jeudi 8 septembre 2016

BLOG N°44 LAST SUMMER IN RIO *(avec brio)



BLOG N°44 LAST SUMMER IN RIO *(avec brio)

By Henri KALA-LOBÈ

SOMMAIRE :
FAUX DÉPARTS vs VRAIS ESCROCS
DOPAGE
INÉGALITÉ des CITOYENS devant le DOPAGE
J.O. DÉFICITAIRES ou BÉNÉFICIAIRES ?        
GENTIL ORGANISATEUR vs COMITÉ d´ORGANISATION
POLITIQUE SPORTIVE ?
Les RECORDS du MONDE á RIO AVEC BRIO          
PREMIERS AMOURS et PREMIÉRES MÉDAILLES
QUAND LA CHINE SE RÉVEILLE
JUDO EN OR
TENDRE LA PERCHE
LE TITRE NE FAIT PAS LA COMPÉTENCE
IMBROGLIO J.O. á RIO
GABON PAS BON           



§1 Usein "Thunder" Bolt , dont le nom sonne comme les balles d´un colt qui claque et résonne au vent du divan du monde, a encore fait crépiter les chronos, en se faisant flasher pour excès de victoires en vitesse pure et absolue (un triple triple en plus !), sur la piste olympique du sprint terrestre, á Rio avec brio, atteste, confirme et valide le Trio de§ Griots. Triple triple : victoires sur 100m, 200m et 4x4 100m, Beijing 2008, Londres 2012, Rio 2016.


 La demande en mariage, déclaration d´amour maladie de la Jeunesse de Qin Kai á He Zi

FAUX DÉPARTS vs VRAIS ESCROCS

§2 L´hypocrisie petite bourgeoise des familles á ragots de derrière les fagots disqualifie les athlètes pour un seul, unique, premier et dernier vrai faux-départ, réduisant á néant quatre (4) années d´entrainement intensif de haut niveau, ultime sanction pour dire et  affirmer la pureté des difficultés de la discipline. Bolt fut ainsi disqualifié, lors des Championnats du Monde d´athlé, á Saint Denis, en 2003.
Pendant ce temps, le président de la fédération olympique européenne se faisait proprement alpaguer –en toute pureté- par les flics, á Rio. Même s´il avait oublié de monter là-haut, il est tombé de haut, Patrick Hickey 71 ans, chef des Comités olympiques européens, qui du coup eut un malaise. Ce qui lui évita la prison : on le conduisit á l´hosto´. Il a démissionné de ses fonctions… Une sombre histoire de réseau de revente des billets pour les J.O de Rio. Les billets, déjà chers á la base, virent leur prix trop prendre la confiance pour le péon moyen de la Cause du Peuple. Rappel : le billet pour la cérémonie d´ouverture, á 1 200 Euros déjà, était ainsi revendu á 7 200 Euros…

§3 Mais l´instantanéité de l´arrestation de ces fraudeurs du CIO, ne fit pas se remplir le "Stade O’ ". Et les athlètes victimes d´expulsion pour faux départ, n´eurent pas droit á cette fameuse seconde chance, tant vantée dans les westerns du Far West génocidaires d´Indiens Peaux Rouges -par des Visages Pâles á la langue fourchue, selon la formule consacrée- permanemment absents des Jeux (les Peaux Rouges, pas les Visages Pâles), dès l´départ.
                                                                    
§4 Même la Déesse Éris –la Discorde, avec sa fameuse Pomme d´Amour- n´avait osé pareil affront, á l´Olympe, lors des Noces de Thétis et Pelée. D´où un Stade O’ permanemment aux trois quarts vide, (sauf pour King Bolt), en raison de la super cherté des places, alors que l´Olympe avait fait son plein de divinités pour les Noces susmentionnées.  

