BLOG N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX
BLOG
N° 42 LEGALIZE IT vs PARADIS FISCAUX
By
Henri KALA-LOBÈ
SOMMAIRE : LEGALIZE IT DE la FEUILLE de COCA á la BOISSON L´OFFICE des NATIONS UNIES contre la DROGUE et le CRIME §17 á 58 L´OPIUM en 2012 LE SALAIRE de MÊME PAS PEUR MÊME PAS MAL PARADIS ÉPERDUS FISCALEMENT FLOU FISCAL PARADISIAQUE -TWO-PAK NOUVEAU MAIRE de LONDRES
§1 Il ne devait plus y avoir de stock options, Parapluies dorés
et autres gâteries du genre. Les banquiers –et non les braqueurs-, si sages
et avisés ne devaient plus payer ces amendes mirobolantes et mirifiques, de 1
á 12 Mrds $, dues aux Subprimes cf blog N° 23. Pieux vœu, pour miroir aux alouettes. Pour
preuve, la Société Générale n´a plus besoin de la Bande á Bonnot pour faire
la une des journaux. Hé hé…
La carte des paradis fiscaux
§2 Quant aux salaires annuels des PDG -on reste dans le
mirobolant et le mirifique- qu´on multiplie par 2 (en M€/an) pour respecter "la (?)" grille salariale internationale, nonobstant la conjoncture,
la conjecture est grillée cash d´avance. Le salaire de la peur d´un prolo ne
sera jamais multiplié par deux, malgré les barèmes internationaux de la lutte
finale. Ce qui n´est pas classe. En plus, cela reviendrait moins cher, et
serait donc plus productif et chouette. Et non ! D´aucuns préfèrent
s´entêter á s´enticher á tirer les gros salaires vers le haut, tandis
que d´autres enfoncent les petits salaires vers le bas. La médiocratie. Petits joueurs de baby
foot, va ! Alors que la lutte contre les paradis fiscaux est un enfer
pavé de bonnes intentions, nous préférons œuvrer pour le "Legalize it", et casser l´industrie carcérale
du deal pour l´idéologie apaisante du Calumet de la Paix. Hugh !
§3 Marche arrière toute ! Les
60´-70´, funky soul man beatnik hippy,
qui prétendaient partager les paradis terrestres, artificiels et naturels,
pour tous, all flower power to the
People, n´auraient donc servi á rien ? C´est ça Legalize it. Pas comme pour l´alcool, après la Prohibition, qui
n´a jamais été un frein pour la Prostitution.
Cela créa plus d´argent pour la Puissance Publique, au lieu
d´impunément super-enrichir les bootleggers. D´où cette cultissime punch line de Daisy Buchanan,
dans "the Great
Gastby" (Gatsby le Magnifique, en français) : "les femmes riches n´épousent pas les hommes pauvres, Jay
Gatsby". Donc, au lieu de legalize
it, on interdit, on dénigra et on
créa le deal, pour égarer les forces vives de la Nation dans les geôles et la
gnôle, comme délinquants de droit commun, et non pour délit d´opinion. Au lieu que cela ne sonnât le glas du crépuscule des
crapules, ce fut le début de la fin pour l´idéologie. Alors, on
saupoudrât les « Tié-Quart » des mégalopoles du Quart Monde, á l´instar
des bas-fond du lumpenprolétariat des capitales développées, des
senteurs du deal comme étant les starways
to heaven des sentiers de la gloire sociétale sur laquelle tant
s´étalent-eu.
§4 Le plus drôle, c´est que si on compare le nombre de paradis
fiscaux qui existaient dans les 60´-70´, par rapport á nos jours joyeux,
c´est plus que l´embellie ! Quel rapport, quel
lien entre la drogue, á légaliser, et les paradis fiscaux, á interdire ? C´est que beaucoup d´argent, énormément
d´argent circule dans ces deux secteurs d´activités illégales –mais pas de la
même façon-, qui profitent á très très peu de personnes, au détriment de tant
d´autres, beaucoup d´autres, sacrifiées sur l´autel du veau d´or du bûcher
des vanités vénales de certains vilains vantards, en col blanc ou sans faux
col, qui se prennent pour les cadors des dortoirs du désespoir de l´humanité
toute entière sur cette terre.
