jeudi 2 juin 2016

BLOG N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX



BLOG N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX

By Henri KALA-LOBÈ

SOMMAIRE :

LEGALIZE IT
DE la FEUILLE de COCA á la BOISSON
L´OFFICE des NATIONS UNIES contre la DROGUE et le CRIME §17 á 58
L´OPIUM en 2012 
LE SALAIRE de MÊME PAS PEUR MÊME PAS MAL
PARADIS ÉPERDUS FISCALEMENT
FLOU FISCAL PARADISIAQUE
-TWO-PAK NOUVEAU MAIRE de LONDRES

§1 Il ne devait plus y avoir de stock options, Parapluies dorés et autres gâteries du genre. Les banquiers –et non les braqueurs-, si sages et avisés ne devaient plus payer ces amendes mirobolantes et mirifiques, de 1 á 12 Mrds $, dues aux Subprimes cf blog N° 23. Pieux vœu, pour miroir aux alouettes. Pour preuve, la Société Générale n´a plus besoin de la Bande á Bonnot pour faire la une des journaux. Hé hé…
Mrd= milliard M= million


                                                                              La carte des paradis fiscaux

§2 Quant aux salaires annuels des PDG -on reste dans le mirobolant et le mirifique- qu´on multiplie par 2 (en M/an) pour respecter "la (?)" grille salariale internationale, nonobstant la conjoncture, la conjecture est grillée cash d´avance. Le salaire de la peur d´un prolo ne sera jamais multiplié par deux, malgré les barèmes internationaux de la lutte finale. Ce qui n´est pas classe. En plus, cela reviendrait moins cher, et serait donc plus productif et chouette. Et non ! D´aucuns préfèrent s´entêter á s´enticher á tirer les gros salaires vers le haut, tandis que d´autres enfoncent les petits salaires vers le bas. La médiocratie. Petits joueurs de baby foot, va ! Alors que la lutte contre les paradis fiscaux est un enfer pavé de bonnes intentions, nous préférons œuvrer pour le "Legalize it", et casser l´industrie carcérale du deal pour l´idéologie apaisante du Calumet de la Paix. Hugh !