DOPAGE

§5 15 000, des 50 000 bénévoles (comme le taux de remplissage du Stade O´), démissionnèrent de leur poste, eu égard aux conditions déplorables vécues pendant ledit bénévolat-tra-la-la. Du coup, d´aucuns craignirent une grave carence de personnel, pour encadrer le suivi des médaillés des podiums olympiques, systématiquement contrôlés dans toutes les disciplines des Jeux. C´était bien la peine d´afficher la délégation de toutes les Russie pour dopage !

  INÉGALITÉ des CITOYENS devant le DOPAGE

§6 Entre les produits autorisés et les produits prohibés, qu´on ne connaît jamais d´avance, ce qui n´est pas interdit n´est pas puni : pas vu, pas pris. Entre le fait qu´un non sportif use de ces produits prohibés á des fins civiles (et non militaires ?), et qu´il ne soit pas sanctionné tout simplement parce que non sportif. Entre le fait qu´un sportif soit positif pour avoir -beaucoup- pris certains produits de consommation courante, autorisés dans le civil. Qu´il prenne de la drogue, et doive s´en excuser publiquement, ou que son alcoolisme d´ange déchu soit étalé sur la place publique, aux noms de l´éthique et de la morale, il prendra cher. Tandis que le civil, qui n´a ni civisme, ni civilité, mais de l´atavisme en veux-tu en revoilà, étant antimoral –et non antisocial, après le no futur des Punks, le no moral des Civils- bénéficiera des circonstances atténuantes, la société étant fautive et responsable de ses frustrations et autres états d´âme.

§7 Cependant, on peut justement être interloqué par le paradoxal retour en grâce de certains athlètes, suspendus pour dopage, qui reviennent brûler les pistes de leurs pointes sulfureuses, et glaner encore quelques médailles de ci, de là. Pauvre sportif, dont le temps de carrière des plus réduits est soumis aux dures lois implacables, impitoyables et pitoyables á la fois de l´audimat, pour la télégénie de son compte en banque ! Ce qui peut rendre sa carrière plus que bancale ! Plus dure sera la chute, une fois la célébrité passée.

§8 Les contrôles anti dopage se déroulent parfois á la tête du client. Rappelez-vous, Séoul 1988. Après la finale du 100m, Ben Johnson attendra plus de deux heures, dans un tohu-bohu indescriptible, brouhaha d´interpellations et apostrophes fusant de toutes parts, avant que son échantillon d´urine ne soit pris par un inconnu, qu´on ne reverra plus jamais !

§9 Sinon, depuis la nuit des temps, on a toujours donné des mixtures aux athlètes pour compétir et améliorer leurs performances, aux J.O. Et ce, depuis l´Antiquité. Plus récemment, dans les 80´, une histoire de réseau de produits dopant –les fameux stéroïdes anabolisants- allait défrayer la chronique, aboutissant á l´arrestation de David Jenkins, British, médaillé d´argent sur 4x400 m, á Munich 1972. Son père, un des boss d´ICI (Imperial Chemical Industries) demandera á la justice un châtiment exemplaire, le nom de famille ayant été souillé. Il écopera de 7 ans de prison, mais ne fera que 9 mois en fait.

§10 Mais essayez voir de vous entrainer, ne serait-ce que vingt cinq heures par semaine, juste pour mieux courir. Run for your life. La semaine de 35 heures, á côté, c´est de la gnognotte de cancoillotte pour tafiottes endimanchées hé hé…

J.O. DÉFICITAIRES ou BÉNÉFICIAIRES ?  

§11 Les J.O. sont d´un marketing des plus ruineux pour le pays G.O. (gentil organisateur). Ca fait cher le revers de la médaille. La crise, qui allait mener la Grèce, de Charybde en Scylla,  aux bords de la faillite, résulte des J.O. d´Athènes 2004. Cependant, les six premiers pays au classement des médailles, á Rio, ont eu á organiser les Jeux, depuis les 70´.

