mercredi 8 février 2017

BLOG N° 48 CAN- 2017- WE MAKE IT ?


BLOG Nliminatoires que le Mundial, les premiersmp fois sur les JO, l° 48 CAN- 2017- WE MAKE IT ?

By Henri KALA-LOBE


SOMMAIRE

CAN 2017 ET NON 2016                                        §3        
GABON CAN 2017  TOUJOURS PAS BON ?                            §5
BOMBER LE TORSE ET RUGIR DE PLAISIR !                    §7
KAMERUN et BILINGUISME                                     §8
TOUJOURS RIEN á VOIR en CÔTE d´IVOIRE                           §10
LES GRANDS ENSEMBLES                                      §12
DE l´ÎLOT 13 á la GRANDE BORNE                               §17
PAULINE BALANCE TOUT                                      §20







Le football opium du peuple asservi par les nervis du colonialisme et du néocolonialisme. Vielle rengaine pour langage suranné, désuet comme un menuet sans saveur. Ainsi va la CAN 2017, qui s´est déroulée au Gabon (qui l´avait déjà conjointement accueillie, en 2012, avec la Guinée Équatoriale), organisée par la CAF, Confédération Africaine de Football et non Caisses d´Allocations Familiales, Quoique…

§2 Avant, c´était si simple. La CAN avait lieu tous les deux ans, années paires, en janvier, précédant une fois les JO, une autre le Mundial de foot. La CAN connaissait les mêmes poules éliminatoires que le Mundial. Les premiers de chaque poule étaient doublement qualifiés, pour le Mundial et la CAN, les seconds -et quelques meilleurs 3èmes- allant á la  CAN seulement.
Conséquence fâcheuse, pour d´aucuns, l´équipe championne d´Afrique risquait d´arriver auréolée de toute la gloire de ce trophée continental aux JO, ou au Mundial, en mode David tombeur de Goliath. Ce qui est arrivé plusieurs fois. La plus étrange fut certainement lorsque le Cameroun, champion d´Afrique 2000, á Surulere stadium, Lagos, face au Nigéria, remporta le titre olympique, aux JO de Sydney 2000. S´ensuivit cette surprenante invitation de la France, qui dépêcha un avion privé pour récupérer les Lions Indomptables, en Australie, pour un match, au Stade de France, contre les Bleus vainqueurs du Mundial 1998. Les Lions n´eurent même pas le temps de rugir de plaisir au Lèdge (Pays), avec leurs Lionnes favorites, qu´ils étaient invités au Lido ou au Crazy, la veille du match.…
 Les Lions indomptables, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations, à Libreville, au Gabon, le 5 février 2017.
Les LIONS INDOMPTABLES 5ème titre

CAN 2017 ET NON 2016          

§3 Malgré quelques vaines et inutiles contestations, la CAN a lieu désormais les années impaires –quel impair-, tous les deux ans, calée ente JO et Mundial… Et les qualif´ CAN et Mundial, sont dorénavant séparées et distinctes. Soit disant pour aider les pays africains á avoir le level international. Comme si on ne savait pas jouer au foot, alors qu´il n´y a que 5 malheureux petits pays africains, au Mundial, contre combien pour l´Europe ?
Et, pour rester dans l´esprit de la Traite, la CAN est la biennale des esclavagistes marchands du football, dit Mercato, qui plus est le plus gros et seul mercato de dimension internationale, entendez pour les clubs européens, d´achat-vente-á-emporter de joueurs africains… C´est la seule compétition continentale à se dérouler en janvier, grand moment des soldes footballistiques. Une semaine après la finale de la CAN, la Champion´s League reprend.


§4 Et ce n´est pas tout ! Alors que chaque année, la finale de la Champion´s League est retransmise en directe et gratuitement, sur les tv publiques africaines (au nom de l´aide au développement), ces dernières –ainsi que les chaines privées- sont privées de retransmission de CAN, dont les droits sont dilapidés bazardés –comme d´hab´- aux opérateurs non africains… La CAN, organisée par la CAF, n´appartient même pas aux états africains membres de l´UA (ex OUA OUA, « les chiens aboient/ la caravane passe »). Á quoi sert d´avoir Panafricanisme et orbite géostationnaire, au dessus de l´Équateur ?