LEGALIZE IT
§5 Tout a commencé par la célèbre attaque d´un grand punch-liner man frenchy : "Messieurs les Anglais, tirez les
premiers !" (sur le joint, oublia de retranscrire le
scribe de l´époque). Et pour cause… L´Europe, génocidaire et arrogante, après
avoir dépouillé, non sans quelques retentissants massacres, ( cf. Cortez chez les Incas in blog n° 36 « Inca
de coups durs »), les Indiens d´Amérique
du Sud de leur or, cacao et autres, décima ceux du Nord á l’eau-de-feu en
retour récompense de la découverte de la pomme de terre -futur hachis
Parmentier- et mieux les hacher menus ensuite, avant de finalement les
parquer. Ces criminels Caucasiens découvrant les conviviales vertus
du Calumet de la Paix, puis de la Feuille de Coca, chevauchèrent alors dans
la Vaste Prairie du Grand Manitou, bien avant que les junkies des 70´ne "ride
the White Horse of King Heroin ´till to Hell".
§6 On sait qu´une sœur –ou cousine germaine- de la Reine
Victoria, très excentrique (elle, pas la reine), eut la lumineuse idée de
faire introduire les essences dudit Calumet dans les hôpitaux so british
de Sa Majesté, afin de déstresser et détendre les malades, prélude aux soins
palliatifs, et á l´usage médical des plantes médicinales en milieu clinique.
Sans notion de deal aucune….
§7 La littérature « fantastique » british, du XIXè siècle,
abonde en ces substances.
Du brave Sherlock Holmes, tirant inconsidérément sur sa pipe (´y´avait quoi
dedans ?), au point d´inquiéter cet élémentaire Dr Watson. Á la loufoque chenille,
d´"Alice aux pays des merveilles", fumant 1000 et une pipes á la fois ; á la
fée Clochette, de Peter Pan, et sa poudre d´escampette blanche pour voler
(bien avant "I
believe I can fly"), au champ de gentils coquelicots –pavot de
bonnes intentions- du Magicien d´Oz, il y a de quoi faire dans cette
littérature pour enfants ! Du coup, on peut légitimement regarder "le Champ aux coquelicots" que Vincent Van Gogh peignit, en 1889, d´un
œil plus averti, Jean-Christophe.
§8 Sur le plan politique, il y eut d´abord les Deux Guerres de l´Opium,
fin XIXe-début XXe siècle, provoquant la Révolte de Boxers, puis la chute et la fuite du Dernier Empereur de la Cité Interdite,
avant que l´impérialisme british ne fasse chuter l´Empire du Milieu, en
inondant la Chine de fumeries d´opium. Certains sujets so british de Sa
Majesté s´enrichiront de ce trafic lucratif. De même, pendant la Guerre d´Indochine,
un officier de la Légion française racontait, en dédicace á ses potes,
comment ils se faisaient des thunes, vu et su la maigreur de leur solde, avec
les barons locaux de l´opium, qui n´avaient pas la logistique aérienne
nécessaire pour transporter rapidement –et beaucoup- la came … C´était sur la
Chaine Sénatoriale, fin 2015… Sinon, vous pouvez toujours voir ou revoir
« Razzia sur la schnouff », film de Henri Decoin, tiré du roman
d´Auguste Le Breton (qui y joue en plus le rôle d´Auguste, l´organisateur de
jeux) avec Magali Noel, Jean Gabin et Lino Ventura. Ou relire
« Opium », que Jean Cocteau écrivit justement en cure de
désintoxication. Ou écouter la voix sépulcrale d´André
Malraux (qui créa le premier ministère de la Culture, au monde), condition
humaine á elle seule, entonnant, rue Soufflot, "Entre
ici, Jean Moulin !". Et les long bottom
leaves de la Comté, fumées par Merry et Pipin, dans « les Deux
Tours ». Bref, n´en jetez plus !
DE LA FEUILLE DE COCA á
la BOISSON
§9 Tout comme les Américains sont les seuls ressortissants au
monde dont le gentilé est celui de tout un continent, quand on parle de Coca,
on ne pense qu´au diminutif de la boisson. On oublie la feuille de coca, ses
usages et bienfaits socio-thérapeutiques. Le cocaïer est l´une des plus
vieilles plantes domestiques au monde. Tradition de la culture andine, elle était
aussi connue dans l´Égypte pharaonique antique á la négroïde antériorité. Le cocalero est le paysan producteur de
coca. On l´appelle coqueo, en
Argentine, pijcheo, en Bolivie, chajereo, au Pérou, et mambeo, en Colombie.