§12 Selon le Canard Enchainé, le Club France, á Rio, serait dedans de deux (2) millions d´Euros. Pourtant, la France n´organise pas les J.O. de Rio. Comment vous faites, les gars ? Mais ce sont surtout les dépenses publiques d'infrastructures qui rendent les factures des jeux astronomiques et mirobolantes. Les J.O. de Montréal feront 900 millions $ de pertes. La légende du déficit olympique est née. La ville mettra 30 ans á rembourser. Mais á la base, il faut impérativement dissocier le déficit du comité d´organisation, du dépassement budgétaire dû aux infrastructures á la charge de la Puissance Publique. De même, les « éléphants blancs » ne sont pas pris en compte: c.-à-d. tout équipement qui ne resservira plus après les Jeux. Le sport kleenex, á jeter après usage. Comme ces projets mirifiques -aux coûts faramineux et pharaoniques- montés sur le continent africain, dans les 70´, pour sortir l´Afrique de l´en-voie-de sous-dèv´….

§13 Juan Antonio Samaranch, marquis espagnol de son état, arrive á la tête du CIO, en 1980. Les caisses sont olympiquement vides. Pour les J.O. de Los Angeles 1984, il fit grand appel au privé. D´ou de bons bénéfices, loin des « cata » de Mexico 1968 (cata´ financière et non idéologique), et de Montréal 1976 (avec le boycott de l´ex-URSS et des pays de l´Est). Depuis, il est convenu de dire que plus le privé s´investit –et investit-, moins il y a de risques de déficit.

§14 La vente des droits de retransmission rapporta un peu plus d´un (1) Million $, á Rome 1960, contre 287, L.A.1984, et 1,5 Mrd Athènes 2004. En 1985, les droits pour utiliser les symboles olympiques -au titre de contribution officielle- s´élevaient déjà á 5 millions de $.
Les Jo de Beijing 2008, vaste opération de marketing, ont couté plus de 40 Mrds$ !!!

§15 Donc depuis Los Angeles 1984 (L.A. avait déjà organisé les JO en 1936, ça aide garçon), et Atlanta 1996, pour le Centenaire des JO, (Cola-lá avait mis le paquet), les JO ont –presque- toujours été bénéficiaires ou équilibrés. L.A.1984 rapporta 220 millions $ pour 660 millions investis. Médaille d´or de la rentabilité olympique ! De mauvaises langues baveuses avancent que l´attribution des JO á Atlanta, en 1996, nid douillet de l´un des plus grands sponsor des JO, la boisson Cola-lá, hé ben, cela n´a rien á avoir avec cette fâcheuse coïncidence qui veut que le siège de la filiale du CIO, Meridian Management, olympiquement chargée de la négociation desdits droits de retransmission, se trouve aussi á Atlanta… Hé hé.

§16 Les plus grands fiascos furent Moscou 1980 (avec le boycott des pays occidentaux), et Athènes 2004, tous deux entièrement organisés par  la Puissance Publique.
La sécurité d´Athènes 2004, á elle seule, a couté autant que l´organisation des JO de Sidney 2000 : 1,5 Milliard $ ! Suite aux attentas des Twin Towers, september eleven, remember.

GENTIL ORGANISATEUR vs COMITÉ d´ORGANISATION
G.O.vs C.O.

§17 Donc, Juan Antonio Samaranch, président du CIO (1980-2001), génie financier pour d´aucuns, mit au point un système de répartition des bénéfices où le pays G.O. (gentil organisateur), joue au volley sous le filet, les fafiots passant largement au dessus de sa tête ! 49% des recettes des droits de retransmission, 53% du montant global des recettes -là où on palpe le plus de fafiots hé hé- sont pour le comité d´organisation CO, le reste étant réparti entre le CIO, les comités nationaux de tous les pays membres et les fédérations internationales des sports olympiques. Le pays G.O. palpe 50% des sommes versées par les sponsors (34% de tous les bénèfs´). 95% des recettes de billetteries -11% des recettes globales- vont au C.O., ainsi que les sommes collectées pour les licences (2% des recettes globales), cf TPE « Les Jeux Olympiques ».