GABON CAN 2017  TOUJOURS PAS BON ?

§5 C´est sur ces entrefaites que le président du Gabon, fil-á-son- feu-papa-père-de-la Nation, décida « d´acheter » la CAN 2017, qui devait se dérouler en Algérie, me semble-t-il, ou ailleurs, mais pas au Gabon.  Était-ce pour noyer dans la liesse populaire de l´opium footballistique, et oublier dans l´allégresse généreuse d´un sport co´, les dernières élections présidentielles, au Gabon, fin 2016, entachées par trop de sang d´innocents Gabonais, en prime de maintien au pouvoir ? Mal lui en prit ! Sa boum fut gâtée. Dieu Seul Sait comment Il fait Ses Choses ! Le Gabon sort dès le 1er tour, invaincu certes á domicile, mais bel et bien sorti ! Soit l´équipe-lá n´avait pas le level, soit le cœur n´y était pas, ou pire encore : ses adversaires étaient trop mal élevés ! Ils n´ont rien compris á la traditionnelle hospitalité africaine.

§6 Le peuple gabonais boycotta largement cette CAN. Les stades étaient généralement très très vides, Tara ! Un fiasco fiasquèrent certains. Sur Paris, il y eut des manifestations. En fait, depuis les dernières élections présidentielles, ça ne désemplit pas ! L´opposition continue de manifester devant l´ambassade du Gabon, avenue Raphael, dans le 16ème. Ce qui fait désordre…  Manifestations devant le siège de TOTAL (qui absorba ELF, suite á des embrouilles dignes des plus grandes pétroleuses, mais pas Elf-Gabon), ainsi que non loin du siège d´une loge maçonnique. Aya !
Le président en question ne trouva rien d´autre de mieux á faire que de convoquer tous les joueurs gabonais, assis devant lui debout, les sermonnant d´avoir souiller le maillot du Pays bien aimé (qui pleure plus ses morts aux présidentielles et autres, que cette humiliante sortie, au 1er tour de la CAN). Qu´ils s´excusent ! Voilà á quoi sert d´acheter une CAN : á se faire sortir au 1er tour, et se retrouver bancal ! Ce qui ne risque pas de détendre la situation, au Gabon.

BOMBER LE TORSE ET RUGIR DE PLAISIR !

§7 La messe est dite. Malgré les commentaires trop anti pays d´Afrique et pro Maghreb (que le Maghreb, ce n´est pas en Afrique ?), d´une chaîne qatarie, c´est bien un pays d´Afrique qui a gagné (et gagne toujours) la CAN. Et même si l´absence du Nigéria se fit ressentir, il y avait bien en 1/2 finales trois des pays africains les plus titrés. Á ce sujet, une petite précision s´impose. Sur les 4 trophées du Ghana, 2 furent obtenus alors qu´il n´y avait que 4 pays en liste, et 2 lorsque le Ghana accueillit la compétition. Sur les 7 (sept) victoires de la République Arabe d´Egypte, 2 furent obtenues quand il n´y avait que 4 nations á la CAN, et 3 lorsque les Pharaons accueillirent la CAN. Le Cameroun, avec ses 5 trophées obtenus á l´extérieur, á chaque fois, est bien, depuis le Mundial 1982, en Espagne, la meilleur équipe africaine, sur ces 35 dernières années. Allez dire ! Parlez encore !
Quand au problème des primes, il prime toujours. Les footballeurs doivent jouer au delà de la déprime. En bons chasseurs de primes, ils doivent mouiller le maillot et non le souiller. On écoute toujours une équipe qui gagne. C´est la Loi du TaLion Indomptable. Mais c´est quand même dur, pour les joueurs Africains, victimes du racisme en Europe, d´être exploité sur leurs primes, en Afrique.