§10 Bien sur, il
existe une différence entre coca et cocaïne. La
coca est un produit naturel,
alors que la cocaïne est un produit chimique.
Pour produire un kilo de cocaïne, il faut des tonnes (T) de feuilles de coca
séchées, auxquelles on ajoute des composants chimiques tels que l’acétone
ou l’acide sulfurique !
§11 La dépénalisation de la mastication de la feuille de coca, la
fameuse boulette –ou acullico comme
on dit au "Lèdge"- est effective depuis février 2013, grâce au soutien de la
Convention Unique sur les Stupéfiants (ONU). Malgré les refus des USA,
Canada, RU, Russie, Suède, Mexique, Japon, Allemagne, Finlande, Portugal,
Israël, Hollande, France, Italie…
§12 Mais la Bolivie dut s´engager á fournir 100 T de feuille de
coca par an, á… Coca Cola… Le plus dôle, c´est qu´avant, l´utilisation
de la coca était autorisée pour le coca-cola, alors que sa consommation
naturelle était interdite,
le produit étant classé illicite…
§13 La
confusion coca-cocaïne date des années 1860-1950, au moment où la coca fit
son apparition sur les marchés mondiaux, en même temps que naissait le trafic
illicite de la cocaïne. L´alcaloïde issue de la feuille de coca, dont on
allait tirer la cocaïne, fut découverte par un étudiant allemand-autrichien,
en chimie, Albert Niemann, en 1860. Il allait mourir peu de temps après.
Les applications scientifiques de la cocaïne –qui répondaient aux fatigues et
troubles névrotiques des sociétés modernes- déclencheront une fascination
grandissante médicale, commerciale, mais aussi populaire pour la feuille de
coca. C´est la cocamania,
dés 1860.
§14 1863,
Angelo Mariani, un Corse, chimiste de son état, crée le vin Mariani, élixir
mélangeant bordeaux et coca. Il fera
fortune des deux côtés de l´Atlantique. John
S. Pemberton, pharmacien américain d´Atlanta, addict á la morphine suite á des blessures contractées lors de la
Guerre de Sécession, allait inventer la version non alcoolisée du vin de
Mariani, en mai 1886, qui allait devenir le coca cola.
§15 1884, Sigmund Freud commença á utiliser –un moment- la
cocaïne pour ses propriétés apaisantes : "l´euphorie propre á l´action de la cocaïne…
(plusieurs fois) j´ai constaté sur moi-même la protection que la cocaïne
procure contre la faim, le sommeil et la fatigue, et comment elle favorise la
vigilance nécessaire au travail intellectuel.". Ite
missa est ! Hé hé… Mais déjà á l´époque là même, il existait une différence
entre les pro-coca (feuille naturelle) et les pro-cocaïne.
§16 1890, Arnold Kitz, grossiste allemand et agent commercial
chez E.M. Merck, met au point la chlorhydrate de cocaïne, et crée la première usine de cocaïne au monde,
au Pérou, en 1892 ! Les ventes de cocaïne
brute rapportaient plus d´argent au Pérou que celles des feuilles de coca… En
1900, on produisait déjà 15 tonnes (T) de cocaïne brute par an, á usage
médical, dont les USA étaient les plus
gros consommateurs et promoteurs. 1903, les USA consomment déjà 9 T/an. On y taxe la cocaïne
importée, mais pas la feuille de coca, pour favoriser la transformation
américaine de la coca en cocaïne. Fin XIXè siècle, elle est tellement en vogue et á la
mode, qu´on la met même dans les cigares, cigarettes et chewing-gum ! En
1901, se tient la Conférence de Shanghai, sur l´opium. Mais dans les 50´-60´,
la coca passe de produit licite á produit illicite. Le trafic moderne naitra
de cette interdiction. Fin 90´, on estimait le trafic de la cocaïne
illicite á 1000 T, pour une valeur de 50 á 100 Mrds$/an. On estimait qu´il y
avait 14 millions de consommateurs réguliers de cocaïne, de par le monde dont
la moitié aux USA, contre 5 millions de coqueros
indigènes. Et on estime á 200 millions le nombre de consommateurs de cannabis
dans le monde…
§17 Octobre 2013, Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’Office
des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), émit le vœu que la prochaine
session extraordinaire de l’A.G. sur la drogue, d´avril 2016, marquerait un
tournant dans la lutte contre la drogue. Abondant dans le sens
des délégations présentes, pour lesquelles il faudrait de nouvelles
stratégies contre la mondialisation de la criminalité, Y. Fedotov indexait
ainsi des réseaux de plus en plus sophistiqués et souvent invisibles, difficiles
à éliminer. "Aucun pays n’est protégé de la menace du
trafic des drogues, menace à la santé, au développement et à l’état de droit". Les résolutions de cette session extraordinaire,
qui s´est tenue en avril dernier, á New York, n´étant pas encore compilées,
rappelons brièvement les débats de la dernière session de 2013.