§3 Marche arrière toute ! Les 60´-70´, funky soul man beatnik hippy, qui prétendaient partager les paradis terrestres, artificiels et naturels, pour tous, all flower power to the People, n´auraient donc servi á rien ? C´est ça Legalize it. Pas comme pour l´alcool, après la Prohibition, qui n´a jamais été un frein pour la Prostitution. Cela créa plus d´argent pour la Puissance Publique, au lieu d´impunément super-enrichir les bootleggers. D´où cette cultissime punch line de Daisy Buchanan, dans "the Great Gastby" (Gatsby le Magnifique, en français) : "les femmes riches n´épousent pas les hommes pauvres, Jay Gatsby". Donc, au lieu de legalize it, on interdit, on dénigra et on créa le deal, pour égarer les forces vives de la Nation dans les geôles et la gnôle, comme délinquants de droit commun, et non pour délit d´opinion. Au lieu que cela ne sonnât le glas du crépuscule des crapules, ce fut le début de la fin pour l´idéologie. Alors, on saupoudrât les « Tié-Quart » des mégalopoles du Quart Monde, á l´instar des bas-fond du lumpenprolétariat des capitales développées, des senteurs du deal comme étant les starways to heaven des sentiers de la gloire sociétale sur laquelle tant s´étalent-eu. 
§4 Le plus drôle, c´est que si on compare le nombre de paradis fiscaux qui existaient dans les 60´-70´, par rapport á nos jours joyeux, c´est plus que l´embellie ! Quel rapport, quel lien entre la drogue, á légaliser, et les paradis fiscaux, á interdire ? C´est que beaucoup d´argent, énormément d´argent circule dans ces deux secteurs d´activités illégales –mais pas de la même façon-, qui profitent á très très peu de personnes, au détriment de tant d´autres, beaucoup d´autres, sacrifiées sur l´autel du veau d´or du bûcher des vanités vénales de certains vilains vantards, en col blanc ou sans faux col, qui se prennent pour les cadors des dortoirs du désespoir de l´humanité toute entière sur cette terre. 
LEGALIZE IT
§5 Tout a commencé par la célèbre attaque d´un grand punch-liner man frenchy : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers !" (sur le joint, oublia de retranscrire le scribe de l´époque). Et pour cause… L´Europe, génocidaire et arrogante, après avoir dépouillé, non sans quelques retentissants massacres, ( cf. Cortez chez les Incas in blog n° 36 « Inca de coups durs »), les Indiens d´Amérique du Sud de leur or, cacao et autres, décima ceux du Nord á l’eau-de-feu en retour récompense de la découverte de la pomme de terre -futur hachis Parmentier- et mieux les hacher menus ensuite, avant de finalement les parquer. Ces criminels Caucasiens découvrant les conviviales vertus du Calumet de la Paix, puis de la Feuille de Coca, chevauchèrent alors dans la Vaste Prairie du Grand Manitou, bien avant que les junkies des 70´ne "ride the White Horse of King Heroin ´till to Hell".
§6 On sait qu´une sœur –ou cousine germaine- de la Reine Victoria, très excentrique (elle, pas la reine), eut la lumineuse idée de faire introduire les essences dudit Calumet dans les hôpitaux so british de Sa Majesté, afin de déstresser et détendre les malades, prélude aux soins palliatifs, et á l´usage médical des plantes médicinales en milieu clinique. Sans notion de deal aucune…. 
§7 La littérature « fantastique » british, du XIXè siècle, abonde en ces substances. Du brave Sherlock Holmes, tirant inconsidérément sur sa pipe (´y´avait quoi dedans ?), au point d´inquiéter cet élémentaire Dr Watson. Á la loufoque chenille, d´"Alice aux pays des merveilles", fumant 1000 et une pipes á la fois ; á la fée Clochette, de Peter Pan, et sa poudre d´escampette blanche pour voler (bien avant "I believe I can fly"), au champ de gentils coquelicots –pavot de bonnes intentions- du Magicien d´Oz, il y a de quoi faire dans cette littérature pour enfants ! Du coup, on peut légitimement regarder "le Champ aux coquelicots" que Vincent Van Gogh peignit, en 1889, d´un œil plus averti, Jean-Christophe.
§8 Sur le plan politique,  il y eut d´abord les Deux Guerres de l´Opium, fin XIXe-début XXe siècle, provoquant la Révolte de Boxers, puis la chute et la fuite du Dernier Empereur de la Cité Interdite, avant que l´impérialisme british ne fasse chuter l´Empire du Milieu, en inondant la Chine de fumeries d´opium. Certains sujets so british de Sa Majesté s´enrichiront de ce trafic lucratif. De même, pendant la Guerre d´Indochine, un officier de la Légion française racontait, en dédicace á ses potes, comment ils se faisaient des thunes, vu et su la maigreur de leur solde, avec les barons locaux de l´opium, qui n´avaient pas la logistique aérienne nécessaire pour transporter rapidement –et beaucoup- la came … C´était sur la Chaine Sénatoriale, fin 2015… Sinon, vous pouvez toujours voir ou revoir « Razzia sur la schnouff », film de Henri Decoin, tiré du roman d´Auguste Le Breton (qui y joue en plus le rôle d´Auguste, l´organisateur de jeux) avec Magali Noel, Jean Gabin et Lino Ventura. Ou relire « Opium », que Jean Cocteau écrivit justement en cure de désintoxication. Ou écouter la voix sépulcrale d´André Malraux (qui créa le premier ministère de la Culture, au monde), condition humaine á elle seule, entonnant, rue Soufflot, "Entre ici, Jean Moulin !". Et les long bottom leaves de la Comté, fumées par Merry et Pipin, dans « les Deux Tours ». Bref, n´en jetez plus ! 