POLITIQUE SPORTIVE ?

§18 Pourquoi les politiques ne veulent-ils pas comprendre qu´il est préférable de faire un prix de billetterie si peu cher, que le peuple, en liesse, en oubliera les prévarications d´usage á la passation des marchés publics antérieurs á tout J.O. qui se respecte ? Alors, le peuple plébiscitera les festivités, en remplissant les stades, en hommage á ses dieux, pour de réjouissantes agapes !

§19 Les délégations africaines gagneraient en présence et performance s´il y avait de réelles politiques sportives (en l´occurrence), culturelles, sociales, voir politiques tout simplement. Et tous ces pays ravagés par des guerres civiles génocidaires ! Et les famines qui déciment les populations ! Que de forces vives de l´avenir de la Nation inutilement perdues, ainsi sacrifiées sur l´autel de la cupidité des Arioviste arrivistes du pouvoir ! C´est pour encore plus et mieux enfoncer la Cause du Peuple dans les miasmes de l´horreur, et non de la réconforter dans la liesse de l´Ode á la Joie de jouir des honneurs olympiques. L´essentiel, pour ces délaissés de la Terre, ne sera jamais de participer, mais de vivre au demi le jour le demi jour.

§20 Quand on pense que  plus de la moitié du milliard et quelques d´âmes que compte l´Afrique, a moins de 30 ans ! Á quoi sert d´inutilement qualifier la jeunesse de forces vives de la nation, si on n´honore pas sa fougue et ses ardeurs lors des JO, ce rendez-vous quadriennal, ou bissextile (voir bisexuel) de la jeunesse sportive mondiale, où l´essentiel est de participer (bis), quand on pense á ces délégations africaines qui ont le taux d´officiels le plus élevé par athlète présent ? 
Qui se souvient encore de John Aki Bua, 1er médaillé (en or en plus) Ougandais, fantasque, champion olympique sur 400 m haies, Munich 1972, détenteur du record du monde de la distance de 1972 á 1976 ? Il fut le père spirituel du pape de la distance, l´African-American Edwin Moses, en or aux JO de Montréal 1976 et L.A 1984, en bronze á Séoul 1988. Sans oublié le grand Felix Sanchez, Américain naturalisé Portoricain, avec ses deux titres de champion du monde et ses deux titres olympiques, Athènes 2004, Londres 2012.

 Estelle Mossely et Tony Yoka : un amour en or olympique

Les RECORDS du MONDE á RIO AVEC BRIO      

§21 Il y eut le fabuleux record du monde, sur 10 000m ladies, d´Almaz Ayana, Ethiopie, en 29 mn 17 s 45! Vivian Cheruiyot, Kenya : 29 mn 32 s 53 ; Tirunesh Dibaba, Ethiopie : 29 mn 42 s 56 ; Alice Asprot, Kenya : 29 mn 53 s 51. Quatre femmes sous les 30 minutes ! Et le 5000m alors, oú Vivian Cheruiyot, en 14mn 26 s 17, nouveau record olympique, se pare d´or ; Hellen Obiri, Kenya, 14 mn 29 s 77 ; Almaz Ayana, 14 mn 33 s 59 et Mercy Cherono,  Kenya,14 mn 42 s 89.

§22 Autre record stratosphérique, celui battu sur 400 m, par le Sud-Africain Wayde van Niekerk, en 43 s 03 ! Il relègue le record de Michael Johnson, Atlanta 1996, aux oubliettes bafana-bafanées ! Mais le Wayde lá, il court le 100 m en moins de 10 s, le 200 m en moins 20 s et le 300 m en 31 s !!! .Kirani James, des Grenades, se pare d´argent en 43 s 76, LaShawn Merritt, African-American, prend le bronze, en 43 s 88. Un podium sous les 44 secondes !

§23 Anita Wodarcyck, Pologne,  améliore son propre record du monde de 1m21, au marteau, pour le marteler á 82,29 m.

