée, en commémorant et en honorant King Janéa Rudolf Douala Manga Bell, exécuté par l’administration gubernatoriale coloniale Prusse alors, en 1914, aux prémisses de la 1èreGM, pour une histoire de « lopins » de terre ancestrales (déjà), à BonaNjo, en face de Dikolo où vécurent les mânes de ses ancêtres.





BALI a le Blues !

E sè séssé djita ! À la mort brutale, violente et expéditive du Janéa Tét'ÉKombo et sa plus que centenaire commémoration, succède la lente agonie des Déchus de Dikolo, comme si déchets de Douala, que toutes les marques et remarques affectives et attentives de solidarité des mouvements sociaux mondiaux n’arrivent à apaiser.


BALI a le Blues ! 

Mon cœur, mis à nu, saigne. É sè séssé djita, pètè !Bali a le Blues !


À  tous ces déchus de Dikolo, déçus d’être rabaissés à l’infâme rang de déchets de Douala, à vous ces mots qui, même s'ils ne réparent en rien les torts causés, ont le mérite d'être écrits. 



D’aucuns, usurpateurs confirmés, osèrent damner d'autres, condamnant leurs terres ancestrales, par abus de position dominante d’une vile et veule, sadique et satanique spoliation due à une honteuse et fallacieuse expropriation sans cause d’utilité dite publique.



À vous Dikolo, nous vous exprimons tout notre amour !

Que vos demeures, éternelles, soient reconstruites, à Dikolo, à l’instar des stars de leur  rare mémoire astrale !

Que vous soyez indemnisés, dédommagés à l’aune des préjudices, moral et matériel, subis !

Que votre honneur soit résistance et résilience, silex du silence de l’existence !

Face à l’adversité d’arrivistes, face aux horreurs de parvenus parasites, imposteurs impopulaires, à telle enseigne que les mots me manquent, "Votre Honneur! », il faut torse bomber !


BALI a le Blues ! 

Ces crapules, sans scrupule, nuisent au crépuscule de sépultures souillées et salies par ces bien vilains vautours. Ils ont le sang-à-l’oeil! Leurs longues dents raient les parquets de coutumiers tribunaux, dont ils raillent la compétence. Pourtant, ce sont bien ces tribunaux coutumiers qui attribuèrent, autrefois, ces terres ancestrales désormais souillées, spoliées et salies.





C’était, il y a bien longtemps, avant que le Kamerun, « berceau de nos ancêtres », ne soit indépendant. 

C’était bien avant aussi que le Kamerun ne vive, de vive voix, « autrefois dans la barbarie » gubernatoriale coloniale européenne : portugaise, anglaise, allemande, française… Arrêtez ! N’en jetez plus ! Je  n’en peux plus !



BALI a le Blues ! 

Terre des couleurs de la douleur en pleurs, en plein malheur ! Ta douleur, Dikolo, sera-t-elle éternelle ? Après les ludiques balles-à-terre endiablées, dans des débits de boisson de l’enfer de la misère au pays des tord-boyaux de l’oubli, des demeures devenues poussière, rasées à même le sol natal par ces barbares, brutalité d’une civilisation à l’irrespectueuse colonisation, matrice d’un néocolonialisme tout aussi barbare et vulgaire, endeuillent l'atmosphère

Ce n’est pas ainsi qu’on fait table rase du  passé et main basse sur la ville, où la peur agrandit le linceul  de la précarité d’un présent aux lendemains hasardeux et aléatoires !


BALI a le Blues ! 

Et c’est tout le Kamerun qui éclate en sanglots longs, sans violons à la Barry White pour égayer la monotonie accablante  des Tropiques de la torpeur et de la torpille !


BALI a le Blues ! 

« Look that they done to my song », Mama Africa en miniature ! Les gâteurs de boum, escrocs en touts genres, faussaires corrompus, rompus aux maniements et manipulations, vices et sévices toutes tendances confondues, n’ont qu’à bien se tenir ! Leurs écarts de langage et de comportement, pour ternir l’honneur d’autrui qui ne pratique plus, depuis, la politique de l’autruche, sont nuls et non avenus boulevard de la triche où le crime ne paie pas, salaire de la peur.

Leur joie sera amère, comme un mauvais ndollè mal élevé, mal lavé des soupçons nécrophages de nègres coliques néphrétiques de haines tribales forcément mal digérées !




BALI a le Blues ! 

Et c’est tout le Kamerun qui ne sait plus sur quel pied danser. C’est comme dans un bien piètre quart d’heure américain, où les filles de joie sont attristées de l’affliction de n’être la plus belle poubelle, (à jeter après consommation d’émotions Kleenex), pour aller danser ce soir, sans  chemise et sans pantalon !  La Rue de la Joie est en deuil aggravé…


BALI a le Blues ! 

Ça n’arrive pas qu’aux autres. Nous sommes tous des autres, pour les autres… « Yesteday, I’ve got the blues »!


BALI a le Blues ! 

Sawa pas le faire. Rien ne sera plus comme avant. Jamais plus jamais ! Colonialisme ! Néocolonialisme ! Tribalisme ! Mauvaise éthique ethnique. La jalousie africaine, grandeur nature dans cette Afrik en miniature où dort toujours le Minotaure, a encore frappé !


BALI a le Blues ! 


Tous de se répandre dans Bali pour la (Principauté de Bali) rendre encore plus dépendante de leurs procédures de déguerpissement, d’expropriation pour cause d’utilité publique et que sais-je d’autre! 


Comme si Bali était d’inutilité publique notoire, comme une ancienne vieille gloire, désormais armoire de ses armoiries. Et tout ça à cause d’une irrespectueuse association de malfaiteurs déchaînés, chaîne criminelle de bandits de grands chemins ! 


Ils oublient qu’ils peuvent  tirer toute la couverture à eux, on ne dort pas dans le même lit !

Ils oublient que même si  tous les chemins mènent à Rome, il y  aura toujours deux trottoirs.


Jamais, on ne marchera ensemble !

Jamais, non plus, on ne se lassera marcher sur les pieds !




BALI a le Blues, Boy ! 

The Band still playing


À quand le prochain Tournoi de foot inter-quartiers, à Dikolo ? 

Les bétonneurs de bonheur n’aiment pas le beau jeu, visiblement. Mauvais joueurs, en plus ! Ça dégage sec, lorsqu'ils dégamment et déchantent, tandis qu'on  reprend tous en choeur et de tout coeur, « Save the Children »! « Let the Children play » !


Plus tard, quand je serai grand, à Dikolo...


BALI a le Blues, Boy ! Aya !