DE LA FEUILLE DE COCA á la BOISSON
§9 Tout comme les Américains sont les seuls ressortissants au monde dont le gentilé est celui de tout un continent, quand on parle de Coca, on ne pense qu´au diminutif de la boisson. On oublie la feuille de coca, ses usages et bienfaits socio-thérapeutiques. Le cocaïer est l´une des plus vieilles plantes domestiques au monde. Tradition de la culture andine, elle était aussi connue dans l´Égypte pharaonique antique á la négroïde antériorité. Le cocalero est le paysan producteur de coca. On l´appelle coqueo, en Argentine, pijcheo, en Bolivie, chajereo, au Pérou, et mambeo, en Colombie. 
§10 Bien sur, il existe une différence entre coca et cocaïne. La coca est un produit naturel, alors que la cocaïne est un produit chimique. Pour produire un kilo de cocaïne, il faut des tonnes (T) de feuilles de coca séchées, auxquelles on ajoute des composants chimiques tels que l’acétone ou l’acide sulfurique !
§11 La dépénalisation de la mastication de la feuille de coca, la fameuse boulette –ou acullico comme on dit au "Lèdge"- est effective depuis février 2013, grâce au soutien de la Convention Unique sur les Stupéfiants (ONU). Malgré les refus des USA, Canada, RU, Russie, Suède, Mexique, Japon, Allemagne, Finlande, Portugal, Israël, Hollande, France, Italie…
§12 Mais la Bolivie dut s´engager á fournir 100 T de feuille de coca par an, á… Coca Cola… Le plus dôle, c´est qu´avant, l´utilisation de la coca était autorisée pour le coca-cola, alors que sa consommation naturelle était interdite, le produit étant classé illicite…
§13 La confusion coca-cocaïne date des années 1860-1950, au moment où la coca fit son apparition sur les marchés mondiaux, en même temps que naissait le trafic illicite de la cocaïne. L´alcaloïde issue de la feuille de coca, dont on allait tirer la cocaïne, fut découverte par un étudiant allemand-autrichien, en chimie, Albert Niemann, en 1860. Il allait mourir peu de temps après. Les applications scientifiques de la cocaïne –qui répondaient aux fatigues et troubles névrotiques des sociétés modernes- déclencheront une fascination grandissante médicale, commerciale, mais aussi populaire pour la feuille de coca. C´est la cocamania, dés 1860.
§14 1863, Angelo Mariani, un Corse, chimiste de son état, crée le vin Mariani, élixir mélangeant  bordeaux et coca. Il fera fortune des deux côtés de l´Atlantique. John S. Pemberton, pharmacien américain d´Atlanta, addict á la morphine suite á des blessures contractées lors de la Guerre de Sécession, allait inventer la version non alcoolisée du vin de Mariani, en mai 1886, qui allait devenir le coca cola.
§15 1884, Sigmund Freud commença á utiliser –un moment- la cocaïne pour ses propriétés apaisantes : "l´euphorie propre á l´action de la cocaïne… (plusieurs fois) j´ai constaté sur moi-même la protection que la cocaïne procure contre la faim, le sommeil et la fatigue, et comment elle favorise la vigilance nécessaire au travail intellectuel.". Ite missa est ! Hé hé… Mais déjà á l´époque là même, il existait une différence entre les pro-coca (feuille naturelle) et les pro-cocaïne.
§16 1890, Arnold Kitz, grossiste allemand et agent commercial chez E.M. Merck, met au point la chlorhydrate de cocaïne, et crée la première usine de cocaïne au monde, au Pérou, en 1892 ! Les ventes de cocaïne brute rapportaient plus d´argent au Pérou que celles des feuilles de coca… En 1900, on produisait déjà 15 tonnes (T) de cocaïne brute par an, á usage médical, dont les USA étaient les plus gros consommateurs et promoteurs. 1903, les USA consomment déjà 9 T/an. On y taxe la cocaïne importée, mais pas la feuille de coca, pour favoriser la transformation américaine de la coca en cocaïne. Fin XIXè siècle,  elle est tellement en vogue et á la mode, qu´on la met même dans les cigares, cigarettes et chewing-gum ! En 1901, se tient la Conférence de Shanghai, sur l´opium. Mais dans les 50´-60´, la coca passe de produit licite á produit illicite. Le trafic moderne naitra de cette interdiction. Fin 90´, on estimait  le trafic de la cocaïne illicite á 1000 T, pour une valeur de 50 á 100 Mrds$/an. On estimait qu´il y avait 14 millions de consommateurs réguliers de cocaïne, de par le monde dont la moitié aux USA, contre 5 millions de coqueros indigènes. Et on estime á 200 millions le nombre de consommateurs de cannabis dans le monde…