KAMERUN et BILINGUISME

§8 Le Cameroun est l´un des rares pays africains á avoir 2 langues officielles européennes, donc non africaines, l´anglais -« Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »- et le français. Le Cameroun est l´un des seuls pays africains (sur la façade Atlantique) dont la capitale n´est pas un port. Le Cameroun se plait aussi á pratiquer ouvertement l´oeuceuménisme, avec un 1er président musulman (le tiers de la population), Amadou Ahidjo, le 2ème étant chrétien, Paul Biya. Mais voilà, il y a le tribalisme ! Et ce sont les Anglophones qui en font les frais. Pour preuve, cela fait un bail qu´il n´y a plus d´ « Anglos », dans les Lions. Alors que l´équipe mythique, qui arriva en ¼ de finale, en 1990, en Italie, avait pour capitaine Stephen Tataw, un Anglo… Et c´est justement en plein Mundial 1990 que démarrèrent les émeutes suite á la mort d´un avocat, á Bamenda, en plein Cameroun anglophone, qui allèrent aboutir sur les Villes Mortes qui déstabilisèrent le Pays, avec la revendication de la Conférence Nationale Souveraine. Il vient encore d´avoir des morts, á Bamenda, en décembre 2016. D´où le grabuge qui s´en suivit.

§9 Pourtant, en pleine guerre coloniale, la Traite se prolongeant après l´Abolition, au milieu du XIXème siècle, Ndumbá Loba, très grand roi Sawa (et grand père de l´iconoclaste roi sawa, Rudolph Douala Manga Bell), pour sceller son amitié avec le Fon –roi- de Bamenda, donna le nom de Bali á  un quartier de Douala (Cameroun francophone), en hommage á Bali-Nyonga, bourgade á l´ouest de Bamenda, Cameroun anglophone.


TOUJOURS RIEN á VOIR en CÔTE d´IVOIRE

§10  La Côte d´Ivoire défendait son titre á la CAN 2017. Certains la donnaient favorite. Comme l´Algérie. Ces deux teams sortiront dès le 1er tour… Mais il n´y´eut pas –heureusement pour les joueurs Ivoiriens- de week-end disciplinaire en camp militaire pour avoir souiller le maillot de l´honneur du Pays. Mais, c´est pas la joie ! Alors que le procès de Laurent Gbagbo reprend, á la CPI, La Haye, (après 4 années de détention préventive des plus liberticides et répressives, puisque non condamné mais toujours pas libre…), on ne peut s´empêcher de voir l´embarras dans lequel s´est empêtré le président Ivoirien, Alassane Ouattara, pour les législatives de décembre dernier.

§11 Suite á une grande lessive préélectorale, quasiment les 800 candidats de la Société Civile Ivoirienne furent essorés á sec. 80 furent validés, pour 77 sièges cf Blog N°47 §22. Le risque de voir l´Assemblée Nationale tomber, non pas aux mains de l´opposition, mais de la Société Civile fut ainsi écarté. Mais ce n´est pas tout ! Le 1er Ministre Ivoirien, Daniel Kablan Duncan démissionna, alors qu´il avait amené á la victoire la coalition au pouvoir, le RHDP, avec 167 députés sur les 255 que compte l´Assemblée ivoirienne. Pour toute récompense, il n´est plus rien maintenant (juste député). Son gouvernement n´aura même pas duré 12 mois… Quant á George Soro, leader d´opposition et président de ladite Assemblée (qui avait vu son groupe parlementaire réduit en peau de chagrin ; il n´est plus que le seul député réélu de son parti, sur une trentaine, avant…), des grosses larmes de crocodiles le réélurent président de l´Assemblée Nationale Ivoirienne, avec 230 voix sur 255… Et les mutineries qui ont eu lieu á Bouaké, deuxième ville du pays, n´ont rien á avoir avec ces résultats…

LES GRANDS ENSEMBLES

§12 Laissons un peu tous ces black micmacs. Allons á l´Atelier du Plateau, petit théâtre de quartier, rue de Plateau, dans le 19ème, quasiment en face des anciens studios de la SFP, assister á une création de la Cie Légendes Urbaines. Cf www.cielegendesurbaines.fr ; qui sera le 3 mars 2017, á la MJC de Créteil. 