PLUIE de RECORDS en NATATION

§24 Outre les 2 records du monde de Katie Ledecky, 400 et 800 m nage libre, la nouvelle reine des bassins, il y eut sur :
100 m brasse, Adam Peaty, GB,  qui battra par deux fois son propre record, en 57 s 55, puis 57 s 13, en finale ! 
Sur 400 m 4 nages, la Hongroise Katinka Hosszu -3 médailles d´or- explose le record du monde de plus de 2 secondes, á 4 mn 26 s 36 ! 
Au 4x400 nage libre, femmes,  l´Australie des soeurs Campbell établit un nouveau record, en 3 mn 30 s 65.  
100 m papillon, Sarah Sjostrom, Suède, porte son record de 55 s 64 á 55 s 48.
100 m dos, Rayan Murphy, 3 médailles d´or (dont les 100 et 200 m dos),  dépoussière le record d´Aaron Peirsol -vieux de 7 ans- en 51 s 85, contre 51 s 94, et ce lors du départ du relais 4x100 m 4 nages !

 PREMIERS AMOURS et PREMIÉRES MÉDAILLES

§25 Il y eut la demande en mariage, déclaration d´amour maladie de la jeunesse, de ce plongeur chinois, Qin Kai, empereur des sens, médaillé de bronze, á sa belle naïade de plongeuse, He Zi médaillée d´argent de l´Empire du Milieu, tellement émue (elle, pas la médaille) ! On aurait dit le prélude des prémisses des Noces en Or de la boxe française (qui n´est pas discipline olympique, paradoxalement), avec Estelle Mossely et Tony Yoka, sous le signe de l´amour et non de la discorde. N´est-ce pas Éris ? Ce qui est bien plus porteur que ces téléréalités où l´on apprend á des jeunes couples en fleur, à ne pas trop s´aimer, mais de se séparer en de télévisuelles querelles, aux frais de la princesse, dans des lieux édéniques, á être payés pour manque de sentimentalité, sans aucune sensualité en plus !

§26 Et cette lutteuse japonaise, Risako Kawai, Pavillon d´Or, qui, dans l´euphorie de son titre olympique, projeta par deux fois, en mode ippon nippon, son coach, avant de le porter en triomphe sur ses épaules, le drapeau de l´Empire du Soleil levant au vent.

§27 Pour la première fois, depuis Séoul 1988, une ladie fait le doublé 100-200 m, en athlé ! La Jamaicaine Elaine Thompson est bien la nouvelle reine mondiale du sprint ! 10 s 71 sur 100m, suivie de Torie Bowie, African-American, 10 s 83 et Shelly-Ann Fraser-Price, Jamaïque, 10 s 86. 
Sur 200m, elle est en or en 21 s 78, suivie de Dafné Schipper, Pays-Bas, 21 s 88, Torie Bowie, 22 s 15. 
Contre, á Séoul 1988 sur : 100 m Florence Griffith-Joyner 10 s 54 ! Evelyn Ashord 10 s 83 toutes deux African-Americans et Heike Dreschler, Allemagne, 10 s 85. 
Aux 200 m Flo Griffith-Joyner, en or, en 21 s 34 ! Grace Jackson, Jamaïque, 21 s 72, et Heike Dreschler, 21 95 (podium sous les 22 secondes...)

§28 La première médaille d´or, des îles Fidji, au rugby á sept (7).
La première médaille d´or de la Côte d´Ivoire, en taekwondo : Cheick Cissé. Et Ruth Gbagbi qui prend le bronze, peu auparavant, toujours en taekwondo. En 1968, maitre Kim Young Tae, arrive en Côte d Ivoire. Suivra 2 médailles de bronze, aux Championnats du monde, en 1977, et une en argent á ceux de  1985 Bravo ! 
L´historique victoire de l´Argentine, en hockey sur gazon, contre la Belgique.
Monica Puig devient la première femme -et la deuxième athlète- de Porto Rico á se couvrir d´or, au tennis, en battant l´Allemande Angelique Kerber.