OFFICE  NATIONS UNIES contre la DROGUE et le CRIME
§17 Octobre 2013, Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), émit le vœu que la prochaine session extraordinaire de l’A.G. sur la drogue, d´avril 2016, marquerait un tournant dans la lutte contre la drogue.  Abondant dans le sens des délégations présentes, pour lesquelles il faudrait de nouvelles stratégies contre la mondialisation de la criminalité, Y. Fedotov indexait ainsi des réseaux de plus en plus sophistiqués et souvent invisibles, difficiles à éliminer.  "Aucun pays n’est protégé de la menace du trafic des drogues, menace à la santé, au développement et à l’état de droit". Les résolutions de cette session extraordinaire, qui s´est tenue en avril dernier, á New York, n´étant pas encore compilées, rappelons brièvement les débats de la dernière session de 2013.
§18 L´ONUDC n´a pas que la lutte contre la drogue á charge. L’ONUDC est le gardien des conventions internationales sur la drogue, la criminalité transnationale organisée, la lutte contre la traite humaine, le trafic des migrants et des armes, la corruption, les crimes commis en mer, la cybercriminalité, le trafic frauduleux des médicaments et de la propriété culturelle, la criminalité contre les animaux sauvages. En fait, lutter contre le trafic de drogue revient quasiment á lutter contre toutes les formes de trafics illégaux existant au monde.
§19 Pour le Mexique "L’ONU est l’unique institution capable de mettre en œuvre des stratégies susceptibles d’aider à gagner la bataille contre la criminalité organisée"
§20 Pour la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la criminalité transnationale organisée et le trafic des stupéfiants sont des entraves majeures à la réalisation des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement).
§21 Pour la Jamaïque -Communauté des Caraïbes (CARICOM, 14 états + 6 états associés)- "le combat contre le crime est un combat en faveur du développement humain". On ne peut dissocier la promotion du développement de la prévention du crime. - Qualifie d’"historique"  l’adoption du Traité sur le commerce des armes (ATT) -le Costa Rica souhaitait son application immédiate, sans attendre les 50 ratifications nécessaires- pour résorber l’afflux d’armes légères et de petit calibre, qui contribuent au cycle –Sisyphe- insidieux du crime, de la pauvreté et du sous-développement. Les réseaux criminels ont davantage de ressources que certains États.
§22 "La Corne de l’Afrique est inondée d’armes qu’elle ne produit pas", dénonce le Kenya, invitant la communauté internationale á "faire plus" pour endiguer le flot d’armes légères et de petit calibre, tremplin pour les activités terroristes, en s´appuyant sur le Traité sur le commerce des armes (ATT). Mais la priorité reste la lutte contre la pauvreté.
§23 D´autres délégations, comme le Japon et l’Algérie attirèrent l´attention sur l’abus des précurseurs et des drogues synthétiques.
§24 Yuri Fedotov, rappelant le budget 2014-2015 de l´ONUDC, á 693,9 M$, dont 45,6 M$ de budget ordinaire et 648,3 M$ en apports extra-budgétaires, dont plus de 90% réservées à des tâches spécifiques ne reflétant pas toujours les priorités des organes de décisions, met en avant la nécessaire promotion de l’appropriation locale et de la responsabilité mutuelle entre les pays et les régions, en partenariat avec les organisations multilatérales et la société civile. 
§25 Pour la Malaisie -Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN, 10 pays)- la coopération entre toutes les parties prenantes est nécessaire pour lutter contre la criminalité transnationale organisée. En matière de contrôle des drogues, "il vaut mieux prévenir que guérir". Les ministres des finances de l’ASEAN se réunissent régulièrement autour de l´Accord sur les douanes, pour lutter contre le trafic des stupéfiants et des substances psychotropes. La vulgarisation des programmes de développement alternatifs est également de mise, pour débloquer les problèmes de fond liés à la culture de la drogue en milieu rural. Il existe ainsi quatre centres á Bangkok, Manille, Kuala Lumpur et Singapour.