On est assis, sans se rendre compte á quel moment exactement la pièce a commencé. La scène, á même le sol, met acteurs (Paule Schwoerer, Sylvain Fontimpe et David Farjon) et spectateurs au même level. « Physionomie et utopie façonnent les façades des cités et des grands ensembles ». C´est une visite guidée dans l´histoire de l´urbanisme –et non de l´urbanité- depuis les 50´-60´ á laquelle nous sommes conviés. Cité le Mirail, á Toulouse, ou Cité Antigone, á Montpellier. Le Corbusier (le maître), Ricardo Boffil, Georges Candilis et d´autres marquent de leur sceau architectural la nouvelle politique des logements sociaux. Ou, comment peut-on passer d´une louable déclaration d´intention –améliorer le standing de son prochain- á une catastrophe sociologique.

§13 Les grands ensembles, cités -et autres appellations d´origines douteuses non contrôlables- sont les vœux pieux nés de l´utopie hasardeuse et aléatoire d´un trio formé de politiciens, architectes et urbanistes, planqués et perchés, complétement á côté de la plaque où vivent –hélas- de réels occupants. Comment passet-on de ces Français de chez François, déportés là, á des zones de non droit pour hautes criminalité et délinquance, reflets pervers d´une France melting pot racial, égarée dans les mythes futiles du flux des villes nouvelles?

§14 La perception des habitants devrait être le fil d´Ariane de ce labyrinthe sociétal -sur lequel tant s´étalent- que sont ces monstres hybrides de constructions modernes, véritable Minotaure piétinant votre misérable horizon. Ce sont les sujets de ses projets qu´il faudrait privilégier. Il en va de leur vie.  Leur point de vue ne prime pourtant pas. Il est de peu de poids devant le prisme déformant des utopies architecturales urbaines mises en place. On devrait les (architectes, urbanistes et politiciens) faire habiter dans leurs délires si riant sur maquette, pour qu´ils en donnent le mode d´emploi modus vivendi way of life et tout et tout, de ces étranges lieux pour étrangers á ces lieux en plus. Ne serait-ce que pour nous aider á comprendre comment nombre de fleurons de ce nouvel ordre urbanistique moderne ont une telle mauvaise réputation de zones de non droit, de nos jours ?

§15 D´emblée, ça commence mal !  Question de terminologie. Grands ensembles ou ghettos, en mode bad tripp remember les membres des habitants Juifs du ghetto de Varsovie, et ceux des ghettos Noirs Américains ? Ou cités minières (mais on se fait trop de mouron dans les corons) ? Cités ouvrières, clapiers-poulaillers où on n´entend même plus le chant du coq? Pourtant, « cité », « c´est le lieu de la citoyenneté », et non un lieu de non droit ! Live is an urban jungle. Struggle for live. Fight for yours rights. Pas de quartier. Sus á la misère morale comme matérielle ! Et ces blazes á coucher dehors á s´en prendre plein la tronche ! ZUP, ZASP, ZUS, et j´en passe ! ´Pouvaient pas mieux faire ? Après, d´aucuns de s´étonner de la grande régression-dépression-dévaluation-dévalorisation des forces vives de la Nation, en orthographe (mais pas seulement elles).

§16 Sinon, il n´existe pas de définition officielle des grands ensembles. Mais « les tours ne doivent pas être trop proches entre elles, pour ne pas se faire de l´ombre ». En mode á l´ombre des tours en fleurs pour jeunes filles en pleurs, des sales sagouins ayant pris le parti des « tournantes » pour pallier et remédier á l´ennui des femmes dans ces hauts lieux de misogynie… Une originale et pédagogique –si si- scénographie est utilisée, en mode lego géant, pour bien agencer parallélépipèdes, cubes, triangles et cercles. Ou comment passe-t-on d´une bibliothèque et ses ouvrages, á une maquette pour logements sociaux ?  C´est –bien- dit pour divertir, en jouant et en se jouant des conventions de langage et d´écrire de l´urbanisme architectural (ou l´inverse), ses clichés et autres lieux communs. Mais non sans humour. Un peu comme lors d´un antique banquet, débat où des partisans férus de maïeutique tourneraient en dérision d´arrogants sophistes super perchés.