 QUAND LA CHINE SE RÉVEILLE

§29 Quant au pongistes de la Chine, hommes et femmes, c´est pire que le Kenya en athlé. Ils n´ont rien laissé : 4 médailles d´or sur 4, 2 d´argent sur 4, délaissant le bronze pour les autres, chaque pays n´ayant le droit qu´á deux représentants. 
Alors qu ´en plongeon, les autres ont pu un peu sortir la tête de l´eau. Trois médailles d´ or sur les 4 possibles, chez les hommes, 4 sur 4 -dont 2 doublés- chez les femmes...
Ah oui, et ce bassin de réception, au plongeon, qui délaisse le bleu des mers du Sud et vire au vert !
La coach chinoise, Lang Ping, de l´équipe de Chine, médaille d´or en volley, fut médaillée d´or, en tant que joueuse á L.A. 1984 !

 JUDO EN OR

§30 C´est donc le deuxième titre olympique de Teddy Riner.  Comme David Douillet, qui a cependant moins de titres de champion du monde que Yamashita, qui resta invaincu 8 années d´affilée, 203 victoires consécutives dont 164 par ippon et qui n´eut qu´un titre olympique.
Sinon, Saito fut le premier judoka á faire coup double, (toutes catégories confondues, il était poids lourd en plus), L.A. 1984 et Séoul 1988 ! Mais la palme revient á Nomura Tadahiro, (- 60 kg),  le seul judoka à avoir remporté trois titres de champion olympique, Atlanta 1996, Sidney 2000, Athènes 2004. Il est le neveu de Toyokazu Nomura, médaillé d´or, Munich 1972, chez les moins de 70 kg.
Et pour fermer la page du judo, je ne pouvais pas ne pas mentionner celui que beaucoup considèrent comme le plus grand judoka de tous les temps, j´ai nommé Masahiko Kimura. L´ entrainement quotidien de ce colosse comprenait un millier de pompes, et 6 á 9 heures de pratique... En 1955, alors âgé de 38 ans, il ira battre, á Rio, le grand  Helio Gracie de la  fameuse famille Gracie du jiu-jitsu brésilien.

TENDRE LA PERCHE

§31 La première médaille d´or du judo féminin brésilien, chez les -57 kg, revient á Rafaella Silva.
Bruno et l´équipe de volley du Brésil (coachée par son papa) sont en or, comme son pote Neymar et l´équipe de foot du Brésil, dont c´est le 1er titre olympique. Le seul qui manquait au Brésil.

§32 Le concours de saut á la perche fut fantastique et stratosphérique !  Certes Renaud Lavilenie, fut sifflé et hué par deux fois á 6,03 m, qu´il manqua, réservant son dernier et troisième essai pour un ultime saut á 6,08 m (qu´il manquera aussi) ! Alors qu´il venait d´établir un nouveau record olympique á 5,98m au 1er essai ! Mieux que ses 5,97 m, á Londres 2012 ! Il faut le faire. Mais c´était sans compter un baby face d´ange local, en mode « the Guy from Ipanema-Copacabana-Leblon »,  Thiago Braz da Silva, même pas 23 ans ! TBS franchira 6,03m au 1er essai, (après avoir échoué au 1er essai á 5,98m, réservant ses deux derniers essais pour 6,03m), avec une aisance, une souplesse, une fluidité de danseur de samba á l´agilité d´éphèbe expert en capoeira ! Thiago est entrainé par un certain Vitaly Petrov, l´ex-entraineur du tsar de la discipline, Serguéi Bubka, á qui Renaud Lavilenie avait ravi le record du monde, chez lui, á Donetsk, en Russie, pour le percher á 6 m 16…