§18 L´ONUDC n´a pas que la lutte contre la drogue á charge.
L’ONUDC est le gardien des conventions internationales sur la drogue, la
criminalité transnationale organisée, la lutte contre la traite humaine, le
trafic des migrants et des armes, la corruption, les crimes commis en mer, la
cybercriminalité, le trafic frauduleux des médicaments et de la propriété
culturelle, la criminalité contre les animaux sauvages. En fait, lutter contre le trafic de drogue revient quasiment á
lutter contre toutes les formes de trafics illégaux existant au monde.
§19 Pour le Mexique "L’ONU est l’unique institution capable de mettre en œuvre des
stratégies susceptibles d’aider à gagner la bataille contre la criminalité
organisée".
§20 Pour la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC), la criminalité transnationale organisée et le trafic des stupéfiants
sont des entraves majeures à la réalisation des OMD (Objectifs du Millénaire
pour le Développement).
§21 Pour la Jamaïque -Communauté des Caraïbes (CARICOM, 14 états
+ 6 états associés)- "le combat contre le crime est un combat en
faveur du développement humain". On ne peut dissocier la
promotion du développement de la prévention du crime. - Qualifie d’"historique" l’adoption du Traité sur le commerce des armes (ATT) -le Costa Rica souhaitait son application
immédiate, sans attendre les 50 ratifications nécessaires- pour résorber
l’afflux d’armes légères et de petit calibre, qui contribuent au cycle
–Sisyphe- insidieux du crime, de la pauvreté et du sous-développement. Les
réseaux criminels ont davantage de ressources que certains États.
§22 "La Corne de l’Afrique est inondée d’armes
qu’elle ne produit pas", dénonce le Kenya, invitant la communauté
internationale á "faire plus" pour endiguer le flot d’armes légères et de
petit calibre, tremplin pour les activités terroristes, en s´appuyant sur le
Traité sur le commerce des armes (ATT). Mais la priorité reste la lutte
contre la pauvreté.
§23 D´autres délégations, comme le Japon et l’Algérie attirèrent
l´attention sur l’abus des précurseurs et des drogues synthétiques.
§24 Yuri Fedotov, rappelant le budget
2014-2015 de l´ONUDC, á 693,9 M$, dont 45,6 M$ de budget ordinaire
et 648,3 M$ en apports extra-budgétaires, dont
plus de 90% réservées à des tâches spécifiques ne reflétant pas toujours
les priorités des organes de décisions, met en avant la nécessaire promotion
de l’appropriation locale et de la responsabilité mutuelle entre les pays et
les régions, en partenariat avec les organisations multilatérales et la
société civile.
§25 Pour la Malaisie -Association des Nations de l’Asie du Sud-Est
(ASEAN, 10 pays)- la coopération entre toutes les parties prenantes est
nécessaire pour lutter contre la criminalité transnationale organisée. En matière de contrôle des drogues, "il vaut mieux prévenir que guérir". Les ministres des finances de l’ASEAN se
réunissent régulièrement autour de l´Accord sur les douanes, pour lutter
contre le trafic des stupéfiants et des substances psychotropes. La
vulgarisation des programmes de développement alternatifs est également de mise, pour débloquer les problèmes de fond liés à la culture de la drogue en milieu rural. Il
existe ainsi quatre centres á Bangkok, Manille, Kuala Lumpur et Singapour.
Fruits du Cocaïer
§26 Pour l´Angola -Communauté de développement de l’Afrique
australe (SADC, 14 états)- l’énorme traite des personnes
demeure une grande préoccupation dans la région, de même que le trafic des drogues qui
continue à poser des menaces considérables.