DE l´ÎLOT 13 á la GRANDE BORNE

§17  Le cas d´espèce pratique choisi est la Grande Borne, située sur les communes de Grigny –surtout- et Viry-Châtillon. Il y a cette ubuesque scène, en hélico, où Émile Aillaud, l´archi (nul á…) de la Grande Borne, explique á une huile locale sa comparaison entre un des méandres de la Seine, avec la grande artère de son projet en forme de nouilles. L´artère... Oui oui, en forme de nouilles ! Les méandres de la Seine seraient donc des nouilles ? Pauvres grenouilles qui désertèrent les lieux !
Grigny était une petite bourgade francilienne, bien pépère, avec ses 3 000 âmes. Avec la Grande Borne, elle allait passer á 30 000 habitants. C´était, pour la plupart au départ, d´anciens habitants du Quartier de la Glacière, partis de Paris pour Grigny, lors de la démolition de l´îlot 13, dans le 13ème, lieu á l´insalubrité notoire.
C´est alors que Paule (enceinte pour de vrai) lance qu´il faudrait « aller sur place et sortir des bouquins ! ». De l´utopie á la réalité. Elle a trouvé un appart´ á louer, á la Grande Borne, sur un site archi connu pour cela, et décide de s´y rendre sur le champ, en pleine nuit, faisant fi de la trouille perceptible chez ses deux acolytes en mode coyotes-courage, fuyons !

§18 De l´envers du décor á l´enfer du décor. Réquisitoire contre la Grande Borne en formes de nouilles hé hé… Avec le scandale des panneaux qui devaient révolutionner la construction des logements sociaux, œuvre d´un grand bâtisseur hexagonal. Les panneaux -fabriqués par Bouygues- n´étaient pas adaptées, ni adaptables, aux formes tordues et courbes –et non fourbes- des murs sortis de la débordante imagination de cet architecte bouffeur de nouilles (á qui on doit ces horribles tours rondes et courbes, á Nanterre, aux couleurs archi chelou ; un récidiviste en plus). Inauguration de la Cité des Nouilles, en 1971. Sauf que les façades finirent par se fissurer même pas quelques années plus tard… Problème pour les locataires ! Ces panneaux révolutionnairement inadaptés, seront même remplacés par des trucs en amiante…

§19 Pourtant l´idée de départ était bonne. Faire passer les habitants de l´îlot 13, á l´insalubrité notoire (bis), au standing confortable des cités nouvelles avec eau courante et électricité. Même si c´est sans poésie -humaine et urbaine- aucune.
« Ça nous éloignait de Paris ». « On pensait que cela allait améliorer notre qualité de vie », disait-on. Pourtant, « standing », ça veut dire qui tient debout… La Grande Borne, c´est du logement social á mutation disciplinaire. Vous êtes exclus. C´est á 3 bornes du RER le plus proche, et les bus s´arrêtent á 20h. Alors, ´faut marcher, sous le regard dédaigneux et méprisant des automobilistes qui passent par là, sans vous voir.
La mise en scène fait penser á un plateau de tv. Mais, c´est mieux que la téléréalité, où parfois des jeunes de ces grands ensembles dans la cité (ou hors) s´la racontent, en mode stars dans les palaces et sur les plages. Alors que parfois leurs ascendants passèrent des bidonvilles aux grands ensembles, eux ont pour horizon de leur droit de cité, la société de consommation et les nouvelles technologies.

PAULINE BALANCE TOUT

§20 Sinon, si vous voulez vraiment  rire, allez voir et revoir Pauline Khoel, au théâtre du Marais, cf Blog N° 46-§22.