§33 Il y eut aussi, le triple triple d´Usein Bolt, le double double de Mo Farah (5 000 m et 10 000m, Londres et Rio),
La dixième médaille de l´African-American, Allison Felix, dont 6 en or pour cette Golden Girl. Elle aurait presque pu avoir une septième médaille d´or, sur 400 m, si Shaunae Miller,  des Bahamas, n´était passée par là, avec ses longues et belles guibolles et son superbe plongeon sur la ligne d´arrivée !
Les 4 médailles d´or (plus une en bronze) de la prodige et prodigieuse African-American, Simone Arianne Biles, Usa, en gymnastique artistique.
Quant á Michael Phelps, celui là même qui mange les médailles, comme si elles étaient en chocolat ! C´est á lui la piscine olympique ?
Et c´est contagieux ! La jeune nageuse américaine de 19 ans, Katie Ledecky a seulement mangé 4 médailles d´or, á Rio, avec 2 records du monde á la clé : 400m nage libre, en 3 mn 56 s 46, 800m nage libre (qu´elle avait déjà gagné, á Londres 2012, á 15 ans…), en 8 mn 4s 79 ! Bon, entre temps, elle est quand même inscrite á l´université de Stanford… Ce n´est pas rien.

§34 Le triathlon, avec le doublé des frères Brownlee pour la Grande Bretagne, Alistair, en or, Jonathan en argent. Et les sœurs triplées estoniennes, Lina, Lily et Leila Luik, au marathon ! 
Blanka Vlasic, Croatie, plusieurs fois (4) championne du monde de saut en hauteur ne sera donc jamais championne olympique ! 
La troisième médaille d´or d´affilée du lutteur Cubain Mijain Lopez, après celles de Beijing 2008  et Londres 2012. 
Andy Murray s´offre un second titre olympique, en tennis, après Londres 2012.
 http://www.francetvsport.fr/sites/default/files/styles/header_image_style/public/images/photos/2016/08/18/354201/brownlee-freres-triathlon-jo-triathlon_1f1fe644f73f49b927d90931a4b673eb.jpg?itok=diesnxTt
 Les Brownlee Brothers

 LE TITRE NE FAIT PAS LA COMPÉTENCE

§35 Sinon, le titre ne fait pas toujours la compétence, mais parfois juste le comportement seulement. Ainsi la finale du 3000 m steeple homme, á Rio…Petit flash back, Londres 2012. Finale du 3000 steeple, aisément gagnée par Ézékiel Kemboi, qui saute au cou du Français Mahedine Mekhissi, intercalé sur le podium entre deux Kenyans. Ézékiel échange son maillot pour endosser celui de Mahedine et faire un tour d´honneur avec ! Ce qui lui vaudra la réprobation du staff kenyan. Quatre ans plus tard,  Mahedine fera disqualifier Ézékiel, pour lui subtiliser la médaille de bronze ! Tel un renard invitant une cigogne á manger dans un plat hyper plat, alors que la cigogne lá n´avait commis, ni voyageur ni impair, pour qu´on lui rende ainsi la monnaie -de singe- d´une pièce injouable dans l´Olympe. Éris n´aurait jamais fait ça ! Le plus drôle, c´est que Consenslus Kipruto, en or en 8 mn 3 s 28, record olympique, aurait même pu descendre sous les 8 minutes. Mais son seul problème, c´était de battre Ézékiel, et de chambrer Mahedine. Á l´entrée de la dernière ligne droite, il écarte les bras en croix, en triomphe, mais en signifiant bien qu´il n´enlèvera pas son maillot...
  
§36 Pour la première fois, il n´y eut pas de Kenyans en finale du 5000m hommes. Entendez kenyans-kenyans. Car Paul Chelimo, 2ème, Bernard Lagat, 5ème et Albert Rop, 7ème, sont tous les trois d´origine kenyane. Les deux premiers sont désormais African-Americans, le 3ème courant pour Bahrein, depuis 2013.

§37 En fait le Kenya lá, depuis sa première participation, J.O. Mexico 1968, a d´abord et d´emblée voulu faire main basse –avec le pied agile et alerte- sur le fond mondial et olympique. Il n´y eut même pas de tours de piste d´observation. Depuis là, ils ne font que continuer á courir trop vite sur les grandes et longues distances !