La criminalité transnationale organisée et le trafic
des stupéfiants constituent des entraves majeures à la réalisation des
OMD.
§27 L´Union européenne (28 états), quant á elle, s´alarme des
liens croissants entre la criminalité transnationale organisée, la
corruption, le terrorisme international, le trafic de stupéfiants, la
cybercriminalité, le crime maritime, la contrefaçon. Mais la traite des êtres humains constitue l’une
des manifestations les plus odieuses de la criminalité organisée.
§28 Pour le Bélarus -Communauté d’États indépendants (CEI, 9
états)- la constitution d’une base de données sur la criminalité sous toutes
ses formes s´imposait au niveau régional. Des conventions ont été adoptées
(sur les armes et explosifs notamment). Cependant, la lutte contre la
corruption serait impossible sans une réglementation et une coordination sur
les avoirs et les opérations financières et bancaires. La traite des personnes doit faire l’objet
de davantage d’attention, vu et su les demandes aux fins de greffes d’organes, de tissus et de cellules humains.
§29 La Fédération de Russie, insiste sur le danger des drogues de
synthèse dont la production a augmenté de 40%.
§30 Le Liechtenstein rappelle que la lutte contre la corruption
devrait être l’une des priorités, cf. la Convention des
Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC).
§31 La Chine plaide pour une mise en œuvre renforcée de la
Convention contre la criminalité transnationale organisée et de la Convention
contre la corruption. -Appelle á plus de coopération internationale dans la
lutte contre les stupéfiants, la cybercriminalité, le trafic illicite de
biens culturels, les nouvelles substances psychoactives et le trafic de
drogues sur Internet.
§32 Le Qatar, pour lutter contre la drogue et le crime, a créé
l’Organisation qatarie pour la protection humaine et l’Organisation pour la
lutte contre la traite des êtres humains.
§33 Israël a développé un module d’entraînement unique en son
genre pour les professionnels des pays en développement dans la lutte contre
le trafic de drogues. Mais "L’engouement croissant pour les nouvelles substances
psychoactives, particulièrement auprès des jeunes, est une source de vive
préoccupation pour Israël". Vendues dans plus de 3 500 magasins à travers le pays, "elles sont modifiées à une vitesse telle que
les normes de régulation et nos efforts pour les mettre en œuvre accusent
toujours un retard". La lutte contre le
blanchiment de l’argent et la promotion de la coopération judiciaire sont au cœur de la réponse au trafic de
stupéfiants.
§34 L’Afrique du Sud se bat contre le trafic de stupéfiants, la
corruption et la contrebande de cornes de rhinocéros. –Dénonce "En 2013, près de 700 rhinocéros ont été
tués…". -Déplorant la disparition à une
vitesse alarmante d’espèces protégées, souhaite l’élaboration d’un nouveau protocole à la Convention de Palerme, contre le trafic
illicite d’espèces en voie de disparition. La criminalité transnationale organisée est un sérieux
obstacle dans la réalisation des OMD.
§35 Le Kenya s´inquiète de ce que l’Afrique de l’Est et la
Corne de l’Afrique voient augmenter le trafic illicite
des stupéfiants destinés à l’Europe et à l’Asie. Les témoignages d’anciens membres de groupes terroristes
révèlent qu’ils ont souvent été recrutés et endoctrinés en échange de
promesses d’argent ou d’un repas quotidien. Leurs trois sources de
financement identifiées sont : le trafic illicite d’ivoire, le détournement des
transferts de fonds et de l’aide humanitaire. PLUS 16 000 DÉFENSES
D´ÉLÉPHANTS FURENT BRÛLÉES AU KENYA, en avril dernier. Plus de 8 000 éléphants ont
ainsi été massacrés par les braconniers.
§36 Sans être producteur, consommateur de drogues ou pourvoyeur
d’armes, le Nicaragua est victime de
ces crimes du simple fait de son emplacement géographique. Malgré une aide
internationale limitée, le Nicaragua a accompli des progrès dans la sécurité
de ses ports, empêchant la circulation de 300 T de drogues, par an.
§37 Pour la Malaisie, la criminalité transnationale organisée
menace la stabilité et la sécurité des nations, entravant leur développement
social, politique et économique. "La consommation et le trafic des stupéfiants sont notre ennemi
numéro un". La prévention est la
meilleure façon de lutter contre ce phénomène. |