Afficher l'image d'origineFruits du Cocaïer
§26 Pour l´Angola -Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, 14 états)- l’énorme traite des personnes demeure une grande préoccupation dans la région, de même que le trafic des drogues qui continue à poser des menaces considérables. La criminalité transnationale organisée et le trafic des stupéfiants constituent des entraves majeures à la réalisation des OMD. 
   
§27 L´Union européenne (28 états), quant á elle, s´alarme des liens croissants entre la criminalité transnationale organisée, la corruption, le terrorisme international, le trafic de stupéfiants, la cybercriminalité, le crime maritime, la contrefaçon. Mais la traite des êtres humains constitue l’une des manifestations les plus odieuses de la criminalité organisée.
§28 Pour le Bélarus -Communauté d’États indépendants (CEI, 9 états)- la constitution d’une base de données sur la criminalité sous toutes ses formes s´imposait au niveau régional. Des conventions ont été adoptées (sur les armes et explosifs notamment). Cependant, la lutte contre la corruption serait impossible sans une réglementation et une coordination sur les avoirs et les opérations financières et bancaires. La traite des personnes doit faire l’objet de davantage d’attention, vu et su les demandes aux fins de greffes d’organes, de tissus et de cellules humains.
§29 La Fédération de Russie, insiste sur le danger des drogues de synthèse dont la production a augmenté de 40%.
§30 Le Liechtenstein rappelle que la lutte contre la corruption devrait être l’une des priorités, cf. la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC).
§31 La Chine plaide pour une mise en œuvre renforcée de la Convention contre la criminalité transnationale organisée et de la Convention contre la corruption. -Appelle á plus de coopération internationale dans la lutte contre les stupéfiants, la cybercriminalité, le trafic illicite de biens culturels, les nouvelles substances psychoactives et le trafic de drogues sur Internet.
§32 Le Qatar, pour lutter contre la drogue et le crime, a créé l’Organisation qatarie pour la protection humaine et l’Organisation pour la lutte contre la traite des êtres humains.
§33 Israël a développé un module d’entraînement unique en son genre pour les professionnels des pays en développement dans la lutte contre le trafic de drogues. Mais "L’engouement croissant pour les nouvelles substances psychoactives, particulièrement auprès des jeunes, est une source de vive préoccupation pour Israël". Vendues dans plus de 3 500 magasins à travers le pays, "elles sont modifiées à une vitesse telle que les normes de régulation et nos efforts pour les mettre en œuvre accusent toujours un retard". La lutte contre le blanchiment de l’argent et la promotion de la coopération judiciaire sont au cœur de la réponse au trafic de stupéfiants.
§34 L’Afrique du Sud se bat contre le trafic de stupéfiants, la corruption et la contrebande de cornes de rhinocéros. –Dénonce "En 2013, près de 700 rhinocéros ont été tués…". -Déplorant la disparition à une vitesse alarmante d’espèces protégées, souhaite l’élaboration d’un nouveau protocole à la Convention de Palerme, contre le trafic illicite d’espèces en voie de disparition. La criminalité transnationale organisée est un sérieux obstacle dans la réalisation des OMD.
§35 Le Kenya s´inquiète de ce que l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique voient augmenter le trafic illicite des stupéfiants destinés à l’Europe et à l’Asie. Les témoignages d’anciens membres de groupes terroristes révèlent qu’ils ont souvent été recrutés et endoctrinés en échange de promesses d’argent ou d’un repas quotidien. Leurs trois sources de financement identifiées sont : le trafic illicite d’ivoire, le détournement des transferts de fonds et de l’aide humanitaire. PLUS 16 000 DÉFENSES D´ÉLÉPHANTS FURENT BRÛLÉES AU KENYA, en avril dernier. Plus de 8 000 éléphants ont ainsi été massacrés par les braconniers.
§36 Sans être producteur, consommateur de drogues ou pourvoyeur d’armes, le Nicaragua est victime de ces crimes du simple fait de son emplacement géographique. Malgré une aide internationale limitée, le Nicaragua a accompli des progrès dans la sécurité de ses ports, empêchant la circulation de 300 T de drogues, par an. 
§37 Pour la Malaisie, la criminalité transnationale organisée menace la stabilité et la sécurité des nations, entravant leur développement social, politique et économique. "La consommation et le trafic des stupéfiants sont notre ennemi numéro un". La prévention est la meilleure façon de lutter contre ce phénomène.


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