§38 En fait, quand on est Noir, mieux vaut courir après le chrono sur les pistes d´athlé, et avoir le choix de sa nationalité, plutôt que de se faire ataviquement courser par les flics, aux risques de ne même pas pouvoir choisir sa prison… Hé hé !

IMBROGLIO J.O. á RIO

§39 Certes, les hommes ne sont toujours pas autorisés á compétir tant pour la natation synchronisée, que pour les barres asymétriques ou la poutre, mais de lá, á remettre le golf sport olympique, sport si populaire pour que péons et gueux soignent leur swingue, en dansant la samba ou le charleston (wa-tutsi) sur les terrains vagues et bio de leur vague á l´âme...

§40 Si ce ne fut pas la fête de la Cause du Peuple, confer aux billets trop chers, certains athlètes prirent fait et cause, corps et âme pour les gracieuses et délicieuses descendantes de  la « Girl from Ipanema ». Et cette cérémonie de clôture qui finit en mini carnaval ! Avec ses anatomiques danseuses de samba et  reines des chars, aux pas intrépides et déhanchements conquérants, d´une redoutable sensualité á toute épreuve ! Ô that a night, in Rio 

§41 La différence entre Rio 2016 et Mexico 1968, c´est qu´idéologiquement parlant,  les JO de Mexico sont ceux de la contestation mondiale du Système par la Jeunesse des 5 continents. Mai 68, les assassinats de Martin Luther King et de Bob Kennedy, les chars soviétiques qui envahissent Prague, les guerres du Viet Nam et du Biafra. Mais surtout, le massacre de Tlateloco, au Mexique, où l´armée mexicaine tuent des milliers d´étudiants, quelques jours avant l´ouverture des Mexico Games ! 
Pour protester contre le racisme, les athlètes African-Americans, et nombre de leurs confrères et consœurs Blancs portaient sur leur un veste, un macaron,"Olympic project from human rights"... Suivi des poings noirs, levés, gantés de noir.

§42 Á Rio, entre des responsables du CIO voleurs, des athlètes fêtards, il y eut aussi l´inculpation de Lulla, l´ancien président, la destitution de sa dauphine, Dilma Roussef, qui l´avait remplacé á la présidence, démocratiquement élue par la voix des urnes du Peuple. Le tout pour détournement et blanchiment. Notons que la moitié du Sénat brésilien est fortement plus que soupçonnée de corruption active et hâtive .... 

§44 Comme dans beaucoup de domaines, nous sommes passés d´une société de contestation, par délit d´opinion, á une société de consommation pour délit de droit commun.
Et le maire de Rio qui faisait du chantage affectif, en disant qu´il n´y avait plus de thunes pour les Jeux Paralympiques. C´est limpide. Le nouveau président du Brésil s´est copieusement et correctement fait siffler et huer, pour l´ouverture des Jeux Paralympiques. Tandis que la police brésilienne aurait bien voulu que le président du CIO, Thomas Bach, avocat et ancien champion olympique de fleuret, honore cette cérémonie d´ouverture, pour lui causer un peu du pays en le questionnant sur ce trafic de billet qui aboutit á l´arrestation du président du comité olympique européen, Patrick Hickey.

GABON PAS BON    

§45 Quant á la situation explosive, au Gabon, il fallait s´y attendre. Mais de là, á qualifier Jean Ping d´opposant, il fut ministre sous le père Omar Bongo, et le fils aussi  il a deux enfants avec Pascaline, la soeur d´Ali Bongo... Pauvre Peuple gabonais! Le Gabon n´appartient quand même pas aux Bongo ! Il y a déjà plus de 500 morts, et plus d´un millier de blessés graves sur qui "on" aurait jeté de l´acide...

 "Last summer in Rio" * by José Beltramini, Azimut.